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'Brecht's dark, dazzling world-view...makes an absolutely devastating impact. The play is fuelled by the brilliant perception that everyone requires such a dual or split personality to survive.' Evening StandardThree gods come to earth hoping to discover one really good person. No one can be found until they meet Shen Te, a prostitute with a heart of gold. Rewarded by the gods, she gives up her profession and buys a tabacco shop but finds it is impossible to survive as a good person in a corrupt world without the support of her ruthless alter ego Shui Ta.Brecht's parable of good and evil was first performed in 1943 and remains one of his most popular and frequently produced plays worldwide.This Student Edition features an extensiveintroduction and commentary that includes a plot summary, discussion ofthe context, themes, characters, style and language as well asquestions for further study and notes on words and phrases in the text.It is the perfect edition for students of theatre and literature.… (plus d'informations)
Il y a quelques semaines (plus de 6 je pense), l’invitée de la Dispute sur France Culture faisait part de son admiration pour ce livre. Piquée dans ma curiosité, j’ai décidé de lire cette pièce de Bertolt Brecht, écrite entre 1938 et 1940 et je l’ai donc emprunté à la bibliothèque de l’institut Goethe. Il a fallu donc 6 semaines pour que j’ouvre le livre, juste avant de devoir le rendre. Je vous dirai heureusement car j’ai découvert une excellente pièce !
L’action se déroule dans la capitale du Se-Tchouan, « à demi européanisée », dans un quartier pauvre. Un soir débarque trois dieux à la recherche d’un logement pour la nuit. Ils sont attendus et accueillis par Wang, le marchand d’eau. Wang, dormant dans un conduit d’égout, ne peut décemment pas accueillir trois dieux et se propose de demander aux habitants le gîte de leurs parts. Tous refusent sous différents prétextes. Jusqu’à ce que Wang demande à Shen Té, la prostituée du quartier. Celle-ci accepte par amitié pour Wang (qui est désespéré après avoir tant cherché) et aussi parce que ce sont des dieux, tout de même. Elle refuse le client prévu et les accueille tous les trois pour la nuit.
Au matin, ils la remercient et lui donnent 1000 dollars d’argent, lui permettant ainsi de sortir de la prostitution. Ce n’est pas pas pur gentillesse. Ces dieux sont en fait à la recherche de bonnes âmes sur notre planète et ont beaucoup de mal à en trouver. Craignant que tout soit pourri, ils décident d’encourager Shen Té à avoir une activité plus respectable. Elle achète avec sa nouvelle fortune un petit débit de tabac (elle s’est bien sûr fait avoir sur le prix). Avant même l’ouverture, ses anciens logeurs lui demandent le gîte et le couvert (cela correspond à huit personnes), l’ancienne exploitante de la boutique lui demande de la nourrir, elle et son fils, puisque Shen Té leur a pris leur gagne-pain, la propriétaire e la boutique demande six mois de loyers d’avance, le menuisier veut un prix exorbitant pour les étagères qu’il a montée. Sur ce, un chômeur arrive. Il y a tout un lot de profiteurs ou de plus pauvres qu’elle, suivant de quel côté de la barrière on regarde, qui s’invite dans sa nouvelle vie. Pourtant, Shen Té ne se décourage pas, nourrit tout le monde … Il est facile de comprendre que cette situation ne peut pas durer. Son cousin Shui Ta arrive pour l’aider à gérer sa boutique. Il représente plutôt la justice et le bon sens (commun). Il veut aussi aider les gens mais d’une manière qui ne lui soit pas défavorable, quitte à parfois être tangent avec la morale.
