Un bon flic reste un bon flic.
Même avec le visage fracassé par un tir de chevrotine en pleine tronche, même si les cicatrices internes changent sa personnalité et lui font douter de ses capacités à reprendre le boulot, même si sa hiérarchie ne souhaite pas le revoir car sa tête est trop pénible à regarder et plombe le moral des troupes …
Même s’il s’agit d’une jeune femme, autrefois très belle et désormais totalement défigurée.
C’est ce qui est arrivé au Capitaine Noémie Chastaing au cours d’une intervention. Désormais, elle fait peur, elle se fait peur avec son visage en vrac et son moral à zéro. Son compagnon n’a pas le courage de continuer avec elle. Et on l’expédie dans une ville tranquille de l’Aveyron où il ne se passe jamais rien.
Sauf que l’on vient de sortir de la surface du lac un cadavre, immergé là depuis plus de 25 ans … Et Noémie retrouve peu à peu ses réflexes, intacts sous la surface couturée de son visage dévasté.
Une affaire particulièrement complexe, un cold case qui dérange bien des familles. Et une enquête minutieuse, risquée, à rebondissements inattendus, spectaculaire mais réaliste. Une renaissance aussi ...
Le style d’Olivier Norek est toujours aussi percutant, ses chapitres brefs, ses personnages ciselés, compliqués, une approche psychologique fouillée. La chronique d’une renaissance. Cela change des polars où les héros sont fatigués. Quelle femme, cette Noémie !
Un thriller magistral, lu en moins de 24 heures, dans la ligne des quatre premiers ouvrages de l’auteur, dont la qualité de style ne s’émousse pas … et avec en plus, un petit clin d’œil à un autre auteur français, Jacques Saussey, un de mes préférés aussi … (http://bigmammy.canalblog.com/archives/2019/04/25/37281737.html) ( )

Des meurtres qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, et à la fin tout se relie. ( )