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Et Dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde

par Steven Hall

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2,6511185,497 (3.72)1 / 136
This genre-bending national bestseller is "a horror-dystopic-philosophical mash-up, drawing comparisons to Borges, The Matrix and Jaws" (The New York Times Magazine).   Eric Sanderson wakes up in a house he doesn't recognize, unable to remember anything of his life. A note instructs him to call a Dr. Randle, who informs him that he is undergoing yet another episode of memory loss, and that for the last two years--since the tragic death of his great love, Clio, while vacationing in Greece--he's been suffering from an acute dissociative disorder. But there may be more to the story, or it may be a different story altogether.   With the help of allies found on the fringes of society, Eric embarks on an edge-of-your-seat journey to uncover the truth about himself and escape the predatory forces that threaten to consume him. Moving with the pace and momentum of a superb thriller, exploring ideas about language and information, as well as identity, this is ultimately a novel about the magnitude of love and the devastating effect of losing that love.   "Paced like a thriller, it reads like a deluge . . . Herman Melville meets Michael Crichton, or Thomas Pynchon meets Douglas Adams." --San Francisco Chronicle   "Rousingly inventive." --The Washington Post   "Unforgettable fiction." --Playboy   "A thriller that will haunt you." --GQ   "Sharp and clear . . . Writing on the edge of the form." --Los Angeles Times   "Huge fun, and I gleefully recommend it." --Audrey Niffenegger, international-bestselling author of The Time Traveler's Wife   "Fast, sexy, intriguing, intelligent." --Toby Litt… (plus d'informations)
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 Name that Book: YA book with secret chapters online9 non-lus / 9lesmel, Juin 2016

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3 sur 3
Etrange rencontre.

Ce livre, je l'ai choisi. de nombreux éléments avaient attiré mon attention : le titre, suffisamment troublant et déjà évocateur, mais aussi la 4e de couverture, car elle reproduit également le texte d'une lettre que le personnage principal lit peu de temps après son réveil initial, qui commence par ces mots :

Si tu lis ceci, je ne suis plus de ce monde.

Et qui est signée : le premier Eric Sanderson.

Immédiatement fascinant. On se prend à imaginer des tas de pistes sibyllines et des références à la psychologie comme aux littératures de l'Imaginaire : un Doppelgänger ? Une histoire de métempsycose ? de clonage ? de déplacement temporel ou d'univers parallèle ? Peut-être simplement une enquête menée par un fantôme…

Assez pour exciter le lecteur moyen. Moi, en tout cas.

Mais il y a mieux.

Il y a que ce livre me rappelait, par certains détails, et avant même l'avoir ouvert, cet OVNI littéraire ardu et méritoire qu'était la Maison des feuilles : récits entrecroisés et jeux typographiques dans une mise en page révolutionnaire constellée de renvois à des annexes conséquentes, un roman labyrinthique éreintant et passionnant tant par sa construction que par sa présentation.

Le fait est que c'est moins, et bien plus à la fois.

Steven Hall, en prenant en exergue un texte de Jorge Luis Borges, annonce la couleur : les territoires de l'inquiétude destinés à être explorés ne seront pas ceux du fantasme ou de la rêverie, mais ceux, sombres et fluctuants, de la mémoire. Ses créatures évoluent dans les fissures/lisières de notre réalité, dans cette texture conceptuelle qui sous-tend le monde concret. Et lorsqu'elles ont faim, elles deviennent prédatrices et lorgnent sur le tissu même dont sont faites nos personnalités, les fondements de notre Moi, les piliers de notre individualité préhensile.

Eric Sanderson se bat dans un monde qui ne lui est rien. Il s'éveille dans un ailleurs aussi familier (parce que correspondant à des échos de réalisme cohérents avec le fonctionnement de son propre corps) qu'étrange : il ne sait pas qui il est. A part qu'il porte le même nom, la même identité distincte de cet autre qui lui écrit d'un autre temps. Qu'est-il arrivé pour que ses souvenirs soient ainsi annihilés, effacés de l'ardoise de son existence ? Première et terrible question, quoique nécessaire pour la reconstruction. Mais elle suppose une seconde, encore plus inquiétante : ce drame peut-il se reproduire ? Est-il en sécurité ?

Steven Hall agace, au départ. Ses brillantes tournures constellées d'ellipses fulgurantes, de raccourcis osés et de métaphores dispendieuses tendent à user la patience du lecteur, qui peut assez vite se lasser de ce qui ne pourrait être que poudre aux yeux verbeuse. Mais l'Etrange, l'angoissant suspense d'événements insoupçonnables, vient progressivement, quoique implacablement, peser sur l'évolution des premiers chapitres. Perturbé par des lettres de sa « première occurrence » qui arrivent à son domicile régulièrement mais n'apportent aucun des éléments de réponse auxquels il s'attendait (à quoi sert donc cette description d'un certain Ryan Mitchell ?), Eric cherche à reconstruire sa vie privée de ses bases : un médecin lui apprend qu'il est victime d'une amnésie dissociative consécutive à la perte de sa femme, morte dans un accident de plongée. Il se croit donc malade. Jusqu'à ce qu'il se trouve confronté à la « chose » qui en veut à ses souvenirs : une bête terrible, effrayante, surgie de l'espace contextuel. Dès lors, il est temps pour lui d'écouter les conseils du « premier Eric », de s'armer, de se protéger (avec une fascinante utilisation de quatre dictaphones disposés en boucle) et de partir en quête : pour survivre, et trouver une réponse.

