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Chargement... Du côté de chez Swann (1918)par Marcel Proust
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Commençons par une paraphrase simplette : "longtemps, j'ai hésité à lire Marcel Proust". J'observais l'auteur de loin, examinait de temps à autre la brique de papier qu'est la Recherche, tentait à plusieurs reprises de me lancer dans l'aventure en sentant bien vite au bout de quelques pages le découragement me faire fermer cette "cathédrale de la mémoire". Cela a duré bien des années et j'ai changé d'approche. Je me suis mis à lire ce qu'il y avait autour de Proust, lire sur l'auteur pour connaître l'oeuvre, faire du Sainte-Beuve en quelque sorte. J'ai aussi vu des films, lu des critiques, des présentations de personnages. Et puis je me suis lancé, mais pas en lecture, en audio avec l'excellent travail fait par les éditions THELEME. Les deux premiers volumes sont passés ainsi d'une traite, sans avoir eu le temps de bien les apprécier. Cela a été ma première surprise avec Proust. Ses phrases, entendues, sont sur le ton d'une conversation toute simple et toute fluide au cours de laquelle l'auteur vous emmène, sans même vous en rendiez compte, sur le terrain qui est le sien. Entendre Proust est une expérience à faire car on se rend compte que ses phrases sont, certes longues, mais d'une simplicité désarmante. On me disait Proust compliqué, dur à suivre. Rien de tout cela ne m'est arrivé une fois que j'ai accepté de me laisser guider par l'auteur dans le méandre de sa conversation. Je pensais trouver des mots compliqués, même pas. Proust s'exprime avec un vocabulaire très simple et compréhensible par tous. Ses phrases sont finalement très simples mais il faut suivre l'enchaînement des propositions et la succession des métaphores. Marcel Proust est le prince des métaphores, qui collent littéralement à son style. Partant de là, j'étais vaincu et tombé, comme beaucoup d'autres, sous le charme de cet auteur qui nous recréé un monde. Il ne nous explique pas ce monde aristocrate ou bourgeois, il le recrée de l'intérieur, en nous faisant vivre très intimement ses sensations. Là, la magie proustienne est formidable car à plus de 100 ans de distance, ses descriptions m'ont parfaitement rendu palpable des sensations que j'avais eues il y a bien des années. La madeleine, ce n'est pas le petit gâteau de l'auteur, c'est bel et bien son bouquin. Ce premier volume est formidable dans son début. Là où je calais auparavant, c'est avec le roman dans le roman "un amour de Swann", sorte de résumé dense de ce que sera l'intégralité de la Recherche et exprimé à la troisième personne, fort logiquement. Marcel Proust, en mettant dans le premier volume les souvenirs d'enfance et les affres de jalousie d'un homme adulte, n'a pas ménagé son lecteur. Mais une fois que cette barre est passée, la navigation devient plus paisible et on s'en va vers la lumière des plages normandes que l'on retrouvera dans le tome suivant. Comment faciliter la lecture de Proust ? Je fais avec cet auteur ce que je ne fais pas avec d'autres, et cela est lié à son style très particulier : je suis parfois avec le doigt, comme les jeunes enfants, et souvent, je me surprends à lire en subvocalisation, en remuant les lèvres, afin de retrouver dans ma bouche la rythmique de la conversation proustienne et aider mon cerveau par les mouvements de mes lèvres. Lire Proust est aussi un exercice proustien de retour vers l'enfance. Il faut réapprendre à lire ! Bien lire est aussi important que bien écrire pour des lecteurs et il faut accepter que ce qu'on lisait sans doute parfois rapidement avec ses yeux pour d'autres auteurs, nécessite avec Proust de réapprendre le temps de la lecture, et d'apprivoiser ainsi cette manipulation du temps et de la mémoire qu'il nous propose. J'ai débuté en audio, je poursuis en Folio, mais je finirai très certainement en Pléiade. A la Recherche du Temps Perdu est avant tout l'histoire d'une conscience, des progrès d'un individu qui, d'abord plongé dans la vie, et dans la vie souvent la plus superficielle, découvre sa vocation et du même coup ce qui lui paraît être la véritable signification de la vie. Mais si le sujet du livre est plutôt abstrait, les illustrations en sont extraordinairement concrètes. C'est d'abord les souvenirs de Combray, où l'enfant s'est formé ou déformé, avec les admirables paysages qu'on lira dans ce volume. La topographie des environs de Combray est élevée par Proust à la hauteur d'un symbolisme spatial. Deux " côtés ", comme on dit à la campagne, le côté de Guermantes et le côté de Méséglise, représentent deux directions de sa vie sentimentale et sociale. Ces deux côtés paraissent sans communication possible à ses yeux d'enfant. Mais de même que pour les grandes personnes Méséglise est à quelques kilomètres de Combray, de même, beaucoup plus tard, la rencontre dans un salon de Mlle de Saint-Loup, fille de Robert de Saint-Loup (côté de Guermantes) et de Gilberte Swann (côté de Méséglise) révèle au narrateur qu'au point de vue social il n:y a pas loin non plus de l'un à l'autre. Un Amour de Swann est composé avec des souvenirs à la deuxième puissance, des souvenirs ayant été racontés au narrateur. L'amour de Swann, l'homme le plus élégant de sa génération, l'amateur délicat et supérieurement intelligent, pour une femme sans valeur et dont il n'aime même pas le type, est analysé dans un récit plus ramassé que les autres récits de Proust. Un Amour de Swann est d'une très grande importance dans l’oeuvre, car ce récit est destiné à présenter un modèle de l'amour qui, de l'aveu même du narrateur, devait avoir une influence particulière sur l'idée que celui?ci allait se faire de l'amour, et par suite sur sa conduite ne amour. On y trouve aussi le premier tableau comique du " petit clan " des Verdurin, riches bourgeois entichés de bohème et dédai,gneux, jusqu'à nouvel ordre, des gens du monde.
