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Nous, les survivants (2019)

par Tash Aw

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
1537178,451 (3.72)26
Fiction. Literature. Mystery. HTML:

From the author of The Harmony Silk Factory and Five Star Billionaire, a compelling depiction of a man's act of violence, set against the backdrop of Asia in flux

Ah Hock is an ordinary man of simple means. Born and raised in a Malaysian fishing village, he favors stability above all, a preference at odds with his rapidly modernizing surroundings. So what brings him to kill a man?

This question leads a young, privileged journalist to Ah Hock's door. While the victim has been mourned and the killer has served time for the crime, Ah Hock's motive remains unclear, even to himself. His vivid confession unfurls over extensive interviews with the journalist, herself a local whose life has taken a very different course. The process forces both the speaker and his listener to reckon with systems of power, race, and class in a place where success is promised to all yet delivered only to its lucky heirs.

An uncompromising portrait of an outsider navigating a society in transition, Tash Aw's anti-nostalgic tale, We the Survivors, holds its tension to the very end. In the wake of loss and destruction, hope is among the survivors.

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Il arrivait parfois que les travaux sur le port ralentissent et on voyait des migrants affluer en ville à la recherche de quelques journées de labeur temporaire ici ou là, grâce à quiconque accepterait de les employer. Au cours de ces périodes, la ville semblait fonctionner normalement ; autrement dit, une visiteuse comme vous ne remarquerait rien d’inhabituel. Vous verrier les bus et les marchés, les commerçants balayant devant leur porte, des gens assis aux petites cantines de rus en bordure de la chaussée, mais vous ne percevriez pas l’angoisse sous-jacente, la conscience que la ville entière dépendait du commerce avec toutes sortes de sites éloignés, de l’achat et de la vente de produits à des gens dont nous ne saurions jamais rien. Si en Amérique un politicien décide qu’il ne faut plus acheter de gants en latex en Malaisie, subitement, dix fabriques de la région doivent fermer. Les Européens veulent sauver cette putain de planète, alors ils interdisent l’utilisation de l’huile de palme dans les aliments : en l’espace d’un mois, le port entier est à genoux. La vie continue, mais vous sentez qu’elle s’échappe lentement, et vous craignez qu’elle ne revienne jamais. A cause de cette peur, vous vous sentez comme en suspens. De l’extérieur, la vie semble normale, mais intérieurement elle se fige peu à peu.
(p. 321-322, “2 janvier”, Partie 4, “Janvier”).


Un titre énigmatique, que la lecture du livre n’éclaircit pas directement. Qui sont ces survivants ? Ceux, je crois, qui ne vivent pas, qui ne font que survivre. Parce qu’il y a l’indigence, ou l’émigration clandestine, ou le travail physique au-delà du soutenable, et souvent un mélange de tout cela. Le narrateur, qui se raconte à une chercheuse en sciences sociales, a commis un meurtre et a purgé une peine de prison, ce n’est pas divulgâcher que de dire cela car on l’apprend dès les premières pages du livre. Et tout le roman raconte la vie de cet homme, à travers ses propres mots, jusqu’à en arriver à cet événement.
J’ai demandé ce livre sur netgalley, et les éditions Fayard ont été assez aimables pour me permettre de le lire. Ce n’est qu’en le mettant sur ma liseuse que j’y ai vu la phrase d’Edouard Louis faisant la promotion de ce livre, « L’un des plus beaux et plus puissants romans que j’ai ly depuis des années ». N’ayant pas un très bon souvenir de ma seule lecture d’un livre d’Edouard Louis, j’ai eu un peu peur, mais je ne me suis pas démontée et me suis lancée dans cette lecture. Grand bien m’en a pris car ce livre a vraiment quelque chose.
L’écriture est simple, presque sèche, le propos demeure toujours très factuel. Mais c’est dans toute cette sécheresse et cette apparente objectivité des faits que se dit tout cet indicible de pauvreté extrême, de manque de perspective dans la vie, de la médiocrité d’une vie passée à courir après le simple minimum. Le personnage principal n’est pas particulièrement agréable, ce n’est pas mon empathie pour lui qui m’ont fait aimer ce livre, mais bien cette capacité à décrire ces situations tellement difficiles à envisager pour nous dans le confort de nos maisons, protégés derrière les pages d’un livre.
C’est un livre à lire quand on a le cœur bien accroché, non qu’il y ait des descriptions difficiles dans ce livre, ou des événements scabreux. On croise bien sûr un peu de drogue, la question des gangs est effleurée, mais c’est plus la banalité de l’extrême dénuement qui m’a parue difficile à encaisser. Ce livre ne m’a pas laissée indifférente. Il ne cherche ni à être moralisateur ni à proposer quelque leçon ou solution que ce soit, mais il fait réfléchir. La Malaisie n’est pas un pays dont on entend parler tous les jours, pourtant c’est un pays qui exporte beaucoup de ses denrées, notamment la production de ses plantations de palmiers, que l’on traverse dans ce livre. Cela fait réfléchir sur nos actes d’achat, sur comment nous sommes liés à ces situations, qu’on le veuille ou non, combien on est impuissant mais combien il est hypocrite de ne rien faire.
Un livre qui mérite de trouver une large audience. Son auteur m’était inconnu et pourtant je m’aperçois qu’il a déjà un certain lectorat en France et ailleurs. J’espère que ce livre confirmera ce succès, car c’est une expérience de lecture que je ne peux pas qualifier de plaisante, c’est toujours difficile de se sentir remise en question, comme ça, l’air de rien, mais c’est une expérience de lecture enrichissante et déstabilisante, ce qui est pour moi le signe d’un bon livre.
  raton-liseur | Jun 22, 2021 |
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You want to talk to me about life, but all I’ve talked about is failure, as if they’re the same thing, or at least so closely entwined that I can’t separate the two - like the trees you see growing in the half-ruined buildings in the Old Town.
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Derniers mots
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Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
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LCC canonique

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From the author of The Harmony Silk Factory and Five Star Billionaire, a compelling depiction of a man's act of violence, set against the backdrop of Asia in flux

Ah Hock is an ordinary man of simple means. Born and raised in a Malaysian fishing village, he favors stability above all, a preference at odds with his rapidly modernizing surroundings. So what brings him to kill a man?

This question leads a young, privileged journalist to Ah Hock's door. While the victim has been mourned and the killer has served time for the crime, Ah Hock's motive remains unclear, even to himself. His vivid confession unfurls over extensive interviews with the journalist, herself a local whose life has taken a very different course. The process forces both the speaker and his listener to reckon with systems of power, race, and class in a place where success is promised to all yet delivered only to its lucky heirs.

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