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Svastika (1930)

par Jun'ichirō Tanizaki

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5161446,886 (3.64)36
Sonoko Kakiuchi is a cultured Osaka lady, unfortunately widowed young. But her story is unsettlingly at odds with her image. it is a tale of infatuation and deceit, of eliberate evil. Its theme is humiliation, its victim Sonoko's mild-mannered husband. At is centre - seductive, manipulating, enslaving - is one of Tanizaki's most extraordinary characters, the beautiful and corrupt art student Mitsuko.… (plus d'informations)
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2 sur 2
J’avais découvert Junichirô Tanizaki l’année dernière avec La Clef ou la confession impudique. Lors de mon dernier passage à la bibliothèque, j’ai emprunté deux autres de ses ouvrages dont celui-ci, Svastika, paru pour la première fois au Japon en 1928. J’ai vraiment encore une fois beaucoup aimé.

Une femme, Sonoko Kakiuchi, raconte à un écrivain son histoire, que l’on sait dès le départ tragique, sans savoir pourquoi. En effet, Sonoko Kakiuchi est, au moment de sa « confession », veuve, sans que l’on sache réellement depuis combien de temps. Elle était auparavant mariée, dans un mariage de convenance. Lui travaillant toute la journée dans son entreprise (qui ne fonctionne pas fort), elle décide de prendre des cours de peinture dans une École des Beaux-Arts de Jeunes Filles, pour rompre sa solitude et se faire de nouvelles connaissances. C’est à ce moment que les ennuis commencent. Pendant un cours, elle réalise un tableau de Kannon, d’après modèle mais ne peint pas le visage du modèle, lui préférant le visage d’une autre élève, Mitsuko. Le directeur de l’école se moque d’elle, des rumeurs sur une relation homosexuelle commencent à circuler alors que pour Sonoko, il ne s’agit au départ que d’une attirance esthétique vers une personne qu’elle a remarquée dans les couloirs. Elle n’a même jamais parlé à Mitsuko.

Quand celle-ci a vent des rumeurs, elle décide qu’il est temps de faire la connaissance de Sonoko. Elles deviennent très rapidement amies, puis amantes (sans que cela soit explicite dans le texte). La relation devient de plus en plus exclusive, le mari de Sonoko devenant un intrus auquel il faut cacher les faits par de nombreuses tromperies. Il apparaîtra plus tard que Mitsuko n’est pas tout à fait sincère (alors que c’est d’elle dont vient la demande d’exclusivité) puisque elle-même a un amant, Watanuki, qui n’est pas approuvé par sa famille (qui elle a en vue d’autres futurs maris). La relation à deux se transforme en relation à trois, puis à quatre quand le mari de Sonoko se rend compte de la situation, les quatre personnages principaux étant les quatre branches du svastika, une croix qui tourne.

Je reprends ici une des formules d’un commentaire sur Amazon : le livre explore à peu près toutes les combinaisons possibles dans une relation à quatre. C’est un peu exagéré mais en tout cas beaucoup de combinaisons : cela donne une fin totalement inattendue, en tout cas de moi. On retrouve ici la thématique chère à Tanizaki : la relation de couple et surtout la tension qu’il peut exister quand il y a de la frustration dans celle-ci. Je précise que la tension, dans ce livre, est plus amoureuse que sexuelle. On reste toujours en dehors de la chambre, contrairement au roman La Clef.

Ce que j’ai le plus aimé, c’est la description des relations entre les personnages, et plus particulièrement la précision des sentiments changeants qui vont les relier. Par exemple, Sonoko ne va pas se rendre immédiatement compte qu’elle est trompée par Mitsuko. Elle va passer de la naïveté, à la découverte, puis au pardon, puis à l’indignation, puis au pardon … un peu comme on le ferait dans une vraie relation. Et cela, c’est retranscrit avec finesse et précision par Tanizaki. Sonoko, lors de sa confession à l’écrivain, arrive à retrouver ses sentiments mais aussi ceux qu’elle a donnés, au moment des faits, à Mitsuko et à son mari.

On prend un peu en pitié Sonoko et son mari, même si eux-mêmes sont assez manipulateurs. C’est aussi ce qui m’a marqué pendant cette lecture : je n’arrêtais pas de changer d’avis sur les personnages, au fur et à mesure de la découverte des différentes manigances. Je pense que cela vient du fait que le lecteur reste extérieur (il n’y a pas vraiment de volonté de Tanizaki de faire naître une quelconque empathie) et tourne au rythme de la Svastika. Une constante tout de même durant ma lecture : je n’ai pas aimé Mitsuko (en tant que personne, pas en tant que personnage). Il apparaît très vite qu’elle ne fait que mentir et manipuler tout le monde, mais je me suis quand même demandée ce qui pouvait pousser à en arriver là : le caractère, l’éducation ou la société conservatrice et le désir de s’en libérer…

On sort ici de la simple relation de couple, pour découvrir (un peu) le Japon de l’époque et la manière dont les familles mais aussi la société (et le qu’en-dira-t-on) peuvent influer sur un couple et gère les moutons noirs ne respectant pas totalement les codes sociaux. Je trouve que là encore, c’est assez différent de La Clef. C’est un thème qui est approfondi dans le deuxième livre que j’ai pris et que je suis en train de lire, Un amour insensé.

En conclusion, c’est un très bon livre. On prend un très grand plaisir à suivre la manière dont les quatre personnages se jouent les uns des autres (ce n’est absolument jamais ennuyeux, toujours palpitant), et à se laisser manipuler par l’auteur. ( )
1 voter CecileB | Nov 17, 2018 |
A l'image du svastika - une croix qui tourne - les quatre protagonistes de cette histoire tirent tour à tour les ficelles d'une véritable machination amoureuse et diabolique. Sonoko est follement éprise de Mitsuko, jeune bourgeoise ravissante, et entraîne dans cette passion son mari, Mister Husband, et Watanuki, pâle prétendant de Mitsuko. Sonoko rapporte ici tous les détails du complot à un grand écrivain, dans un immense monologue qui constitue le roman lui-même. Svastika, d'une extraordinaire perfection formelle, a paru pour la première fois au Japon en 1928.
  vdb | Jan 20, 2012 |
2 sur 2
Howard Hibbett, the translator of "Quicksand," once wrote in a Japanese journal that Tanizaki's constant themes were self-destructive sexuality and the double image of woman, as goddess and demon. Here, wrote Mr. Hibbett, we find "psychological truths that transcend cultural differences." It is a tribute to Tanizaki as a writer, and to Mr. Hibbett as a translator, that enough of these truths remain to make "Quicksand" a fascinating read, despite the fact that its unique tone is utterly lost in translation.
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Jun'ichirō Tanizakiauteur principaltoutes les éditionscalculé
Ceccatty, René deTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Gotada, LeikoTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Hibbett, HowardTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kanō SanrakuArtiste de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ryôji NakamuraTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Westerhoven, JacquesTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Woestijne, Joost van deConcepteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
ZenoConcepteur de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Films connexes
Épigraphe
Dédicace
Premiers mots
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Do forgive me for bothering you again, but I simply had to see you today--I want you to hear my side of the story, from beginning to end.
Citations
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

Aucun

Sonoko Kakiuchi is a cultured Osaka lady, unfortunately widowed young. But her story is unsettlingly at odds with her image. it is a tale of infatuation and deceit, of eliberate evil. Its theme is humiliation, its victim Sonoko's mild-mannered husband. At is centre - seductive, manipulating, enslaving - is one of Tanizaki's most extraordinary characters, the beautiful and corrupt art student Mitsuko.

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