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La 4e de couv. indique : "Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne"… (plus d'informations)
C’est un peu vexant de découvrir un livre, et même un auteur, francophone parce qu’il gagne un prix américain. Un peu vexant, mais c’est ce qui m’est arrivé en juin dernier lorsque David Diop a remporté le International Booker Prize, et qu’il est même le premier auteur francophone à se voir attribuer cette distinction. Vexée, mais désirant réparer cette erreur, car le sujet m’intéressait : l’engagement des populations des colonies dans la Grande Guerre, les cicatrice qu’elle ne manque pas d’imprimer dans les chairs et dans les âmes. Frères d’âme, jeu de mot avec l’expression frère d’armes, bien sûr, et qui ne prend sa pleine signification que dans les dernières pages du livre. Un drôle de mélange entre l’horreur de la guerre et la magie africaine. C’est un livre qui met mal à l’aise. Ce pourrait être une bonne chose, je n’ai rien contre les livres qui dérangent, qui bousculent, au contraire. Mais je crois que je n’ai pas aimé la façon dont cet homme, Alfa Ndiaye, est renvoyé à sa bestialité. Qu’il perde la raison peu à peu, pourquoi pas, c’est compréhensible, qu’il se tourne vers ses traditions pour y trouver le soutien qui lui permette de continuer à avancer, encore pourquoi pas. Mais je ne sais trop comment l’expliquer, j’ai trouvé dans la narration de cette histoire ce même racisme latent qu’il y a dans les yeux des compagnons de tranchée de ce soldat noir. Si j’ajoute à cela un style qui ne m’a pas du tout convaincue, que j’ai trouvé pesant et au détriment d’une histoire qui elle non plus ne m’a pas convaincue, cette lecture a été pour moi une déception de bout en bout. Les nombreuses récompenses qu’a reçues ce livre me laissent perplexe, je me demande ce que cela veut dire sur notre relation à cette partie de notre histoire, ou ce que cela veut dire sur mon incapacité à m’enthousiasmer pour ce roman.
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Aucun
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La 4e de couv. indique : "Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d’Alfa, son ami d’enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s’enfuit. Lui, le paysan d’Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l’effroi. Au point d’effrayer ses camarades. Son évacuation à l’Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne"
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Frères d’âme, jeu de mot avec l’expression frère d’armes, bien sûr, et qui ne prend sa pleine signification que dans les dernières pages du livre. Un drôle de mélange entre l’horreur de la guerre et la magie africaine. C’est un livre qui met mal à l’aise. Ce pourrait être une bonne chose, je n’ai rien contre les livres qui dérangent, qui bousculent, au contraire.
Mais je crois que je n’ai pas aimé la façon dont cet homme, Alfa Ndiaye, est renvoyé à sa bestialité. Qu’il perde la raison peu à peu, pourquoi pas, c’est compréhensible, qu’il se tourne vers ses traditions pour y trouver le soutien qui lui permette de continuer à avancer, encore pourquoi pas. Mais je ne sais trop comment l’expliquer, j’ai trouvé dans la narration de cette histoire ce même racisme latent qu’il y a dans les yeux des compagnons de tranchée de ce soldat noir.
Si j’ajoute à cela un style qui ne m’a pas du tout convaincue, que j’ai trouvé pesant et au détriment d’une histoire qui elle non plus ne m’a pas convaincue, cette lecture a été pour moi une déception de bout en bout. Les nombreuses récompenses qu’a reçues ce livre me laissent perplexe, je me demande ce que cela veut dire sur notre relation à cette partie de notre histoire, ou ce que cela veut dire sur mon incapacité à m’enthousiasmer pour ce roman.