On va donc pendant toute la pièce suivre la vie de ce débit de tabac et l’évolution des sentiments des « deux » personnages principaux : Shan Té et Shui Ta. C’est la dualité entre ces deux-là qui m’a énormément plu dans cette pièce. L’interrogation sur la difficulté d’être bon est permanente, tellement bien illustrée et juste ! Est-ce qu’être bon c’est s’occuper d’abord de soi pour pouvoir aider les autres ou s’occuper des autres, tout en ne pensant pas à soi ? Faire un mixte des deux versions fait-il de nous quand même quelqu’un de bon ? Est-ce que la pauvreté permet tout ? Est-ce qu’il est possible d’être bon quand l’argent est si nécessaire pour vivre ? Est-ce que l’amour prévaut sur tout ? Je me suis posée énormément de questions en lisant ce livre. Bertolt Brecht ne propose pas une situation simple mais clairement aussi complexe que la vie. Il ne peut pas conclure (sinon tout le monde aurait réglé ces interrogations depuis longtemps) et ne conclura pas, sauf sur une volonté d’espoir que les bonnes âmes existent réellement sur Terre.
Le texte de la pièce est vraiment très réussi. Il présente énormément d’actions, tout en étant clair dans son message. Les protégés de la jeune femme sont extrêmement bien décrits, dans le sens où ils ne sont pas caricaturaux ou trop présents mais suffisamment en retrait et significatifs pour jouer un rôle dans la démonstration que déroule l’auteur.
C’est une excellente découverte de Bertolt Brecht dont je suis absolument ravie. Ma prochaine étape est de découvrir les adaptations disponibles sur YouTube. ( )
"La buena persona de Szechwan" es una obra escrita por el dramaturgo alemán Bertolt Brecht en 1938. La historia se sitúa en la ciudad ficticia de Szechwan (actual Shuozhou, China) y gira en torno a Shen Te, una prostituta bondadosa pero empobrecida. En reconocimiento a su bondad, tres dioses visitan Szechwan para encontrar a una persona buena. La hospitalidad de Shen Te la lleva a recibir una recompensa económica, y ella decide utilizar el dinero para abrir un estanco y mejorar su vida.
Sin embargo, al aprovecharse de su generosidad, Shen Te crea un alter ego llamado Shui Ta, una personalidad astuta y práctica capaz de enfrentarse a las duras realidades del mundo. La obra explora temas como la moralidad, la justicia social y los retos de mantener la bondad en un mundo marcado por las dificultades económicas y la explotación.
Brecht emplea su característico estilo de "teatro épico", con un narrador y escenas de interrupción para distanciar emocionalmente al público, fomentando el compromiso crítico con las cuestiones sociopolíticas presentadas. "La buena persona de Szechwan" desafía las nociones tradicionales de moralidad y plantea cuestiones sobre la viabilidad de ser una buena persona en una sociedad que a menudo premia el interés propio por encima del altruismo. La obra sigue siendo un poderoso comentario sobre la naturaleza humana, la moralidad y las estructuras socioeconómicas que moldean el comportamiento de los individuos.
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Eine Straße in der Hauptstadt von Sezuan.
Es ist Abend. Wang, der Wasserverkäufer, stellt sich dem Publikum vor. WANG: Ich bin Wasserverkäufer hier in der Hauptstadt von Sezuan.
Citations
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[Der dritte Gott:] In dem Beschluß hieß es: die Welt kann bleiben, wie sie ist, wenn genügend gute Menschen gefunden werden, die ein menschenwürdiges Dasein leben können. (Vorspiel, edition suhrkamp S. 10)
[Shen Te zum Publikum:] Ich habe immer gehört, wenn man liebt, geht man auf Wolken, aber das Schöne ist, daß man auf der Erde geht, dem Asphalt. (4. Szene, edition suhrkamp S. 57)
[Shen Te zum Publikum:] Ich sage euch, es entgeht euch viel, wenn ihr nicht liebt und eure Stadt seht in der Stunde, wo sie sich vom Lager erhebt wie ein nüchterner alter Handwerker, der seine Lungen mit frischer Luft vollpumpt und nach seinem Handwerkszeug greift, wie die Dichter singen. (4. Szene, edition suhrkamp S. 57)
[Shen Te:]
Oh, ihr Unglücklichen!
Euerm Bruder wird Gewalt angetan, und ihr kneift die Augen zu!
