Ernesto Guevara de la Serna, n©♭ le 14 juin 1928 en Argentine, d©♭barque © Cuba fin 1956, aux c©þt©♭s de Fidel Castro et de quatre-vingts compagnons d'armes, pour combattre le dictateur Batista. Apr©·s la victoire des Barbudos en janvier 1959, celui qui a re©ʹu le surnom de guerrillero heroico pour sa bravoure et sa science du combat, occupe des postes-cl©♭s © la t©®te de l'©tat. Mais il n'a jamais abandonn©♭ l'id©♭e de la lutte arm©♭e et, apr©·s avoir parcouru le monde pour plaider la cause de la r©♭volution cubaine, El Comandante initie clandestinement la r©♭volution au Congo en 1965, puis en Bolivie, o©£ il est captur©♭ et ex©♭cut©♭ le 9 octobre 1967, © La Higuera, sur les contreforts andins. Le Che est devenu d©·s lors un mythe.On conna©ʼt moins sa vision m©♭dicale alternative. Car si l'©♭ternel agitateur a ©♭t©♭ un chef de guerre, totalement et exclusivement au service des mis©♭reux de la Pachamama (la Terre M©·re des Incas), le docteur Guevara a ©♭galement ©♭t©♭ un chef de paix utile, posant son fusil pour un autre combat, celui de la vie et de la survie.Cinquante ans apr©·s la mort du Che, Jean Cormier, inlassable passionn©♭ et chercheur obstin©♭, a continu©♭ l'enqu©®te. Il d©♭voile aujourd'hui ses derni©·res d©♭couvertes sur l'atypique parcours du m©♭decin asthmatique.Dans sa postface, substituant au mot r©♭volution le terme de m©♭tamorphose, Edgar Morin pose son gravillon sur le chemin : ℗±Aujourd'hui, on doit chercher une nouvelle voie. J'ai d©♭velopp©♭ l'id©♭e d'une m©♭tamorphose pour dire qu'au fond, tout doit changer. ℗ © nous de continuer © Che-miner.Jean Cormier Eyheraguibel, grand reporter au Parisien jusqu'en 2008, a r©♭alis©♭ trois documentaires sur le Che (dont Parlez-moi du Che avec Pierre Richard). Il fut comme pris par la main par Ernesto Guevara de la Serna, argentin, d'origine basque comme lui, marqu©♭ par le rugby comme lui. Les deux mains ne se sont pas l©Øch©♭es.