Longtemps, la fortune et la puissance on t jug es l'aune du nombre des chevaux, de la magnificence des curies ou des attelages, de l' l gance du dressage ou de la race des b tes. De Fran ois Ier Napol on III, les activit s questres de tous ordres furent cr atrices d'un sentiment distinctif pour ceux qui les pratiquaient et d'une conception de la diff renciation pour ceux qui n'y participaient pas. La culture questre peut alors se lire autant comme l'un des facteurs de la continuit des visions aristocratiques que s'envisager comme l'un des th tres de la transformation des repr sentations du pouvoir. Et dans ce jeu subtil entre permanence et continuit , les Anglais furent - comme en d mocratie et ce n'est pas un hasard - des r novateurs et des inventeurs copi s dans tout l'Occident. Que l'on songe aux courses de chevaux, aux rituels vestimentaires et sociaux qu'elles g n rent, ou encore au Jockey club...Avec l' rudition et le talent de plume que les lecteurs d'Histoire des choses banales ou d'Humeurs vagabondes appr cient tant, Daniel Roche continue son exploration de la culture questre.