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Dom Juan

par Molière

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1,0071420,550 (3.65)13
Extrait : ""DON JUAN : Quoi ? tu veux qu'on se lie a demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'e tre fide le, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'e tre mort de s sa jeunesse a toutes les autres beaute s qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non : la constance n'est bonne que pour des ridicules.""… (plus d'informations)
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C’est pas mal, quand les enfants grandissent, de voir ce qu’ils ont à lire pour les cours de français. On redécouvre des classiques avec un regard d’adulte, ou bien on peut en profiter pour combler des lacunes. C’est ce dernier cas de figure qui s’est présenté lors des dernières vacances scolaires, quand P’tit Raton est revenu du lycée en devant lire Dom Juan de Molière, un monument que je n’avais jamais lu. Nous avons en fait commencé par le regarder à la télé, dans une mise en scène de Jacques Lassalle pour la Comédie Française en 2002. Le texte m’a paru tellement dense et la pièce riche et complexe qui je l’ai tout de suite lue, dans une collection Bordas de ma mère que j’affectionne particulièrement pour son appareil critique à la fois accessible et fouillé (comme quoi, dans la famille raton, la lecture est une question qui traverse les générations…).
C’est amusant de voir que cette pièce, probablement écrite assez rapidement, n’était pas particulièrement prisée de Molière et que d’ailleurs elle a mis plusieurs siècles avant de devenir un classique. Comme à son habitude, Molière reprend ici un thème à la mode : on peut remonter jusqu’à Tirso de Molina, mais Molière était plus influencé par le théâtre italien et national, et l’on trouve des pièces quasi contemporaines de Molière dont il s’est largement inspiré. Mais il a su réagencer les scènes, créer des effets dramatiques, resserrer ou développer là où il fallait pour rendre cette pièce tellement riche que ma lecture même attentive et mon visionnage ne me permettent pas d’en faire le tour.
Mais surtout, je me suis aperçue à quel point je ne connaissais pas le mythe de Don Juan et à quel point j’en avais une vision tronquée. Certes, Don Juan séduit les femmes et l’on voit bien que c’est la conquête qui lui plaît, une fois son but atteint, il se désintéresse et se détourne de sa proie. Mais cela n’est que la partie émergée de l’iceberg (c’est d’ailleurs probablement plus le peu de cas qu’il fait du sacrement du mariage qui est sacrilège que le fait de vouloir séduire toutes les femmes), ce qui m’a fascinée dans cette œuvre qui date de 1665, c’est la réflexion sur l’athéisme, qui m’a semblé avoir des résonances chez les philosophes des Lumières, et surtout la mise en scène de la liberté.
Car Don Juan se veut un être libre, une liberté totale, qui n’est entravée par aucune convention sociale ni morale. Que ce soit l’honneur, les liens familiaux, la religion, rien ne peut avoir raison de lui et se mettre en travers de sa soif de vivre et de jouir à sa guise. En un sens, il m’a fait penser à Sade, qui un siècle ou deux plus tard et qui lui aussi, par ses excès, cherche à mettre en application une vision entière de la liberté. C’est certes une liberté de riche et de puissant, une liberté dont seul un dominateur peut jouir, mais remis dans le contexte de l’époque et en se souvenant de qui était le public de cette pièce, c’est un propos qui fait mouche, tant hier qu’aujourd’hui.
Dom Juan est donc pour moi une pièce assez dérangeante, autant qu’elle est exaltante. Elle dit l’ivresse de la liberté absolue, de l’individualisme porté à son paroxysme en même temps qu’elle en dit les inévitables limites et les impasses. C’est une pièce très riche, peut-être plus riche que les autres œuvres de Molière et cela, est-ce cela le génie, malgré la rapidité avec laquelle Molière semble l’avoir écrite. Une pièce que j’espère pouvoir aller voir sur scène un jour, et même peut-être à plusieurs reprises.
  raton-liseur | Apr 7, 2023 |
> Par Adrian (Laculturegenerale.com) : Les 150 classiques de la littérature française qu’il faut avoir lus !
07/05/2017 - Dom Juan, l’homme qui défie le ciel ! Assurément, cette pièce jure dans le répertoire de Molière. Elle fut d’ailleurs officieusement censurée. Il faudra attendre la moitié du XIXe siècle pour que la Comédie-Française la joue de nouveau ! Il y a en effet matière à scandale. Ce révolté, qui multiplie les conquêtes amoureuses, refuse de se repentir et finit par subir le châtiment divin…sans qu’il soit vraiment condamné.
  Joop-le-philosophe | Jan 26, 2019 |
La pièce est la parfaite illustration de l'expression 'être un vrai Dom Juan'. Ce n'est pas un compliment, c'est certain.