Der Getroffene schreit laut auf, und ihr schweigt?
Der Gewalttätige geht herum und wählt sein Opfer
Und ihr sagt: uns verschont er, denn wir zeigen kein Mißfallen.
Was ist das für eine Stadt, was seid ihr für Menschen!
Wenn in einer Stadt ein Unrecht geschieht, muß ein Aufruhr sein
Und wo kein Aufruhr ist, da ist es besser, daß die Stadt untergeht
Durch ein Feuer, bevor es Nacht wird!
(4. Szene, edition suhrkamp S. 61)
[Shen Te:]
In unserem Lande
Braucht der Nützliche Glück. Nur
Wenn er starke Helfer findet
Kann er sich nützlich erweisen.
Die Guten
Können sich nicht helfen, und die Götter sind machtlos.
[Der dritte Gott:] Es steht nicht zum besten mit unserer Suche. Wir finden hier und da gute Anläufe, erfreuliche Vorsätze, viele hohe Prinzipien, aber das alles macht ja kaum einen guten Menschen aus. Wenn wir halbwegs gute Menschen treffen, leben sie nicht menschenwürdig. (6. Zwischenspiel, edition suhrkamp S. 94)
[Shen Te singt:]
Eine Pflaume ohne Grund
Überfiel 'nen Vagabund.
Doch der Mann war äußerst quick
Biß die Pflaume ins Genick.
(7. Szene, edition suhrkamp S. 99)
[Shen Te:]
Den Mitmenschen zu treten
Ist es nicht anstrengend? Die Stirnader
Schwillt ihnen an, vor Mühe, gierig zu sein.
Natürlich ausgestreckt
Gibt eine Hand und empfängt die Hand mit gleicher Leichtigkeit. Nur
Gierig zupackend muß sie sich anstrengen. Ach
Welche Verführung, zu schenken! Wie angenehm
Ist es doch, freundlich zu sein! Ein gutes Wort
Entschlüpft wie ein wohliger Seufzer!
(7. Szene, edition suhrkamp S. 101 f.)
[Die Schwägerin:] Wir sind gekommen, um uns zu beschweren! Feuchte Rattenlöcher mit verfaulten Böden! Der Barbier hat sie nur gegeben, weil ihm seine Seifenvorräte darin verschimmelt sind. "Ich habe ein Obdach für euch, was sagt ihr dazu?" Schande! sagen wir dazu. (7. Szene, edition suhrkamp S. 104)
[Frau Yang:] "Das Edle ist wie eine Glocke, schlägt man sie, so tönt sie, schlägt man sie nicht, so tönt sie nicht", wie die Alten sagen. (Ende der 8. Szene, edition suhrkamp S. 117)
[Der erste Gott:] Was für eine Welt haben wir vorgefunden? Elend, Niedrigkeit und Abfall überall! Selbst die Landschaft ist von uns abgefallen. Die schönen Bäume sind enthauptet von Drähten, und jenseits der Gebirge sehen wir dicke Rauchwolken und hören einen Donner von Kanonen, und nirgends ein guter Mensch, der durchkommt.
[Der dritte Gott:] Ach, Wasserverkäufer, unsere Gebote scheinen tödlich zu sein! Ich fürchte, es muß alles gestrichen werden, was wir an sittlichen Vorschriften aufgestellt haben. Die Leute haben genug zu tun, nur das nackte Leben zu retten. Gute Vorsätze bringen sie an den Rand des Abgrunds, gute Taten stürzen sie hinab. Zu den beiden andern Göttern: Die Welt ist unbewohnbar, ihr müßt es einsehen! (Zwischenspiel nach der 9. Szene, edition suhrkamp S. 130 f.)
