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Chargement... Anges déchus (2003)par Richard K. Morgan
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Ce deuxième roman de Richard Morgan est également le deuxième de la trilogie qu'il a consacré à Takeshi Kovacs, son héros vivant aux vingt-cinquième et vingt-sixième siècles. Si le premier roman, Carbone modifié, s'apparentait à un polar futuriste, celui-ci tient plus du récit de guerre et du roman d'aventure. On retrouve avec plaisir le principe des enveloppes corporelles, utilisées ici essentiellement pour le combat. C'est d'ailleurs la guerre et tous ses travers qui sont au centre des questionnements de l'auteur dans Anges déchus. Mais cela a déjà été abordé par de nombreux auteurs, à l'inverse de la vie éternelle et de ses dérives qui avaient traités dans Carbone modifié. La puissance créatrice de l'auteur, dévoilée dans Carbone modifié, s'exprime moins dans Anges déchus. On est donc en présence, comme souvent pour les deuxièmes romans de trilogies, d'un ouvrage de transition, plus faible que le premier. Espérons que, comme souvent là -aussi, le troisième soit du même niveau que le premier. ( ) Richard Morgan est un nouveau venu dans le cercle pas si restreint des auteurs de Science-Fiction britanniques. Il est parvenu en trois romans à renouveler et remettre au goût du jour le genre du cyberpunk, traditionnellement associé aux années 1980 et de plus en plus considéré comme désuet. Lorsqu’on lit sur le quatrième de couverture d’Anges Déchus que l’auteur a récemment entrepris de passer un bachelor d’Economie du développement, on est peu surpris de la teneur politique de ses ouvrages (dans un genre qui est par tradition un des plus politisés des œuvres de fiction). Takeshi Kovacs, ancien « Diplo » (unité d’élite du Protectorat des Nations Unies) s’est engagé comme mercenaire auprès des Impacteurs de Carrera, gratin des forces armées chargées de combattre le révolutionnaire Kemp sur la planète Sanction IV. Après des années de lutte, la condition des habitants n’a cessé de se dégrader, tout comme la motivation de Takeshi, dont les penchants rebelles et les tendances au rejet de l’autorité sont bien connues des lecteurs du précédent opus de ses aventures. Aussi, lorsqu’un civil s’infiltre dans son camp orbital surprotégé en lui proposant de déserter pour s’associer à une opération juteuse, il n’hésite pas. Takeshi se retrouve mêlé à une opération archéologique majeure, financée par une corporation locale, qui suscite l’envie de tous les intervenants de l’opération. Aussi il ne serait pas surprenant qu’ « on » cherche à s’approprier la découverte de son équipe. Tout comme le précédent volume relatant la vie de Takeshi Kovacs – Carbone Modifié, Anges Déchus fait la part belle aux scènes d’action et à la cinématique des scènes. L’option de Joel Silver (producteur de Matrix) sur ce précédent tome en vue d’une adaptation au cinéma, n’est donc en rien surprenante. Anges Déchus a tendance à mélanger les genres et les influences littéraires et artistiques : hardscience (les équipements futuristes sont décrits avec plus de précision que dans Carbone Modifié), space opera, cyberpunk… L’auteur n’hésite pas à faire quelques clins d’œil évidents aux films de SF, la série Alien en invitée vedette. Si comme pour ses autres romans, Richard Morgan n’omet pas le divertissement, la richesse de l’exposé des thèses politiques soutenues n’est pas omise. On retrouve avec intérêt les prémisses d’une démocratie mondiale où l’importance des nations a semble-t-il beaucoup décru. La résurgence du militarisme fait douter de sa viabilité. Comme dans tout roman de cyberpunk qui se respecte, le capitalisme tient une place peu enviable, mais là où Morgan se distingue c’est dans sa focalisation sur les individus et leurs décisions plutôt que la critique d’un système économique qui n’a – à mon avis – pas sa place dans une fiction. Au final le roman pêche sans doute un peu par son manque d’homogénéité et de clarté, mais il est suffisamment bien écrit et efficace pour justifier sa lecture. Extrait : « La guerre est une histoire d’amour ratée comme une autre. Bien sûr, on a envie de tout arrêter, mais à quel prix ? Et surtout, une fois qu’on s’en est sorti, se sent-on vraiment mieux ? » aucune critique | ajouter une critique
Est contenu dansPrix et récompenses
Fiction.
Science Fiction.
Thriller.
HTML:Welcome back to the brash, brutal new world of the twenty-fifth century: where global politics isn’t just for planet Earth anymore; and where death is just a break in the action, thanks to the techno-miracle that can preserve human consciousness and download it into one new body after another. Cynical, quick-on-the-trigger Takeshi Kovacs, the ex-U.N. envoy turned private eye, has changed careers, and bodies, once more . . . trading sleuthing for soldiering as a warrior-for-hire, and helping a far-flung planet’s government put down a bloody revolution. But when it comes to taking sides, the only one Kovacs is ever really on is his own. So when a rogue pilot and a sleazy corporate fat cat offer him a lucrative role in a treacherous treasure hunt, he’s only too happy to go AWOL with a band of resurrected soldiers of fortune. All that stands between them and the ancient alien spacecraft they mean to salvage are a massacred city bathed in deadly radiation, unleashed nanotechnolgy with a million ways to kill, and whatever surprises the highly advanced Martian race may have in store. But armed with his genetically engineered instincts, and his trusty twin Kalashnikovs, Takeshi is ready to take on anything—and let the devil take whoever’s left behind. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.6Literature English (North America) American fiction 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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