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Chargement... Avare (édition 1970)par Molière (Auteur)
Information sur l'oeuvreL'Avare par Molière
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. L'Avare ou l’École du mensonge est une comédie de Molière en 5 actes (comportant respectivement 5, 5, 9, 7 et 6 scènes) et en prose, créée au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Le sujet est fortement inspiré d’une pièce de Plaute intitulée La Marmite. Acte I - L'intrigue se passe à Paris. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise qui est amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante qui souhaite épouser Mariane, une jeune femme vivant chez sa mère sans fortune. Il ne supporte pas que l'avarice de son père contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu’on la découvre et qu'on la lui vole. Suspicieux, il se méfie de tout le monde, même de ses enfants, il va jusqu'à renvoyer La Flèche, le valet de Cléante. Finalement, il leur dévoile ses intentions : il va épouser Mariane, Élise est promise (sans apport de dot) à Anselme, un vieillard, et Cléante est destiné à une veuve. La jeune fille refuse énergiquement, son père demande à Valère de la convaincre. Acte II - Cléante, qui ne peut compter sur son père, a un besoin d'argent de quinze mille écus. La Flèche, son valet, se charge de lui trouver un préteur, un intermédiaire l'informe des conditions qui relèvent de l'usure la plus outrancière. Révolté, il finit par découvrir que l'usurier n'est autre que son père ; une violente dispute les oppose. L'intrigante Frosine entre en scène, elle persuade Harpagon que Mariane est une femme qui préfère les hommes âgés et qu'elle serait disposée à se marier avec lui. L'avare est ennuyé par le manque de fortune de la jeune femme, mais Frosine le convainc qu'une personne pauvre qui ignore les dépenses, ne peut que lui convenir. L'intrigante veut se faire payer de ses services, mais Harpagon élude et s'en va. Acte III - À l'occasion de la signature du contrat de mariage, Harpagon a invité Mariane à dîner. Il sermonne sa domesticité et en particulier Maître Jacques, pour que les dépenses soient limitées. Le cuisinier proteste, l'intendant Valère soutient l'avare et prône l'économie ; une vive algarade s'ensuit au cours de laquelle Maître Jacques reçoit des coups de bâton, et dès lors ne songe plus qu'à se venger. Arrive Frosine qui introduit Mariane dans la maison, nerveuse à l'idée de rencontrer son futur époux. Quand celui-ci paraît, elle est dégoûtée par son physique, c'est à ce moment que Cléante arrive, elle reconnaît le jeune homme qui est l'objet de ses pensées. S'ensuit une conversation entre les amoureux, dans laquelle à mots voilés ils s'avouent leurs sentiments réciproques. Cléante retire une bague de grande valeur du doigt de son père, et l'offre en son nom propre à celle qu'il aime. Harpagon n'a pas véritablement compris la situation. Acte IV - Les deux jeunes amoureux sollicitent Frosine pour qu'elle intervienne auprès du barbon, et qu'il renonce à son mariage insensé. Harpagon surprend son fils en train de baiser la main de Mariane, et conçoit immédiatement des soupçons dont il veut s'assurer. Afin de sonder son fils et connaître ses espoirs, il prétend avoir changé ses projets et renoncé au mariage. Le fils naïf dit tout à son père, son amour pour la jeune fille et son désir de l'épouser ; furieux Harpagon résiste mal à un accès de violence et le maudit. Maître Jacques intervient pour les séparer et les raccommoder : en aparté, il leur fait croire à chacun que l'autre a abandonné la partie. La réconciliation est de courte durée, l'algarade reprend de plus belle et ne cesse qu’à l'arrivée de La Flèche, avec la cassette des dix mille écus d'or, qu'il a lui-même dérobée. Hors de lui, Harpagon promet de trouver le coupable et de le châtier comme il se doit. Acte V - Harpagon demande un commissaire de police afin d'enquêter sur le vol de la cassette et, dans son délire d'avaricieux, il veut faire interroger tous les Parisiens. Par vengeance, Maître Jacques désigne Valère qui arrive à ce moment. On le somme de s'expliquer et de reconnaître son forfait. Malentendu, pensant que ses sentiments pour Élise sont connus, il admet qu'elle est secrètement sa fiancée. Une fois de plus Harpagon comprend avec retard et la fureur le reprend. Anselme, qui doit épouser Élise, entre en scène alors que Valère a commencé le récit de son histoire. Le vieillard comprend que Valère et Mariane sont ses enfants, il était persuadé qu'ils avaient péri dans un naufrage. (Wikipedia) aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialeEst contenu dansBourgeois Gentleman / Imaginary Invalid / Misanthrope / Miser / School for Husbands / School for Wives / Tartuffe par Molière Molière : Tartuffe ; Dom Juan ; Le Misanthrope ; L'Avare ; Le Bourgeois gentilhomme ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire t03 par Molière Bourgeois Gentleman / Imaginary Invalid / Learned Ladies / Misanthrope / Miser / Scapin / School for Wives / Tartuffe par Molière Amphitryon / Bourgeois Gentleman / Dom Juan / Imaginary Invalid / Misanthrope / Miser / Tartuffe par Molière Bourgeous Gentleman / Doctor in Spite of Himself / Imaginary Invalid / Learned Ladies / Misanthrope / Miser / Scapin par Molière Lettre sur le théâtre anglois, avec une traduction de l'Avare, comédie de M. Shadwell, et de la Femme de campagne, comédie de M. Wicherley. T. 1-2 par Pierre-Joseph Fiquet Dubocage The Affected Misses / Don Juan / Tartuffe / The Misanthrope / the Doctor by Compulsion / The Miser / The Tradesman Turned Gentleman / The Learned Ladies par Molière Fait l'objet d'une adaptation dansA inspiréContient un commentaire de texte deContient un guide de lecture pour étudiant
