Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.
Résultats trouvés sur Google Books
Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
bookwoman247: This is a mystery involving Richard III and the two princes in the tower, and seems to have garnered a bit of respect. It's a great read on its own, and would make a great companion read to Shakespeare's Richard III.
M_Clark: This book by Stephen Greenblatt explains the political ideas of Shakespeare in a wonderfully readable book. Although many of the plays are discussed, he provides a great explanation to Henry VI and Richard III.
M_Clark: I recently reread Richard III after reading Henry VI, part 3 and enjoyed it much more. First, the characters are more familiar since they play prominent roles in Henry VI. Second, the future Richard III begins his scheming in Henry VI, party 3.
Ma conscience a mille langues, et chaque langue raconte une histoire, et chaque histoire me condamne comme scélérat. Le parjure, le parjure, au plus haut degré, le meurtre, le meurtre cruel, au plus atroce degré, tous les crimes, poussés au suprême degré, se pressent à la barre criant tous : Coupable ! coupable ! (Acte V, Scène 3).
J’aborde avec cette pièce les tragédies historiques de Shakespeare. On est loin des trois unités de lieu, de temps et d’action prônées par le théâtre classique puisque la pièce balaie les trois courtes années du règne de ce roi, qui sera le dernier perdant de la guerre des Deux Roses et le dernier représentant de la dynastie des Plantagenêts à régner sur l’Angleterre entre 1483 et 1485. Shakespeare écrit donc cette pièce à peu près un siècle après les évènements, alors qu’est sur le trône la dernière représentante de la dynastie des Tudors, qui avait mis fin au règne de Richard III. Il n’est donc pas exclu que Shakespeare soit influencé par l’historiographie de son temps, qui aime à faire de ce roi un personnage noir (à juste titre si l’on prend pour argent comptant tous les crimes dont il est accusé), mais l’important n’est pas dans la vérité historique de cette pièce. C’est une pièce qui surtout montre l’archétype du mal, ou de la soif de pouvoir, ou des deux, l’un allant rarement sans l’autre. Richard III ne recule devant rien pour atteindre la couronne. Ni les meurtres de ceux qui sont avant lui dans l’ordre de succession au trône, ni la trahison ou le parjure. Qu’importe les moyens, tout justifie la fin. Mais si je parle d’archétype du mal, c’est parce que le plus marquant dans le personnage de Richard III est probablement le fait qu’il assume sa soif de pouvoir et la noirceur tant de ses actes que de lui-même. Il se sait mauvais, ne se le cache pas et vit en conséquence. Personnage fascinant sur lequel aucune morale ne peut avoir prise. Et si l’histoire ne semble au spectateur qu’un éternel recommencement, Richard III chutant de la même façon qu’il a fait chuter son prédécesseur, cela ne rend le propos de Shakespeare que plus sombre, excluant les petits que nous sommes de ces sphères bien trop entières pour que les caractères mitigés que nous sommes puissent y avoir leur place et, surtout, montrant que Richard III n’est finalement pas le seul à être aussi noir. Il a les honneurs de cette pièce et passera donc à la postérité comme l’image même du tyran, mais celui qui était avant et celui qui vint après lui ne furent pas mieux. Comprenne qui voudra.
' Ma conscience a mille langues, et chaque langue raconte une histoire, et chaque histoire me condamne comme scélérat. Le parjure, le parjure, au plus haut degré, le meurtre, le meurtre cruel, au plus atroce degré, tous les crimes, poussés au suprême degré, se pressent à la barre criant tous Coupable ! coupable ! ' O roi criminel, maître des cruautés et des traîtrises, la démesure de ton ambition t'a fait commettre les pires violences. Souviens-toi de tes victimes, le roi Henry VI, Clarence, son frère, les deux jeunes innocents exécutés dans la tour de Londres, Buckingham et tant d'autres ; crains leur vengeance, car après le crime vient le châtiment, Marguerite l'a prédit... ( )
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
Now is the winter of our discontent Made glorious summer by this son of York, And all the clouds that loured upon our house In the deep bosom of the ocean buried.
Citations
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
An honest tale speeds best, being plainly told.
True hope is swift, and flies with swallow's wings;
Kings it makes gods, and meaner creatures kings.
A horse! a horse! my kingdom for a horse!
Derniers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
Richmond (Henry VII): Now Civil wounds are stopped, Peace lives again;
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
This work is for the complete King Richard III only. Do not combine this work with abridgements, adaptations or "simplifications" (such as "Shakespeare Made Easy"), Cliffs Notes or similar study guides, or anything else that does not contain the full text. Do not include any video recordings. Additionally, do not combine this with other plays.
Directeur(-trice)(s) de publication
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
(Acte V, Scène 3).
J’aborde avec cette pièce les tragédies historiques de Shakespeare. On est loin des trois unités de lieu, de temps et d’action prônées par le théâtre classique puisque la pièce balaie les trois courtes années du règne de ce roi, qui sera le dernier perdant de la guerre des Deux Roses et le dernier représentant de la dynastie des Plantagenêts à régner sur l’Angleterre entre 1483 et 1485. Shakespeare écrit donc cette pièce à peu près un siècle après les évènements, alors qu’est sur le trône la dernière représentante de la dynastie des Tudors, qui avait mis fin au règne de Richard III. Il n’est donc pas exclu que Shakespeare soit influencé par l’historiographie de son temps, qui aime à faire de ce roi un personnage noir (à juste titre si l’on prend pour argent comptant tous les crimes dont il est accusé), mais l’important n’est pas dans la vérité historique de cette pièce.
C’est une pièce qui surtout montre l’archétype du mal, ou de la soif de pouvoir, ou des deux, l’un allant rarement sans l’autre. Richard III ne recule devant rien pour atteindre la couronne. Ni les meurtres de ceux qui sont avant lui dans l’ordre de succession au trône, ni la trahison ou le parjure. Qu’importe les moyens, tout justifie la fin. Mais si je parle d’archétype du mal, c’est parce que le plus marquant dans le personnage de Richard III est probablement le fait qu’il assume sa soif de pouvoir et la noirceur tant de ses actes que de lui-même. Il se sait mauvais, ne se le cache pas et vit en conséquence. Personnage fascinant sur lequel aucune morale ne peut avoir prise. Et si l’histoire ne semble au spectateur qu’un éternel recommencement, Richard III chutant de la même façon qu’il a fait chuter son prédécesseur, cela ne rend le propos de Shakespeare que plus sombre, excluant les petits que nous sommes de ces sphères bien trop entières pour que les caractères mitigés que nous sommes puissent y avoir leur place et, surtout, montrant que Richard III n’est finalement pas le seul à être aussi noir. Il a les honneurs de cette pièce et passera donc à la postérité comme l’image même du tyran, mais celui qui était avant et celui qui vint après lui ne furent pas mieux. Comprenne qui voudra.