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Se distraire à en mourir (1985)

par Neil Postman

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5,440761,910 (4.13)37
In this eloquent and persuasive book, Neil Postman examines the deep and broad effects of television culture on the manner in which we conduct our public affairs, and how "entertainment values" have corrupted the very way we think. As politics, news, religion, education, and commerce are given less and less expression in the form of the printed word, they are rapidly being reshaped to suit the requirements of television. And because television is a visual medium, whose images are most pleasurably apprehended when they are fast-moving and dynamic, discourse on television has little tolerance for argument, hypothesis, or explanation. Postman argues that public discourse-the advancing of arguments in logical order for the public good, once a hallmark of American culture-is being converted from exposition and explanation to entertainment.… (plus d'informations)
  1. 40
    Le Meilleur des mondes par Aldous Huxley (jstamp26)
  2. 00
    La richesse des réseaux : Marchés et libertés à l'heure du partage social par Yochai Benkler (chiudrele)
    chiudrele: Explains how today's world of internet is different from the old world of television. Society is not merely consuming information and culture, it can also participate in creation of it.
  3. 00
    Anathem par Neal Stephenson (themulhern)
    themulhern: Stephenson himself remarked that Anathem was a book about how people don't read books anymore. Moreover, there is a delightfully satirical sequence in which the characters are discussing serious things over food at a rest stop, and the narrator is repeatedly distracted by images on the speelies that are incoherent yet commanding. Later, the protagonist realizes that one of these images was relevant, and there is another bit of satire.… (plus d'informations)
  4. 11
    Loserthink: How Untrained Brains Are Ruining America par Scott Adams (themulhern)
    themulhern: There is a surprising amount of overlap between the views of the news that both books have.
  5. 00
    Hate Inc.: Why Today’s Media Makes Us Despise One Another par Matt Taibbi (themulhern)
    themulhern: Neil Postman's book is so much better, but Matt Taibibi's is so much more recent. Neil Postman is more interesting, more educated, and avoids the wierd cheap shots and obscenities directed at person's I've never heard of that Matt Taibibi enjoys. I guess Taibibi's is worth it for the supporting facts, which apparently he has the inside scoop on.… (plus d'informations)
  6. 00
    Internet rend-il bête ? : Réapprendre à lire et à penser dans un monde fragmenté par Nicholas Carr (MaskedMumbler)
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https://journals.openedition.org/ocim/5213
https://www.senscritique.com/livre/Se_distraire_a_en_mourir/409147
https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/09/15/la-mort-de-la-culture_2929655...
www.lemonde.fr
« Se distraire à en mourir », de Neil Postman: la mort de la culture ?
THOMAS FERENCZI.
6 - 7 minutes

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Selon Neil Postman, professeur à l'université de New-York, la télévision " pollue " le discours public, substituant le divertissement à l'esprit de sérieux. Pour en sortir, il faut commencer par en prendre conscience...

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Depuis que la télévision a pris la place que l'on sait, les spécialistes s'interrogent sur son influence. Ne va-t-elle pas, demandent les pessimistes, appauvrir notre esprit critique en nous submergeant d'images qui en appellent à notre émotion plus qu'à notre raison ? A quoi les optimistes répondent que la télévision n'est qu'un moyen de communication comme un autre et que ceux qui s'exposent à ses effets ne les subissent pas passivement.

Professeur à l'université de New-York et théoricien de la communication, Neil Postman appartient sans nul doute au clan des pessimistes. Pour lui, il est évident que, du fait de la télévision, " la nation court un grand risque : la mort de la culture la menace ". C'est en effet ce qui arrive " quand une population devient folle de fadaises, quand la vie culturelle prend la forme d'une ronde perpétuelle de divertissements, quand les conversations publiques sérieuses deviennent des sortes de babillages, quand, en bref, un peuple devient un auditoire et les affaires publiques un vaudeville ". Encore un essai à l'emporte-pièce qui se complaît dans la polémique d'humeur ? Le livre de Neil Postman, Se distraire à en mourir (Nova Editions), est certes un pamphlet, mais il n'est pas que cela. Son réquisitoire est fondé sur des arguments solides, qui emportent souvent la conviction.