Quête fastidieuse, où seul un chat nommé Yann sera, un temps, son équipier. Avant qu'une jeune femme dynamique et spontanée ne vienne le tirer d'affaire. Avec elle, Eric réchappera à une organisation secrète et voyagera dans les recoins obscurs et oubliés de notre réalité, se frayant un chemin dans ces lieux oubliés du temps et des hommes. Des fragments de son passé ressurgiront chaque fois qu'il décodera un journal intime où nous découvriront sa relation avec celle qui a disparu, les derniers instants de ce couple en vacances…

Se nourrissant au charme intemporel de Casablanca et copiant adroitement son dernier acte sur celui des Dents de la Mer (deux véritables chefs-d'oeuvre), le roman ballotte le lecteur entre frayeurs ataviques et curiosité malsaine, avec des petites fulgurances d'une romance adorable : Hall n'évite pas l'émotion dans ce qui ne pourrait n'être qu'un coup d'essai et sait dispenser un peu de poésie dans un univers où les concepts fluctuent comme autant de jeux de mots.

Brillant, souvent passionnant et intense, construit sur un excellent rythme en crescendo et faussement complexe. Une réussite. ( )
  Arpenteur | Aug 17, 2022 |
Et Dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde (titre original : The Raw Shark Texts), de Steven Hall
Eric Sanderson se réveille un matin, amnésique. Il reçoit des lettres étranges, qu'il a lui-même écrites avant son amnésie et qui lui expliquent, petit à petit, sa condition. Une sorte de requin métaphysique vivant dans les courants de pensée cherche à dévorer sa mémoire. Suivent des mécanismes de défense.
A partir de là, Eric se lance dans une quête pour trouver un moyen de mettre un terme au problème. Codes secrets, utilisation du texte en image et autres jeux sur le texte lui-même enrichissent l'expérience de lecture (comme dans [House of Leaves] de [[Mark Z. Danielewski]]).
Quant à l'histoire, un mélange qui m'a fait penser à un mix entre Jaws, Matrix et les Goonies ne peut pas me décevoir. Et on peut aussi le citer comme inspi pour le jeu [Nobilis]...

La fin est un poil en queue de poisson. Forcément. ( )
  greuh | Mar 9, 2012 |
Les aventures d'un amnésique, Eric Sanderson, qui cherche à reconstituer son passé, grâce aux lettres et indications qu'il s'était adressés à lui-même.
Cette recherche tourne à la course poursuite lorsqu'un requin conceptuel, un prédateur qui se nourrit des pensées et souvenirs de ses proies, le prend en chasse.

Un bon bouquin, un très bon premier bouquin.
A la base, je ne suis pas du tout fan des histoires d'amnésiques, la ficelle est trop grosse, trop simple. Mais là nous sommes plongés dans un univers vraiment intéressant, dans lequel les mots, les idées, les concepts ont une existence, une vie propre.
Le requin conceptuel existe, réellement dans le texte: il apparait au fil des pages, il surprend le lecteur, il nous fait trembler.
La recherche des souvenirs, de la mémoire perdue, se joue sur plusieurs niveaux: le récit classique, les lettres que Eric s'était laissé, les rêves où il se souvient avant d'oublier au réveil.

Un gros coup de coeur. ( )
  Mr_Inverno | Sep 19, 2009 |
3 sur 3
The Raw Shark Texts manages to reach the loftiest goal of speculative fiction: making its outlandish situations illuminate real human emotion. When the second Sanderson begins to share his previous incarnation's affecting grief over his lost love Clio, the concept of a memory-eating shark takes on additional layers of significance.

Comparisons with The Matrix, Fight Club and Memento have been thrown around, and it's telling that all these action-thrillers were on the big screen. The prose is often self-important and less brilliant than the situations it describes, and many of the story elements dogmatically adhere to Hollywood conventions. But Hall borrows a number of effective techniques from film. A metaphysical book such as this easily could have become dense and inaccessible, but Hall's unrelenting focus on visual storytelling keeps it lucid.