[Shen Te:] Euer einstiger Befehl Gut zu sein und doch zu leben Zerriß mich wie ein Blitz in zwei Hälften. Ich Weiß nicht, wie es kam: gut sein zu andern Und zu mir konnte ich nicht zugleich Andern und mir zu helfen, war mir zu schwer. Ach, eure Welt ist schwierig! Zu viel Not, zu viel Verzweiflung! Die Hand, die dem Elenden gereicht wird Reißt er einem gleich aus! Wer den Verlorenen hilft Ist selbst verloren! Denn wer könnte Lang sich weigern, böse zu sein, wenn da stirbt, wer kein Fleisch ißt? Aus was sollte ich nehmen, was alles gebraucht wurde? Nur Aus mir! Aber dann kam ich um! Die Last der guten Vorsätze Drückte mich in die Erde. Doch wenn ich Unrecht tat Ging ich mächtig herum und aß vom guten Fleisch! Etwas muß falsch sein an eurer Welt. Warum Ist auf die Bosheit ein Preis gesetzt und warum erwarten den Guten So harte Strafen? Ach, in mir war Solch eine Gier, mich zu verwöhnen! Und da war auch In mir ein heimliches Wissen, denn meine Ziehmutter Wusch mich mit Gossenwasser! Davon kriegte ich Ein scharfes Aug. Jedoch Mitleid Schmerzte mich so, daß ich gleich in wölfischen Zorn verfiel Angesichts des Elends. Dann Fühlte ich, wie ich mich verwandelte und Mir die Lippe zur Lefze wurd. Wie Asche im Mund Schmeckte das gütige Wort. Und doch Wollte ich gern ein Engel sein den Vorstädten. Zu schenken War mir eine Wollust. Ein glückliches Gesicht Und ich ging wie auf Wolken. Verdammt mich: alles, was ich verbrach Tat ich, meinen Nachbarn zu helfen Meinen Geliebten zu lieben und Meinen kleinen Sohn vor dem Mangel zu retten. Für eure großen Pläne, ihr Götter War ich armer Mensch zu klein. (10. Szene, edition suhrkamp S. 139 f.)
Der einzige Ausweg wär aus diesem Ungemach: Sie selber dächten auf der Stelle nach Auf welche Weis dem guten Menschen man Zu einem guten Ende helfen kann. Verehrtes Publikum, los, such dir selbst den Schluß! Es muß ein guter da sein, muß, muß, muß! (Epilog, edition suhrkamp S. 144)
Derniers mots
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Verehrtes Publikum, los, such dir selbst den Schluß! Es muß ein guter da sein, muß, muß, muß!
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014310537X 2008 Penguin Classics softcover English (tr. John Willett/Ralph Manheim) 0394171098 1966 softcover Grove (tr. Eric Bentley) 041358240X 1985 softcover Methuen Drama Modern Classics (tr. John Willett) 0416631207 1965 softcover Methuen (tr. Eric Bentley) 0423515306 1986 softcover Routledge, Methuen's Twentieth Century German Texts 0423820508 1960 hardcover Methuen 20th Century Texts, German text 0816635277 1999 softcover English Univ of Minnesota (tr. Eric Bentley) 1408111500 2012 softcover Methuen Drama Modern Classics (tr. Tony Kushner) Parallel texts German/English 1559702354 1994 softcover Arcade English (tr. John Willett) 3518100734 1964 softcover German edition suhrkamp 73 3518731904 2013 eBook German suhrkamp
Directeur de publication
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'Brecht's dark, dazzling world-view...makes an absolutely devastating impact. The play is fuelled by the brilliant perception that everyone requires such a dual or split personality to survive.' Evening StandardThree gods come to earth hoping to discover one really good person. No one can be found until they meet Shen Te, a prostitute with a heart of gold. Rewarded by the gods, she gives up her profession and buys a tabacco shop but finds it is impossible to survive as a good person in a corrupt world without the support of her ruthless alter ego Shui Ta.Brecht's parable of good and evil was first performed in 1943 and remains one of his most popular and frequently produced plays worldwide.This Student Edition features an extensiveintroduction and commentary that includes a plot summary, discussion ofthe context, themes, characters, style and language as well asquestions for further study and notes on words and phrases in the text.It is the perfect edition for students of theatre and literature.
