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Chargement... L'oiseau bleu (1908)par Maurice Maeterlinck
Information sur l'oeuvreL'oiseau bleu par Maurice Maeterlinck (1908)
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Fait l'objet d'une ré-écriture dans
Tyltyl et Mytyl sont deux enfants pauvres et vivent avec leurs parents bûcherons. Le soir de Noël, la fée Bérylune leur apparaît et leur demande d'aller chercher l'oiseau bleu seul capable de guérir sa petite fille. Les enfants partent alors dans une quête à travers des mondes merveilleux, accompagnés par des éléments, des choses et des animaux qui prennent la parole. La féerie commence dès la description des costumes des divers personnages, et se poursuit avec les décors et les jeux de lumière requis. L'auteur propose un univers fantastique dans lequel on entre avec plaisir et on se laisse porter avec son âme d'enfant. Le propos va toutefois au-delà d'un simple conte de fée. Maeterlinck ne veut pas juste raconter une belle histoire mais plutôt nous faire réfléchir à notre condition d'humain, à notre rapport au monde, à la nature, à notre vie quotidienne. Qu'est-ce que le bonheur ? Est-ce partir dans une quête d'absolu ou n'est-ce pas plus simplement apprécier ce qui nous entoure ? Pas facile quand, comme Tyltyl, on ne mange pas tous les jours à sa faim... Et puis il n'y a pas que des éléments positifs dans notre monde. Les enfants vont croiser le chemin de forces opposées, d'adversaires de l'homme. Dans ce texte daté de 1908 ressortent une tendresse singulière dans les rapports humains, un amour respectueux pour la nature et une certaine philosophie de la vie. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)812Literature English (North America) American dramaClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Cette lecture n’a pourtant pas été le divertissement enfantin auquel je m’attendais. Il n’y a pas véritablement d’histoire, plus une succession de scénettes dont les mille décors chatoyants et la myriade de personnages m’ont fait pensé à la féerie du Casse-Noisette de Tchaïkovski. Les actes sont d’ailleurs divisés en tableaux et les indications scéniques prennent parfois plus de place que les dialogues, donnant à l’œuvre toutes les apparences d’un livret de ballet.
A la demande de la fée Bérylune, le frère et la sœur Tyltyl et Mytyl sont à la recherche de l’Oiseau Bleu, seul capable de sauver la fille de la fée. Ils voyagent alors de tableau en tableau, qui tous représentent un aspect de notre monde, et rencontrent les allégories de notre condition humaine (la Mort, la Forêt, les Bonheurs, l’Avenir). Grâce à un diamant magique, ils peuvent voir au-delà des apparences et découvrir la vérité des choses, leur âme qui leur parle.
Je suppose que chacun de ces tableaux pourrait faire l’objet d’une interprétation symbolique, mais je ne m’y aventurerais pas. Il est question du dualisme entre Homme et Nature, entre Raison et Ignorance. Si les scènes sont aussi colorées que celles d’un dessin animé japonais, elles créent souvent un univers inquiétant, parfois grinçant, celui d’enfants sur le point de s’éveiller à la complexité du monde.
Je goûte assez peu les œuvres hautement symboliques, encore plus lorsqu’elles mêlent un langage simple, voire simpliste, avec la promesse d’un sens profond caché. Le genre d’œuvre qui pourrait certainement faire l’objet d’une analyse psychanalytique dont on ne peut décider si l’analyse semble plausible ou non.
Je n’ai donc pas particulièrement apprécié cette pièce de théâtre, mais elle pose de tels casse-tête de mise en scène que ce doit être un défi passionnant et qu’elle doit être intéressante à regarder. A voir plus qu’à lire je pense donc, et je préfère me souvenir de ce refrain qui reste celui d’un bon souvenir d’enfance… : « Car très loin dans le ciel / Vivait l'oiseau bleu du Bonheur / Que l'on dit éternel / Pour ceux qui ont toujours un cœur. »