Als we nu vanuit het microniveau van deze ene zin extrapoleren naar het geheel van dit eerste deel van de Recherche, kan volgens mij de conclusie niet anders luiden dan dat deze vertaling van Martin de Haan en Rokus Hofstede – maar dat gold ook voor die van Thérèse Cornips – bijzonder overtuigend is. Het accent ligt bij hen op vernederlandsing, maar de getrouwheid, zeker ook aan Prousts subtiele humor en ‘dubbelzinnige glimlach’, blijft steeds optimaal. Daarbij bereiken ze in de dialogen, iets wat hier totaal onderbelicht is gebleven, een grote levendigheid die Proust volkomen recht doet. Maarten 't Hart bespreekt de nieuwe vertaling van Swanns kant van Marcel Proust. De NRC meldde dat het een slordige vertaling zou zijn. Maarten 't Hart is het daar niet mee eens. Zij is soepeler dan de vroegere vertaling en daardoor prettiger leesbaar. Toch is Swanns kant op een aanwinst, want de lezer heeft nu meer te kiezen: het idioom van De Haan en Hofstede is eigentijdser dan dat van hun voorgangers. Ze schrijven ‘kletspraatjes’ waar Thérèse Cornips, met haar voorkeur voor het schilderachtige, ‘palavers’ schrijft. Proust lezen is al zo’n onalledaagse ervaring (door die lange zinnen, maar ook doordat het verhaal zich in hoge Parijse kringen rond 1900 afspeelt) dat zijn taalgebruik, althans op plaatsen waar het niet gemarkeerd is door een eigenzinnige woordkeus, beter niet te barok vertaald kan worden. Dat gebeurt wel vaker, dat lezers die hartstochtelijk van Proust houden, zich over een vertaling opwinden; op zichzelf is daar niets mis mee. Maar formuleringen die me de wenkbrauwen deden fronsen werden me vervolgens door mijn ergernis voorgespiegeld als onzorgvuldigheden – en dat terwijl de vertalers nu juist uiterst accuraat, daarvan ben ik inmiddels wel overtuigd, te werk zijn gegaan. Verder komen kleine foutjes in elke tekst voor, het is kinderachtig voor een criticus om daar zelfs maar over te beginnen. Ik ben klaar om me te laten bedwelmen door de rest van de cyclus. Ik ben klaar om meer tijd te nemen dit eerste deel te herlezen om Proust dieper te doorgronden, zelfs in zijn meest slaapverwekkende proza, slaap is per slot van rekening ook een vorm van bedwelming. Je suis un proustien. Appartient à la sérieAppartient à la série éditorialeBiblioteca Folha (25) Everyman's Library New Series (250.1) Gallimard, Folio (85-1924) — 20 plus Gallimard, Folio Classique (1921) Limited Editions Club (S:22.12) Modern Library (59) Penguin Books (1244) Perpetua reeks (68) suhrkamp taschenbuch (0644) A tot vent (714) Est contenu dansA la recherche du temps perdu, volume 1 : Quid de Marcel Proust, suivi de "Du Côté de chez Swann" et "A l'ombre des je par Marcel Proust ContientCombray par Marcel Proust Fait l'objet d'une adaptation dansContient un commentaire de texte deContient un guide de lecture pour étudiantPrix et récompensesDistinctionsListes notables
Du cote de chez Swann est un roman de Marcel Proust, c'est le premier volume de A la recherche du temps perdu. Il est compose de trois parties, dont les titres sont: Combray, Un amour de Swann et Nom de pays: le nom. Aucune description trouvée dans une bibliothèque
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> Nicolas (Amazon) : https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/R38TFBBDW1MHNE?ref=pf_vv_at_pdctrvw_sr...
> « Notre personnalité sociale est une création
de la pensée des autres. »
—Marcel Proust, A la recherche du temps perdu.
> À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, par Marcel Proust. — Roman de formation de l'écrivain en devenir «Le narrateur voit défiler de sa chambre le ciel, et ses teintes changeantes jour après jour. Il découvre aussi la fête et l'ivresse au restaurant de Rivebelle. Quant aux jeunes filles pour lesquelles son intérêt s'éveille, et qu'il se contente encore d'observer de loin, il ne les délaisse bientôt plus que pour visiter ce peintre célèbre, Elstir, dont le travail le fascine. Un jour, son ami Saint-Loup quitte Balbec, et c'est Elstir qui, après lui avoir fait découvrir l'art, lui fait découvrir l'amour en lui présentant Albertine.»
-- C'est beaucoup plus que le célèbre passage "Longtemps, je me suis couché de bonne heure" ou l'épisode des madeleines auquel on le réduit trop souvent… C'est une vision unique qui nous fait voir la beauté – et la douleur – sous un autre angle.
—Vicky Bernard (ICI.Radio-Canada.ca)