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L’action se déroule dans la capitale du Se-Tchouan, « à demi européanisée », dans un quartier pauvre. Un soir débarque trois dieux à la recherche d’un logement pour la nuit. Ils sont attendus et accueillis par Wang, le marchand d’eau. Wang, dormant dans un conduit d’égout, ne peut décemment pas accueillir trois dieux et se propose de demander aux habitants le gîte de leurs parts. Tous refusent sous différents prétextes. Jusqu’à ce que Wang demande à Shen Té, la prostituée du quartier. Celle-ci accepte par amitié pour Wang (qui est désespéré après avoir tant cherché) et aussi parce que ce sont des dieux, tout de même. Elle refuse le client prévu et les accueille tous les trois pour la nuit.
Au matin, ils la remercient et lui donnent 1000 dollars d’argent, lui permettant ainsi de sortir de la prostitution. Ce n’est pas pas pur gentillesse. Ces dieux sont en fait à la recherche de bonnes âmes sur notre planète et ont beaucoup de mal à en trouver. Craignant que tout soit pourri, ils décident d’encourager Shen Té à avoir une activité plus respectable. Elle achète avec sa nouvelle fortune un petit débit de tabac (elle s’est bien sûr fait avoir sur le prix). Avant même l’ouverture, ses anciens logeurs lui demandent le gîte et le couvert (cela correspond à huit personnes), l’ancienne exploitante de la boutique lui demande de la nourrir, elle et son fils, puisque Shen Té leur a pris leur gagne-pain, la propriétaire e la boutique demande six mois de loyers d’avance, le menuisier veut un prix exorbitant pour les étagères qu’il a montée. Sur ce, un chômeur arrive. Il y a tout un lot de profiteurs ou de plus pauvres qu’elle, suivant de quel côté de la barrière on regarde, qui s’invite dans sa nouvelle vie. Pourtant, Shen Té ne se décourage pas, nourrit tout le monde … Il est facile de comprendre que cette situation ne peut pas durer. Son cousin Shui Ta arrive pour l’aider à gérer sa boutique. Il représente plutôt la justice et le bon sens (commun). Il veut aussi aider les gens mais d’une manière qui ne lui soit pas défavorable, quitte à parfois être tangent avec la morale.
On va donc pendant toute la pièce suivre la vie de ce débit de tabac et l’évolution des sentiments des « deux » personnages principaux : Shan Té et Shui Ta. C’est la dualité entre ces deux-là qui m’a énormément plu dans cette pièce. L’interrogation sur la difficulté d’être bon est permanente, tellement bien illustrée et juste ! Est-ce qu’être bon c’est s’occuper d’abord de soi pour pouvoir aider les autres ou s’occuper des autres, tout en ne pensant pas à soi ? Faire un mixte des deux versions fait-il de nous quand même quelqu’un de bon ? Est-ce que la pauvreté permet tout ? Est-ce qu’il est possible d’être bon quand l’argent est si nécessaire pour vivre ? Est-ce que l’amour prévaut sur tout ? Je me suis posée énormément de questions en lisant ce livre. Bertolt Brecht ne propose pas une situation simple mais clairement aussi complexe que la vie. Il ne peut pas conclure (sinon tout le monde aurait réglé ces interrogations depuis longtemps) et ne conclura pas, sauf sur une volonté d’espoir que les bonnes âmes existent réellement sur Terre.
Le texte de la pièce est vraiment très réussi. Il présente énormément d’actions, tout en étant clair dans son message. Les protégés de la jeune femme sont extrêmement bien décrits, dans le sens où ils ne sont pas caricaturaux ou trop présents mais suffisamment en retrait et significatifs pour jouer un rôle dans la démonstration que déroule l’auteur.
C’est une excellente découverte de Bertolt Brecht dont je suis absolument ravie. Ma prochaine étape est de découvrir les adaptations disponibles sur YouTube. ( )