Ce premier tome de la série Sorceleur est un roman fix-up de fantasy. Écrit par le Polonais Andrzej SapKowski, il renouvelle le genre de la fantasy en y ajoutant des monstres issus de l'univers du fantastique et des tueurs, modifiés génétiquement et entraînés dès leur plus jeune âge à les tuer. Cette idée de départ est vraiment intéressante et le héros créé par l'auteur, Geralt de Riv, possède en plus de ses capacités physiques exceptionnelles, un charisme, une morale et un humour qui le rendent tout de suite très attachant. L'ouvrage est constitué de sept nouvelles, la première étant divisée en plusieurs partie afin d'introduire chacune des six autres. L'intérêt des nouvelles varient de l'une à l'autre, ce qui est vraiment le point négatif de ce livre. On sent que certaines n'ont été écrites que dans le seul but d'introduire un personnage clef pour le futur du sorceleur. Néanmoins, ce premier tome laisse augurer le meilleur pour la suite de la série. ( )

Le Dernier Voeu fait partie des bonnes surprises importées par Bragelonne. De ceux qui font la fantasy hors de nos frontières mais qui manquent cruellement de notoriété dans notre pays.
Le Dernier Voeu se présente comme un recueil d'aventures d'un tueur de monstres. Ses rencontres et déambulations sont autant d'occasions pour lui de partager avec le lecteur ses doutes, pensées sur sa vie et la vie, et sa place dans le monde. Certes Geralt n'est pas exactement un antihéros, mais l'humour et le cynisme de l'auteur, ainsi que sa plume dépouillée nous font plus penser à Candide ou Zadig qu'au Seigneur des Anneaux ou à la Belgariade. On pourra peut-être reprocher une écriture qui manque de classe ou de saveur.
Le Dernier Voeu est au final très rafraîchissant et nous fait découvrir un auteur prometteur et atypique. Conseillé à tout lecteur de fantasy, en particulier aux encrassés des cycles à rallonge qui pourront y renouveler leur soif de cette littérature. ( )