Le personnage n'a aucune qualité permettant de lui trouver une grace quelconque. Molière n'y va pas avec le dos de la cuillière pour critiquer l'hypocrisie des 'honnêtes' gens se cachant de leurs méfaits sous couverts de sainteté.

Est-ce qu'on peut lui reprocher d'avoir forcé un peu trop le trait ?

Je ne pense pas relire la pièce de si tôt mais je suis contente de connaitre l'origine de l'archétype. ( )
  electrice | Feb 26, 2013 |
Dom Juan ou le Festin de pierre est une comédie de Molière en cinq actes (comportant respectivement trois, cinq, cinq, huit et six scènes) et en prose jouée pour la première fois le 15 février 1665 au Théâtre du Palais-Royal.
Résumé : Cette pièce relate la vie d'un personnage infidèle, séducteur, libertin blasphémateur, être de l'inconstance et du mouvement. Dom Juan, jeune noble vivant en Sicile accompagné de son fidèle valet Sganarelle, accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Seule la séduction l'intéresse et les jeunes femmes sont bafouées et déshonorées après que le beau seigneur en a décidé. Mais l'une d'entre elles, Done Elvire, va lui donner bien du fil à retordre avec, entre autres, la venue de ses deux frères en Sicile pour trouver Dom Juan et le punir de l'affront commis à leur égard : en effet, Dom Juan a enlevé Done Elvire d'un couvent afin de l'épouser, puis l'a abandonnée. Ses conquêtes lui valent certaines inimitiés et certains duels auxquels il ne se dérobe pas. Il affiche un certain cynisme dans les relations avec ses proches, notamment avec son père (Dom Louis) et remet en cause les conditions chrétiennes mais également sociales, son libertinage symbolisant son indépendance. Il aime les défis, jusqu'à celui de la fin : le repas avec la statue du Commandeur, que Dom Juan avait tué auparavant, qui l'emportera dans les flammes de l'enfer. Dans son récit, Molière a créé un personnage ayant tous les vices de son époque mais en expliquant ses buts, ses convictions et ses raisonnements. (Wikipedia) ( )
  vdb | Jan 9, 2011 |
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MolièreAuteurauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Couton, GeorgesSous la direction deauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Howarth, W. D.Directeur de publicationauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Lejealle, LéonIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Lunari, LuigiTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Marel, Anne-Marie HContributeurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Marel, HenriIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Nelson, RichardTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Wilbur, RichardTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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Extrait : ""DON JUAN : Quoi ? tu veux qu'on se lie a demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'e tre fide le, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'e tre mort de s sa jeunesse a toutes les autres beaute s qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non : la constance n'est bonne que pour des ridicules.""

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Description du livre
Dom Juan, jeune noble vivant en Sicile accompagné de son fidèle valet Sganarelle, accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Seule la séduction l'intéresse et les jeunes femmes sont bafouées et déshonorées après que le beau seigneur en a décidé. Mais l'une d'entre elles, Done Elvire, va lui donner bien du fil à retordre avec, entre autres, la venue de ses deux frères en Sicile pour trouver Dom Juan et le punir de l'affront commis à leur égard : en effet, Dom Juan a enlevé Done Elvire d'un couvent afin de l'épouser, puis l'a abandonnée. Ses conquêtes lui valent certaines inimitiés et certains duels auxquels il ne se dérobe pas. Il affiche un certain cynisme dans les relations avec ses proches, notamment avec son père (Dom Louis) et remet en cause les conditions chrétiennes mais également sociales, son libertinage symbolisant son indépendance. Il aime les défis, jusqu'à celui de la fin : le repas avec la Statue du Commandeur, que Dom Juan avait tué auparavant, qui l'emportera dans les flammes de l'Enfer. Dans son récit, Molière a créé un personnage ayant tous les vices de son époque mais en expliquant ses buts, ses convictions et ses raisonnements.
Résumé sous forme de haïku

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