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Fiction.
Literature.
HTML:In this ferociously imaginative novel, abortion is once again illegal in America, in-vitro fertilization is banned, and the Personhood Amendment grants rights of life, liberty, and property to every embryo. Five women. One question. What is a woman for? In a small Oregon fishing town, five very different women navigate these new barriers alongside age-old questions surrounding motherhood, identity, and freedom. Ro, a single high-school teacher, is trying to have a baby on her own, while also writing a biography of Eivv?r, a little-known 19th-century female polar explorer. Susan is a frustrated mother of two, trapped in a crumbling marriage. Mattie is the adopted daughter of doting parents and one of Ro's best students, who finds herself pregnant with nowhere to turn. And Gin is the gifted, forest-dwelling herbalist, or "mender," who brings all their fates together when she's arrested and put on trial in a frenzied modern-day witch hunt. Red Clocks is at once a riveting drama, whose mysteries unfold with magnetic energy, and a shattering novel of ideas. In the vein of Margaret Atwood and Eileen Myles, Leni Zumas fearlessly explores the contours of female experience, evoking The Handmaid's Tale for a new millennium. This is a story of resilience, transformation, and hope in tumultuous ?? even frightening ??… (plus d'informations)
Elle ne veut pas limiter sa vie à « en avoir un ». Ni à « ne pas en avoir un ». Cesser de réduire la vie à une case à cocher, à une case de calendrier. (p. 395, dernier chapitre, “La biographe”).
C’est un livre que j’ai découvert récemment, au détour d’une note de lecture sur ce site ou sur un autre. Découverte tardive puisque quelques semaines plus tard, je le découvrais déjà en poche sur les tables de ma librairie habituelle. Et je crois que je comprends le succès qu’a eu ce livre, aux Etats-Unis et ici. Je ne peux nier que je l’ai dévoré, on en tourne les pages sans s’en apercevoir. Leni Zumas est professeur de creative writting, d’écriture romanesque, et elle montre qu’elle s’applique à elle-même les leçons qu’elle donne à ses élèves. Et cela donne un livre qui se vend et qui sait se faire lire. Mais au-delà de ça ? Si le sujet m’intéressait, s’il est vrai que je me suis trouvée des points communs avec beaucoup de ces femmes, mais ce serait trop intime de les écrire ici, j’ai trouvé le livre trop artificiel : trop de situations, trop de coïncidences pour tout faire rentrer dans la trame du roman, trop de sauts d’un personnage à l’autre sans pour autant faire avancer la réflexion. La bonne idée est dans le décor qui est planté, celui d’une Amérique (mais l’on pourrait aussi bien être de notre côté de l’Atlantique) qui vote des lois restrictives quant à l’adoption et à l’avortement, une situation politique de plus en plus oppressante et restrictive dans laquelle doivent évoluer des personnages qui, pour une raison ou une autre, voient ces lois interférer avec les décisions qu’ils ont à prendre : une femme en mal de maternité, une autre faisant face à une grossesse non désirée. Mais pourquoi mélanger à cela aussi une femme malheureuse dans son couple (on aurait pu se contenter de la description, d’ailleurs assez juste me semble-t-il, des sentiments ambivalents d’amour et d’enfermement que lui inspirent ses enfants, sans y mêler un mariage qui bat de l’aile) et une guérisseuse qui, certes, prodigue des soins gynécologiques qui semblent de plus en plus difficiles à obtenir, mais n’est-ce pas un peu trop de convoquer les sorcières de Salem pour ce livre ? Et était-il nécessaire d’intercaler des extraits d’une biographie imaginaire d’une glaciologue imaginaire ? Cela fait au final un peu trop, et rend le livre brouillon. Trop de sujets, trop de « trucs » d’écrivain, j’ai l’impression que l’autrice a voulu plaire à tout le monde, mais moi, elle m’a finalement perdue. Il y avait là matière à une longue nouvelle, juste décrire le contexte et laisser le lecteur faire le reste du travail : et moi que penserais-je de tout cela ? Et moi, que ferais-je ? Mais au bout de ces quelques centaines de pages, j’étais anesthésiée par cette quantité de mots dont beaucoup étaient redondants, et ce livre ne m’a finalement pas fait réfléchir comme il aurait dû. Je suis vite passée à autre chose.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
Aucun
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Fiction.