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molire, (1622-1673) est un dramaturge et acteur de th[tre franais. Considr comme l'[me de la Comdie-Franaise, il en est toujours l'auteur le plus jou. Impitoyable pour le pdantisme des faux savants, le mensonge des mdecins ignorants, la prtention des bourgeois enrichis, Molire aime la jeunesse qu'il veut librer des contraintes absurdes. Trs loin des rigueurs de la dvotion ou de l'asctisme, son r?'le de moraliste s'arrte l o il l'a dfini: "Je ne sais s'il n'est pas mieux de travailler rectifier et adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entirement," et son but a d'abord t de "faire rire les honntes gens." Molire dispose d'un grand talent comique. Molire partage, en 1661, le th[tre du Palais-Royal avec la troupe de Domenico Biancolelli, dit Arlequin. Il prsente Dom Garcie de Navarre qui est un chec et L'cole des Maris qui triomphe. La mme anne, Molire emmnage en face du Palais-Royal. Le 17 aot il cre Les F[cheux, sa premire comdie-ballet. Aucune description trouvée dans une bibliothèque
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)842.4Literature French and related languages French drama Classic period 1600–1715Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Acte I - L'intrigue se passe à Paris. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise qui est amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante qui souhaite épouser Mariane, une jeune femme vivant chez sa mère sans fortune. Il ne supporte pas que l'avarice de son père contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu’on la découvre et qu'on la lui vole. Suspicieux, il se méfie de tout le monde, même de ses enfants, il va jusqu'à renvoyer La Flèche, le valet de Cléante. Finalement, il leur dévoile ses intentions : il va épouser Mariane, Élise est promise (sans apport de dot) à Anselme, un vieillard, et Cléante est destiné à une veuve. La jeune fille refuse énergiquement, son père demande à Valère de la convaincre.
Acte II - Cléante, qui ne peut compter sur son père, a un besoin d'argent de quinze mille écus. La Flèche, son valet, se charge de lui trouver un préteur, un intermédiaire l'informe des conditions qui relèvent de l'usure la plus outrancière. Révolté, il finit par découvrir que l'usurier n'est autre que son père ; une violente dispute les oppose. L'intrigante Frosine entre en scène, elle persuade Harpagon que Mariane est une femme qui préfère les hommes âgés et qu'elle serait disposée à se marier avec lui. L'avare est ennuyé par le manque de fortune de la jeune femme, mais Frosine le convainc qu'une personne pauvre qui ignore les dépenses, ne peut que lui convenir. L'intrigante veut se faire payer de ses services, mais Harpagon élude et s'en va.
Acte III - À l'occasion de la signature du contrat de mariage, Harpagon a invité Mariane à dîner. Il sermonne sa domesticité et en particulier Maître Jacques, pour que les dépenses soient limitées. Le cuisinier proteste, l'intendant Valère soutient l'avare et prône l'économie ; une vive algarade s'ensuit au cours de laquelle Maître Jacques reçoit des coups de bâton, et dès lors ne songe plus qu'à se venger. Arrive Frosine qui introduit Mariane dans la maison, nerveuse à l'idée de rencontrer son futur époux. Quand celui-ci paraît, elle est dégoûtée par son physique, c'est à ce moment que Cléante arrive, elle reconnaît le jeune homme qui est l'objet de ses pensées. S'ensuit une conversation entre les amoureux, dans laquelle à mots voilés ils s'avouent leurs sentiments réciproques. Cléante retire une bague de grande valeur du doigt de son père, et l'offre en son nom propre à celle qu'il aime. Harpagon n'a pas véritablement compris la situation.
Acte IV - Les deux jeunes amoureux sollicitent Frosine pour qu'elle intervienne auprès du barbon, et qu'il renonce à son mariage insensé. Harpagon surprend son fils en train de baiser la main de Mariane, et conçoit immédiatement des soupçons dont il veut s'assurer. Afin de sonder son fils et connaître ses espoirs, il prétend avoir changé ses projets et renoncé au mariage. Le fils naïf dit tout à son père, son amour pour la jeune fille et son désir de l'épouser ; furieux Harpagon résiste mal à un accès de violence et le maudit. Maître Jacques intervient pour les séparer et les raccommoder : en aparté, il leur fait croire à chacun que l'autre a abandonné la partie. La réconciliation est de courte durée, l'algarade reprend de plus belle et ne cesse qu’à l'arrivée de La Flèche, avec la cassette des dix mille écus d'or, qu'il a lui-même dérobée. Hors de lui, Harpagon promet de trouver le coupable et de le châtier comme il se doit.
Acte V - Harpagon demande un commissaire de police afin d'enquêter sur le vol de la cassette et, dans son délire d'avaricieux, il veut faire interroger tous les Parisiens. Par vengeance, Maître Jacques désigne Valère qui arrive à ce moment. On le somme de s'expliquer et de reconnaître son forfait. Malentendu, pensant que ses sentiments pour Élise sont connus, il admet qu'elle est secrètement sa fiancée. Une fois de plus Harpagon comprend avec retard et la fureur le reprend. Anselme, qui doit épouser Élise, entre en scène alors que Valère a commencé le récit de son histoire. Le vieillard comprend que Valère et Mariane sont ses enfants, il était persuadé qu'ils avaient péri dans un naufrage. (Wikipedia) ( )