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In a large apartment house in central Rome, two crimes are committed within a matter of days: a burglary, in which a good deal of money and precious jewels are taken, and a murder, as a young woman whose husband is out of town is found with her throat cut. Called in to investigate, melancholy Detective Ciccio, a secret admirer of the murdered woman and a friend of her husband’s, discovers that almost everyone in the apartment building is somehow involved in the case, and with each new development the mystery only deepens and broadens. Gadda’s sublimely different detective story presents a scathing picture of fascist Italy while tracking the elusiveness of the truth, the impossibility of proof, and the infinite complexity of the workings of fate, showing how they come into conflict with the demands of justice and love. Italo Calvino, Pier Paolo Pasolini, and Alberto Moravia all considered That Awful Mess on the Via Merulana to be the great modern Italian novel. Unquestionably, it is a work of universal significance and protean genius: a rich social novel, a comic opera, an act of political resistance, a blazing feat of baroque wordplay, and a haunting story of life and death.… (plus d'informations)
Quel livre étrange et splendide! Ce n'est pas un roman policier et pourtant les crimes sont au coeur du récit. Ce n'est pas une description de Rome et pourtant quelques lieux de Rome et surtout de ses environs prennent une consistance forte. C'est une oeuvre de Carlo Emilio Gadda, parue en 1957 sous sa forme définitive et dont une nouvelle traduction française, due à Jean-Paul Manganaro, vient de paraître. Je découvre cet auteur à travers ce roman, et la découverte est belle, sombre aussi. L'action se situe donc à Rome, en 1927, cinq ans après le début du fascisme mussolinien. Le crime perpétré est le point de rencontre entre la bourgeoisie et les milieux populaires. Entre les deux, les forces de l'ordre (on devrait dire de l'Ordre), divisées en policiers et carabiniers. Chaque lieu et chaque personnage possède une densité et une identité forte. Et comme une ombre tutélaire et grotesque, le dictateur que Gadda afflige d'une multitude de sobriquets dévastateurs avec une inventivité jouissive. Car la prose que nous restitue Jean-Paul Manganaro est d'une richesse époustouflante, remplie de trouvailles, de détournements de sens, de mots inventés, de références littéraires ou picturales. L'accès à ce livre n'est donc pas très aisé. D'autant plus que le traducteur, pour rendre la diversité linguistique de l'original, recrée des parlers populaires auxquels il faut s'adapter. Mais si l'on arrive à plonger dans cet écheveau et à en démêler quelques fils (il faut renoncer à tout comprendre à la première lecture), on est invité à un festin littéraire de très haut niveau. En tout cas, je me suis régalé. Un conseil pour finir: ne lisez pas l'introduction de Jean-Paul Manganaro avant le roman, mais après. ( )
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Everybody called him Don Ciccio by now.
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That black, vertical fold above the two eyebrows of rage, in the pale white face of the girl, paralyzed him, prompted him to reflect: to repent, almost.
In a large apartment house in central Rome, two crimes are committed within a matter of days: a burglary, in which a good deal of money and precious jewels are taken, and a murder, as a young woman whose husband is out of town is found with her throat cut. Called in to investigate, melancholy Detective Ciccio, a secret admirer of the murdered woman and a friend of her husband’s, discovers that almost everyone in the apartment building is somehow involved in the case, and with each new development the mystery only deepens and broadens. Gadda’s sublimely different detective story presents a scathing picture of fascist Italy while tracking the elusiveness of the truth, the impossibility of proof, and the infinite complexity of the workings of fate, showing how they come into conflict with the demands of justice and love. Italo Calvino, Pier Paolo Pasolini, and Alberto Moravia all considered That Awful Mess on the Via Merulana to be the great modern Italian novel. Unquestionably, it is a work of universal significance and protean genius: a rich social novel, a comic opera, an act of political resistance, a blazing feat of baroque wordplay, and a haunting story of life and death.
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Ce n'est pas un roman policier et pourtant les crimes sont au coeur du récit.
Ce n'est pas une description de Rome et pourtant quelques lieux de Rome et surtout de ses environs prennent une consistance forte.
C'est une oeuvre de Carlo Emilio Gadda, parue en 1957 sous sa forme définitive et dont une nouvelle traduction française, due à Jean-Paul Manganaro, vient de paraître. Je découvre cet auteur à travers ce roman, et la découverte est belle, sombre aussi.
L'action se situe donc à Rome, en 1927, cinq ans après le début du fascisme mussolinien. Le crime perpétré est le point de rencontre entre la bourgeoisie et les milieux populaires. Entre les deux, les forces de l'ordre (on devrait dire de l'Ordre), divisées en policiers et carabiniers. Chaque lieu et chaque personnage possède une densité et une identité forte. Et comme une ombre tutélaire et grotesque, le dictateur que Gadda afflige d'une multitude de sobriquets dévastateurs avec une inventivité jouissive.
Car la prose que nous restitue Jean-Paul Manganaro est d'une richesse époustouflante, remplie de trouvailles, de détournements de sens, de mots inventés, de références littéraires ou picturales. L'accès à ce livre n'est donc pas très aisé. D'autant plus que le traducteur, pour rendre la diversité linguistique de l'original, recrée des parlers populaires auxquels il faut s'adapter.
Mais si l'on arrive à plonger dans cet écheveau et à en démêler quelques fils (il faut renoncer à tout comprendre à la première lecture), on est invité à un festin littéraire de très haut niveau. En tout cas, je me suis régalé.
Un conseil pour finir: ne lisez pas l'introduction de Jean-Paul Manganaro avant le roman, mais après. ( )