Literature.
HTML:In this ferociously imaginative novel, abortion is once again illegal in America, in-vitro fertilization is banned, and the Personhood Amendment grants rights of life, liberty, and property to every embryo. Five women. One question. What is a woman for? In a small Oregon fishing town, five very different women navigate these new barriers alongside age-old questions surrounding motherhood, identity, and freedom. Ro, a single high-school teacher, is trying to have a baby on her own, while also writing a biography of Eivv?r, a little-known 19th-century female polar explorer. Susan is a frustrated mother of two, trapped in a crumbling marriage. Mattie is the adopted daughter of doting parents and one of Ro's best students, who finds herself pregnant with nowhere to turn. And Gin is the gifted, forest-dwelling herbalist, or "mender," who brings all their fates together when she's arrested and put on trial in a frenzied modern-day witch hunt. Red Clocks is at once a riveting drama, whose mysteries unfold with magnetic energy, and a shattering novel of ideas. In the vein of Margaret Atwood and Eileen Myles, Leni Zumas fearlessly explores the contours of female experience, evoking The Handmaid's Tale for a new millennium. This is a story of resilience, transformation, and hope in tumultuous ?? even frightening ??
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C’est un livre que j’ai découvert récemment, au détour d’une note de lecture sur ce site ou sur un autre. Découverte tardive puisque quelques semaines plus tard, je le découvrais déjà en poche sur les tables de ma librairie habituelle. Et je crois que je comprends le succès qu’a eu ce livre, aux Etats-Unis et ici. Je ne peux nier que je l’ai dévoré, on en tourne les pages sans s’en apercevoir. Leni Zumas est professeur de creative writting, d’écriture romanesque, et elle montre qu’elle s’applique à elle-même les leçons qu’elle donne à ses élèves. Et cela donne un livre qui se vend et qui sait se faire lire.
Mais au-delà de ça ? Si le sujet m’intéressait, s’il est vrai que je me suis trouvée des points communs avec beaucoup de ces femmes, mais ce serait trop intime de les écrire ici, j’ai trouvé le livre trop artificiel : trop de situations, trop de coïncidences pour tout faire rentrer dans la trame du roman, trop de sauts d’un personnage à l’autre sans pour autant faire avancer la réflexion.
La bonne idée est dans le décor qui est planté, celui d’une Amérique (mais l’on pourrait aussi bien être de notre côté de l’Atlantique) qui vote des lois restrictives quant à l’adoption et à l’avortement, une situation politique de plus en plus oppressante et restrictive dans laquelle doivent évoluer des personnages qui, pour une raison ou une autre, voient ces lois interférer avec les décisions qu’ils ont à prendre : une femme en mal de maternité, une autre faisant face à une grossesse non désirée. Mais pourquoi mélanger à cela aussi une femme malheureuse dans son couple (on aurait pu se contenter de la description, d’ailleurs assez juste me semble-t-il, des sentiments ambivalents d’amour et d’enfermement que lui inspirent ses enfants, sans y mêler un mariage qui bat de l’aile) et une guérisseuse qui, certes, prodigue des soins gynécologiques qui semblent de plus en plus difficiles à obtenir, mais n’est-ce pas un peu trop de convoquer les sorcières de Salem pour ce livre ? Et était-il nécessaire d’intercaler des extraits d’une biographie imaginaire d’une glaciologue imaginaire ?
Cela fait au final un peu trop, et rend le livre brouillon. Trop de sujets, trop de « trucs » d’écrivain, j’ai l’impression que l’autrice a voulu plaire à tout le monde, mais moi, elle m’a finalement perdue. Il y avait là matière à une longue nouvelle, juste décrire le contexte et laisser le lecteur faire le reste du travail : et moi que penserais-je de tout cela ? Et moi, que ferais-je ? Mais au bout de ces quelques centaines de pages, j’étais anesthésiée par cette quantité de mots dont beaucoup étaient redondants, et ce livre ne m’a finalement pas fait réfléchir comme il aurait dû. Je suis vite passée à autre chose.