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Fedra par Jean Racine
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Fedra (édition 2005)

par Jean Racine, Jon Fosse, Svante Aulis Löwenborg

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
1,970288,326 (3.84)23
En 1677, Ph dre, la derni re grande trag die de Racine, met en sc ne la mythique descente aux enfers d'une incomprise. Vou e au malheur par son h r dit , Ph dre aime sans espoir son beau-fils Hippolyte. Lorsque son mari, Th s e, revient, il envoie injustement son fils la mort. On assiste alors l'empoisonnement d'une femme la fois innocente et coupable. Ironie tragique qui d montre quel point l'amour peut se vivre comme une mal diction.… (plus d'informations)
Membre:GingerbreadMan
Titre:Fedra
Auteurs:Jean Racine
Autres auteurs:Jon Fosse, Svante Aulis Löwenborg
Info:Stockholm : Colombine teaterförlag, 2005
Collections:Votre bibliothèque, Drama
Évaluation:
Mots-clés:classic, french-classic drama

Information sur l'oeuvre

Phèdre par Jean Racine (Author)

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5 sur 5
> Par Adrian (Laculturegenerale.com) : Les 150 classiques de la littérature française qu’il faut avoir lus !
07/05/2017 - Vantée par l’auteur précédent dans sa VII Épitre. Phèdre, une pièce maîtresse de Racine, met en scène la passion interdite, que vient sceller le crime puis couronner la culpabilité.
« Tu vas ouïr le comble des horreurs.
J’aime…à ce nom fatal, je tremble, je frissonne. »
Pourraient aussi figurer sur cette liste Britannicus (1669), Bérénice (1670), Iphigénie (1674)…
  Joop-le-philosophe | Jan 26, 2019 |
Quelle peau de vache !... J’explore depuis quelques mois, au rythme d’une pièce tous les deux ou trois mois, les tragédies de Racine, et c’est véritablement un voyage intéressant. J’avais gardé de mes années de collège que toutes les tragédies se ressemblaient : de hauts sentiments, tout le monde qui meurt à la fin, et l’impression d’un incroyable gâchis. En fait il n’en est rien, et même si l’on retrouve des similarités entre certaines pièces, il y a très souvent du nouveau, des personnages parfois plus complexes qu’il n’y paraît, et, pour revenir à la pièce qui m’occupe aujourd’hui, bien plus de bassesse que ce que je pensais.
Parce que Phèdre, vraiment, c’est une peau de vache. Non contente d’avoir laissé Thésée abandonner sa sœur à son profit (mais ça c’est une autre histoire), elle tombe amoureuse de son beau-fils. Là encore, vous me direz, rien de si répréhensible. On crie à l’inceste, mais après tout, génétiquement, Hippolyte ne lui est rien. Là où cela devient plus problématique à mon avis, c’est quand elle refuse d’assumer ses actes. Qu’elle fasse chasser Hippolyte pour ne pas succomber à cette passion coupable, pourquoi pas. Mais qu’elle laisse Œnone faire le sale boulot à sa place, colporter des ragots, salir la réputation d’un autre, et elle l’en accuse après, se lavant de toute faute. Lorsque l’aveu final vient, c’est avec le suicide, et il est trop tard, toutes les vies, coupables ou innocentes, sont indistinctement brisées.
J’ai été étonnée de cette pièce qui prend le nom d’un personnage certes hautement tragique, tourmenté à souhait, mais qui, par ses atermoiements et ses faiblesses, entraîne dans sa chute tant d’innocents et se rend odieux aux yeux du spectateur. Phèdre est exécrable, et c’est la première fois que je rencontre ce type de personnage chez Racine. Il était assez satisfait de cette pièce, ce n’est pas ma préférée, mais encore une fois, elle a déstabilisé mes certitudes simplistes sur les tragédies et les grands tragédiens de notre passé, et ce fut avec un grand intérêt que j’ai suivi les hésitations et les bassesses de cette femme, certes victime des dieux et de son illustre généalogie, mais aussi et surtout victime d’elle-même.
  raton-liseur | Oct 22, 2018 |
Lorsque je suis arrivé au terme de cette pièce, je n'ai eu qu'une seule envie : la recommencer pour mieux l'apprécier. Si la langue utilisée par Racine est riche et mérite de s'y arrêter pour la savourer, la densité des personnages et leurs interactions n'est pas en reste. Phèdre est une personne très complexe, prise dans un réseau de contradictions qui ne peut se résoudre qu'avec la mort. Elle y est poussée déjà par un tempérament naturel pessimiste mais aussi par Oenone, qui n'est que son côté obscur. Face à Phèdre, Hyppolyte, franc comme l'or, cherchant l'amour mais surtout pas celui de sa belle-mère, formant avec Aricie un couple en devenir qui n'aurait que la gloire future en partage si le destin fatal ne se collait pas à leurs pas. Et Thésée, massif, hautain, reconnaissant trop tard ses erreurs, croyant asservir les dieux mais ne ramassant que la mort comme salaire.

Tous ces personnages sont traités avec une grande économie de moyens et de mots par Racine. Mis à part le monologue de Théramène dans lequel il fait récit de l'apparition du monstre, apparition surnaturelle très baroque, la pièce est chargée d'une menace psychologique lourde pesant sur la tête des protagonistes, lui donnant une tonalité très moderne. Phèdre est un soleil noir qui traîne son malheur de ne pas être aimée et qui en veut à tout son entourage. C'est tragique, c'est tout.