The book fully succeeds in exploring the tenuous hold we have on our sense of self, which is, after all, only "a concept wrapped in skin and chemicals."
ajouté par sduff222 | modifierUSA Today, Eliot Schrefer (Apr 24, 2007)
 
The rest of Hall's ambitiously conceived but irritatingly self-serious novel concerns Sanderson's "Jaws"-like quest to put an end to the shark before it eats him, punctuated by a stock romantic plot and pictorial games that include a flip-book shark attack. Oddly, given all the textual high jinks, Hall's weakness for ending chapters on cliffhangers suggests that his book may actually wish it were a film.
ajouté par sduff222 | modifierThe New Yorker (Apr 9, 2007)
 
Quirky even for metafiction--the novel includes abstract diagrams and flipbooks--Hall's debut can be confusing. But when he hits his stride, particularly during a climactic manversus-shark chase on the high seas, Texts is exhilarating. B+
ajouté par sduff222 | modifierEntertainment Weekly, Karen Leigh (Apr 6, 2007)
 
Though Hall's prose is flabby and the plethora of text-based sight gags don't always work (a 50-page flipbook of a swimming shark, for instance), the end result is a fast-moving cyberpunk mashup of Jaws, Memento and sappy romance that's destined for the big screen.
ajouté par sduff222 | modifierPublishers Weekly (Jan 15, 2007)
 
First things first, stay calm." So reads a cryptic letter early in The Raw Shark Texts, but it's difficult not to get worked up by Steven Hall's dizzying debut novel. Already the object of a bidding war among filmmakers, the book grabs readers with a series of set-ups reminiscent of everything from Jaws to Memento.
ajouté par sduff222 | modifierKirkus Reviews (Jan 15, 2007)
 
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Épigraphe
Dédicace
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For Stanley Hall
1927-1998
A gentleman and a scholar
Premiers mots
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I was unconscious. I'd stopped breathing.
Citations
"Since I've left home on this journey, I've thought a lot about this–how a big part of any life is about the hows and the whys of setting up machinery. It's building systems, devices, motors. Winding up the clockwork of direct debits, configuring newspaper deliveries and anniversaries and photographs and credit card repayments and anecdotes. Starting their engines, setting them in motion and sending them chugging off into the future to do their thing at regular or irregular intervals. When a person leaves or dies or ends, they leave an afterimage; their outline in the devices they've set up around them. The image fades to the winding down of springs, the slow running out of fuel as the machines of a life lived in certain ways in certain places and from certain angles are shut down or seize up or blink off one by one. It takes time. Sometimes, you come across the dusty lights or electrical hum of someone else's machine, maybe a long time after you ever expected to, still running, lonely in the dark. Still doing its thing for the person who started it up long, long after they've gone."
Il ne sait pas la moitié de ce qu'il croit savoir et ce qu'il sait vraiment ne fait en général qu'aggraver les choses.
Là, maintenant, tu vois, tu dois courir aussi vite que possible pour rester simplement sur place.
Le vieil homme avait annoncé – à la famille, aux amis et à plusieurs journaux – qu’il avait décidé de ne pas mourir, ni de cette maladie ni de rien, jamais. Il prétendait qu’il n’avait pas le temps de mourir et qu’il préférait se libérer des innombrables défaillances du carcan corporel et progresser ad infinitum.
Un chat, c’est une responsabilité après tout. Et nourrir, s’occuper et prendre soin d’un idiot de chat bien gras, ce n’est pas grand-chose, ce n’est pas grand-chose dans la totalité de ce qui compte quand on est une personne et dans l’immense gamme de ce que les gens font, mais c’est tout de même quelque chose. C’est quelque chose et c’est quelque chose qui est chaud et qu’il me reste encore.
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (3)

This genre-bending national bestseller is "a horror-dystopic-philosophical mash-up, drawing comparisons to Borges, The Matrix and Jaws" (The New York Times Magazine).   Eric Sanderson wakes up in a house he doesn't recognize, unable to remember anything of his life. A note instructs him to call a Dr. Randle, who informs him that he is undergoing yet another episode of memory loss, and that for the last two years--since the tragic death of his great love, Clio, while vacationing in Greece--he's been suffering from an acute dissociative disorder. But there may be more to the story, or it may be a different story altogether.   With the help of allies found on the fringes of society, Eric embarks on an edge-of-your-seat journey to uncover the truth about himself and escape the predatory forces that threaten to consume him. Moving with the pace and momentum of a superb thriller, exploring ideas about language and information, as well as identity, this is ultimately a novel about the magnitude of love and the devastating effect of losing that love.   "Paced like a thriller, it reads like a deluge . . . Herman Melville meets Michael Crichton, or Thomas Pynchon meets Douglas Adams." --San Francisco Chronicle   "Rousingly inventive." --The Washington Post   "Unforgettable fiction." --Playboy   "A thriller that will haunt you." --GQ   "Sharp and clear . . . Writing on the edge of the form." --Los Angeles Times   "Huge fun, and I gleefully recommend it." --Audrey Niffenegger, international-bestselling author of The Time Traveler's Wife   "Fast, sexy, intriguing, intelligent." --Toby Litt

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