L'auteur tient d'abord à préciser qu'il n'attaque pas la télévision " en bloc ". Il ne prétend pas, comme d'autres, qu'elle modifie la " structure mentale " de ceux qui la regardent. Il ne nie pas non plus qu'elle comporte des aspects positifs, qu'elle apporte, par exemple, de l'agrément et du plaisir à beaucoup de gens ou qu'elle favorise une certaine forme de création théâtrale. Il affirme seulement qu'elle affecte dangereusement " la qualité du discours public " (c'est-à-dire de " nos formes de conversation qui ont trait à la politique, à la religion, aux informations, au commerce "). Il estime que " les modes de connaissance basés sur la télévision polluent la communication publique et son paysage environnant, non qu'ils polluent tout ". De cette " pollution " qui accompagne le passage de " l'âge de l'exposition ", lié à la typographie, à " l'âge du show-business ", Neil Postman donne de nombreux exemples, dont le plus frappant est peut-être celui des journaux télévisés (voir encadré), construits, selon lui, autour de la formule " Et maintenant... voici ". Cette expression signifie, explique-t-il, que " ce que l'on vient juste d'entendre ou de voir n'a pas de rapport avec ce que l'on va entendre ou voir ". Autrement dit, le présentateur vous indique que vous avez suffisamment pensé au sujet précédent et qu'il est temps de passer à autre chose - une manière de reconnaître que " le monde que nous présente le média électronique n'a pas d'ordre, ni de sens, et ne doit pas être pris au sérieux ".

L'auteur conclut : " Le problème n'est pas que la télévision nous offre des divertissements, mais que tous les sujets soient traités sous forme de divertissement, ce qui est une autre affaire. "

Comment maîtriser les effets négatifs de la télévision ? La première condition est d'en prendre conscience, et cela dès l'école, " car aucun média n'est excessivement dangereux si ses utilisateurs en connaissent les dangers ", dit l'auteur. Peut-on aller plus loin, jusqu'à contrarier ce processus même ? Autrement dit, n'y a-t-il vraiment aucun autre usage possible du " média électronique " et faut-il que la télévision s'aligne partout sur le modèle américain ? C'est la question fondamentale que pose le livre de Neil Postman, écrit dans un langage clair et parfois brillant. C'est aussi l'enjeu majeur du débat suscité en France par la loi Léotard.

THOMAS FERENCZI.
  jmv55 | Jan 7, 2024 |
A lucid and very funny jeremiad about how public discourse has been degraded.
ajouté par ArrowStead | modifierMother Jones
 
He starts where Marshall McLuhan left off, constructing his arguments with the resources of a scholar and the wit of a raconteur.
ajouté par ArrowStead | modifierChristian Science Monitor
 
A brilliant, powerful and important book...This is a brutal indictment Postman has laid down and, so far as I can see, an irrefutable one.
ajouté par ArrowStead | modifierWashington Post Book World, Jonathan Yardley
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Neil Postmanauteur principaltoutes les éditionscalculé
Cherisey, Thérèsa deTraductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kaiser, ReinhardTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Rocard, MichelPréfaceauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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We were keeping our eye on 1984.
Citations
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You may get a sense of what is meant by context-free information by asking yourself the following question: How often does it occur that information provided you on morning radio or television, or in the morning newspaper, causes you to alter your plans for the day, or to take some action you would not otherwise have taken, or provides insight into some problem you are required to solve?
Contrary to common belief even among the educated, Huxley and Orwell did not prophesy the same thing. Orwell warns that we will be overcome by an externally imposed oppression. But in Huxley's vision, no Big Brother is required to deprive people of their autonomy, maturity, and history. As he saw it, people will come to love their oppression, to adore the technologies that undo their capacity to think.
American businessmen discovered, long before the rest of us, that the quality and usefulness of their goods are subordinate to the artifice of their display; that, in fact, half the principles of capitalism as praised by Adam Smith or condemned by Karl Marx are irrelevant.
We are all, as Huxley says someplace, Great Abbreviators, meaning that none of us has the wit to know the whole truth, the time to tell it if we believed we did, or an audience so gullible as to accept it.
The news of the day is a figment of our technological imagination. It is, quite precisely, a media event.
Derniers mots
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (2)

In this eloquent and persuasive book, Neil Postman examines the deep and broad effects of television culture on the manner in which we conduct our public affairs, and how "entertainment values" have corrupted the very way we think. As politics, news, religion, education, and commerce are given less and less expression in the form of the printed word, they are rapidly being reshaped to suit the requirements of television. And because television is a visual medium, whose images are most pleasurably apprehended when they are fast-moving and dynamic, discourse on television has little tolerance for argument, hypothesis, or explanation. Postman argues that public discourse-the advancing of arguments in logical order for the public good, once a hallmark of American culture-is being converted from exposition and explanation to entertainment.

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