L'édition des classiques Larousse est toujours aussi impeccable : documentation fournie, bon dossier, très orienté étudiant mais cela ne fait pas de mal de lire les exercices proposées ! ( )
  Veilleur_de_nuit | Dec 24, 2013 |
Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine représentée le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne. La pièce comporte 1 654 alexandrins. Phèdre est la dernière tragédie profane de Racine avant un long silence de douze ans au cours duquel il se consacrera au service du roi et à la religion. Une nouvelle fois, il choisit un sujet déjà traité par les poètes tragiques grecs et romains. Le roi Thésée étant absent, Phèdre finit par avouer son amour à Hippolyte, fils de Thésée et d'Antiope (reine des amazones).
Tout dans Phèdre a été célébré : la construction tragique, la profondeur des personnages, la richesse de la versification et l’interprétation du rôle-titre par la Champmeslé. Contrairement à Euripide dans Hippolyte porte-couronne, Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d’apprendre la mort d’Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l’un des plus remarquables des tragédies de Racine. Elle est à la fois coupable du malheur des autres et victime de ses pulsions. L’œuvre de Racine s’inscrit dans le registre tragique par le caractère de Phèdre à inspirer terreur mais aussi pitié (registre pathétique, on parle de catharsis, ou purgation des passions), accablée par le poids de l’hérédité qui la condamne dès l’acte I. Certains vers sont devenus des classiques. On a tellement célébré la musicalité de l’alexandrin « la fille de Minos et de Pasiphaé » que certains s’en sont moqués. Racine ne fait pourtant jamais de la poésie pour la seule beauté des sons. La généalogie de Phèdre est pleine de sens : elle a hérité de sa mère l’intensité de ses désirs et craint après sa mort le jugement de son père, qui est juge aux Enfers. Phèdre a été victime de la création simultanée, sur le même thème, d’une pièce de Nicolas Pradon aujourd’hui oubliée qui donna lieu à une querelle littéraire qui, elle-même, déboucha sur l’Affaire des sonnets. Gabriel Gilbert avait déjà publié un Hypolite ou le garçon insensible (1647). Par la suite, Phèdre est devenue peu à peu l’une des pièces les plus célèbres de Racine. Si elle n’est pas autant étudiée au lycée que Britannicus ou Andromaque, c’est l’une des tragédies du XVIIe siècle les plus souvent représentées sur la scène. (Wikipedia) ( )
  vdb | Jan 9, 2011 |
Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine représentée le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne. La pièce comporte 1 654 alexandrins. Phèdre est la dernière tragédie profane de Racine avant un long silence de douze ans au cours duquel il se consacrera au service du roi et à la religion. Une nouvelle fois, il choisit un sujet déjà traité par les poètes tragiques grecs et romains. Le roi Thésée étant absent, Phèdre finit par avouer son amour à Hippolyte, fils de Thésée et d'Antiope (reine des amazones).
Tout dans Phèdre a été célébré : la construction tragique, la profondeur des personnages, la richesse de la versification et l’interprétation du rôle-titre par la Champmeslé. Contrairement à Euripide dans Hippolyte porte-couronne, Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d’apprendre la mort d’Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l’un des plus remarquables des tragédies de Racine. Elle est à la fois coupable du malheur des autres et victime de ses pulsions. L’œuvre de Racine s’inscrit dans le registre tragique par le caractère de Phèdre à inspirer terreur mais aussi pitié (registre pathétique, on parle de catharsis, ou purgation des passions), accablée par le poids de l’hérédité qui la condamne dès l’acte I. Certains vers sont devenus des classiques. On a tellement célébré la musicalité de l’alexandrin « la fille de Minos et de Pasiphaé » que certains s’en sont moqués. Racine ne fait pourtant jamais de la poésie pour la seule beauté des sons. La généalogie de Phèdre est pleine de sens : elle a hérité de sa mère l’intensité de ses désirs et craint après sa mort le jugement de son père, qui est juge aux Enfers. Phèdre a été victime de la création simultanée, sur le même thème, d’une pièce de Nicolas Pradon aujourd’hui oubliée qui donna lieu à une querelle littéraire qui, elle-même, déboucha sur l’Affaire des sonnets. Gabriel Gilbert avait déjà publié un Hypolite ou le garçon insensible (1647). Par la suite, Phèdre est devenue peu à peu l’une des pièces les plus célèbres de Racine. Si elle n’est pas autant étudiée au lycée que Britannicus ou Andromaque, c’est l’une des tragédies du XVIIe siècle les plus souvent représentées sur la scène. (Wikipedia) ( )
  vdb | Jan 9, 2011 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Racine, JeanAuteurauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Babbitt, IrvingDirecteur de publicationauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Bakx, HansTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Fowlie, WallaceTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Goddard, WesleyTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Grebanier, Bernard D. N.Traducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Hughes, TedTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kinding, ThomasTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Lloyd, Harold AnthonyTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Lowell, RobertTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Pucciani, Oreste F.Traducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Rawlings, MargaretTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Rose, JulieTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Salles, JeanIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Schiller, FriedrichTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Steinsieck, WolfTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ungaretti, GiuseppeTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Wilbur, RichardTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Le dessein en est pris, je pars, cher Théramène,

Et quitte le séjour de l'aimable Trézène.
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Notice de désambigüisation
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Courtes éloges de critiques
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (2)

En 1677, Ph dre, la derni re grande trag die de Racine, met en sc ne la mythique descente aux enfers d'une incomprise. Vou e au malheur par son h r dit , Ph dre aime sans espoir son beau-fils Hippolyte. Lorsque son mari, Th s e, revient, il envoie injustement son fils la mort. On assiste alors l'empoisonnement d'une femme la fois innocente et coupable. Ironie tragique qui d montre quel point l'amour peut se vivre comme une mal diction.

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