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Suite au meurtre de toute la famille, enfants compris, d'un avocat algérien proche du FLN en plein Paris, trois hommes très dissemblables vont, chacun de leur côté puis en s'aidant les uns les autres, tenter de retrouver le (ou les) coupable(s). Un jeune flic un peu naïf, un petit trafiquant corse, un tueur à gages atypique, tous sont sympathiques malgré leur côté sombre. Flics ou barbouzes racistes, hiérarchie pourrie, tout le monde préférerait qu'on enterre cette enquête et va tenter de le faire. Il faudra 3 ans, des compromissions, d'autres morts, des attentats pour tenter de punir ce massacre. C'est documenté, avec ce qu'il faut de liberté pour le romanesque, noir, pas ennuyeux (quelques longueurs vers la fin cependant ) et remarquablement écrit. ( )
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« Aujourd'hui, la France n'est pas loin d'avoir une angoisse postcoloniale comparable aux angoisses décolonisatrices qu'elle a connues. Une partie de l'opinion française n'aime pas regarder son passé colonial. Et, au fond, on peut dire que c'est d'une certaine façon normal qu'un Français de cinquante ans ou a fortiori plus jeune ne se sente aucune responsabilité dans les crimes qui ont été commis à cette époque. Mais l'histoire d'un peuple est globale. Elle est l'histoire des générations d'avant. Or, [aujourd'hui,] dans des zones urbaines socialement défavorisées, on rencontre non pas exclusivement mais principalement des populations originaires de nos anciennes colonies. Et c'est dans ces populations d'origine postcoloniale que l'on trouve des victimes de toute nature : des victimes du colonialisme de jadis, des victimes de la ségrégation d'aujourd'hui. » Pierre Joxe Interview au Bondy Blog, 21 mars 2016
Dédicace
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À ma grand-mère, Gigi, pour le goût de la lecture, même à plus de 95 ans. À ma fille Nelle, qui devra patienter encore un peu pour lire ce (et son) livre. À Amélie, pour sa présence, ses encouragements et tout le reste.
Premiers mots
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Le désert est devenu mon ami. Oui, je sais, c'est étrange. Nous avons grandi en ville, au bord de la mer et à l'ombre des orangers. Et pourtant, depuis que j'arpente le sable et la pierraille, depuis que je marche la journée sous l'astre solaire et que je dors la nuit sous trois couvertures pour me protéger du froid, depuis que j'ai abandonné le goudron pour les pistes, je suis tombé amoureux de cette terre aride et asséchée qui compose une grande partie de notre pays. Oui, notre pays. De droit et d'héritage.
Citations
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"Blanchard commençait à saisir. Son esprit moulinait de nouveau. Une famille entière trucidée dans Paris à cinq cent mètres du quai des orfèvres, c'était mauvais. Une famille franco-algérienne, ç compliquait les choses. Une épouse avec un tel pedigree, ça attirait les ennuis. Un avocat descendu, ça suscitait des questions. Un avocat descendu qui bosse avec le FLN, ça pouvait être bon ou mauvais, selon qui l'avait refroidi. Ça devenait politique. Un frère qui n'était pas censé être là, ça soulevait des interrogations…Bref, un beau bordel."
"Les politicards qui nous gouvernent n'ont pas de principes ! De Gaulle est revenu aux affaires, porté par des médiocres et des minables. Il a choisi de les garder à ses côtés, il s'est entouré de requins au nom de la raison d'État ! Il a accepté de pardonner et de fermer les yeux parce qu'il a une haute idée de la France. Une plus haute idée que moi en tout cas. Papon aurait dû être fusillé à la Libération ! Et maintenant on lui a confié la police de Paris."
"Ce qui se passait dans les vespasiennes parisiennes avait vocation à rester dans les vespasiennes parisiennes"
"En dépit de ces récentes lectures, Volkstrom n'était pas doté d'une grande culture politique. Mais il avait suffisamment bourlingué dans les arrière-cours du pouvoir pour comprendre que la période s'apparentait à une vaste tambouille où les affiliations d'autrefois comptaient moins que les combats tactiques du moment. Gaullistes at anti-gaullistes se claquaient la bise. Des résistants farouches faisaient bras dessus bras dessous avec des collabos. Fachos, poujadistes et nostalgiques de Vichy étaient recyclés dans l'administration ou l'Assemblée Nationale, avec la bénédiction de leurs anciens adversaires."