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Chargement... La princesse des glaces (2002)par Camilla Läckberg
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Une jeune femme morte dans sa baignoire, un peintre alcoolique, une femme battue et un policier amoureux, tous les ingrédients sont là pour former un thriller bien tenu, habillement combiné à une comédie de mœurs. Les indices sont distillés au compte-gouttes, les fausses pistes et les surprises fréquentes et les personnages psychologiquement intéressants et attachants. On regrette cependant la piètre qualité de la traduction française et ses nombreuses fautes de concordance des temps... Dans ce polar, celle qui joue le rôle de la détective est Erica Falck, une romancière suédoise. L'intrigue se déroule à un époque contemporaine dans un petit village suédois au nom imprononçable de Fjällbacka. Une jeune femme originaire du village est retrouvée morte dans sa baignoire dans une posture qui évoque le suicide, les poignets entaillés par une lame de rasoir. La porte de la maison est restée ouverte, l'eau a gelé — je vous rappelle que nous sommes en Suède — ce qui nous donne une belle référence au titre du livre. Notre détective en herbe — enfin elle a tout de même 35 ans — va se retrouver mêlée à cette histoire car elle était une amie d'enfance de la défunte. Elle va s'impliquer de plus en plus dans cette affaire pour suppléer la bande d'incompétents de la police - enfin tous sauf un — mais aussi et surtout car elle compte bien y trouver de la matière pour un futur livre, son premier roman. Bon, par quoi commencer. Les personnages tout d'abord. Ils sont stéréotypés: des policiers qui ne verraient pas un éléphant dans un couloir, des riches qui sont méchants, l'héroïne avec ses réflexions à la Bridget Jones et enfin une personne que tout accable mais qui n'est peut-être pas coupable. Continuons par l'intrigue qui est quand même assez classique. Tout se joue entre les habitants de cette petite bourgade où les vieilles histoires que l'on croyait oubliées depuis longtemps refont surface. Enfin, la réalisation est à l'avenant. L'auteur a trop recourt à des artifices lui permettant de maintenir le suspense: l'un des personnages trouve un indice ou s'écrit "j'ai trouvé" mais le lecteur n'est informé de cette révélation que quelques paragraphes plus tard, ce qui est, vous en conviendrez, toujours un peu frustrant. Les méthodes d'enquête sont bien loin de celles des Experts, ici du crayon à papier sur la dernière feuille d'un bloc note permet de révéler le texte qui avait été inscrit sur la page arrachée. Les différents protagoniste, police ou particuliers, peuvent se rendre sur les lieux des crimes et farfouiller à leur guise sans difficulté ni précaution particulière. Pour couronner le tout, nous avons droit à la sempiternelle histoire d'amour et à son lot de bons sentiments dégoulinants ainsi qu'à beaucoup de bavardage inutile. J'ai été un peu dur en ne soulignant que les points faibles de ce polar qui reste tout de même assez agréable à lire — j'ai passé un bon moment. Le style simple et enjoué associé à une histoire tout de même assez bien ficelée confère un intérêt raisonnable à ce roman. Les habitués du polar y verront du réchauffé mais il reste néanmoins une bonne lecture pour les vacances dans laquelle vous ne risquerez pas de vous perdre suite à une partie de raquette ou à une étalage de crème solaire inopiné. http://www.aubonroman.com/2011/08/la-princesse-des-glaces-par-camilla.html aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesListes notables
Auteure de biographies, Erica Falck, 35 ans, est installée dans une petite ville suédoise sans histoire. Mais quand elle découvre le cadavre aux poignets tranchés de son ami Alex Wijkner, nu dans une baignoire d'eau glacée, elle se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. L'enquêtrice et femme au foyer va s'évertuer à découvrir ce que dissimule la bonne société provinciale. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)839.73Literature German literature and literatures of related languages Other Germanic literatures Swedish literature Swedish fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Je lis peu de romans policiers, mais quand je travaillais comme libraire, les thrillers suédois étaient très populaires et j’ai voulu en lire un pour mieux connaitre le genre et pouvoir mieux conseiller les clients qui s’intéresseraient à ce type de livre. J’ai choisi de lire un roman de Camilla Lackberg car il me semblait être plus accessible pour une néophyte du genre et moins sanglant que les romans d’autres auteurs de ce genre. J’ai choisi La Princesse des glaces parce qu’il s’agit du premier de la série.
Un aspect qui m’a plu :
Bien qu’il s’agisse d’un élément mineur dans ce roman, j’ai particulièrement apprécié les références à la culture suédoise. L’intrigue est située dans un village en bord de mer et les habitants sont de réalistes représentants de la vie quotidienne en Suède. L’auteure a ajouté beaucoup de références à des éléments de culture populaire de sa région, comme des émissions de télévision, des livres, des recettes, des marques populaires. Cet ensemble de références donne l’impression au lecteur étranger d’avoir accès à un portrait réaliste de la vie quotidienne en Scandinavie, et j’ai beaucoup apprécié m’imprégner de cette culture.
Un aspect qui m’a moins plu :
Dans le déroulement de cette enquête, quand les personnages font des découvertes qui permettent de faire avancer l’enquête pour résoudre le meurtre d’Alexandra, le résultat de leurs investigations n’est pas partagé avec le lecteur, et j’ai trouvé cette caractéristique du récit particulièrement irritante. Comme lecteur, c’est le plaisir du roman policier de mener sa propre enquête à partir des éléments du récit et, lorsque des indices cruciaux sont gardés secrets jusqu’à la fin de l’histoire, le plaisir de s’improviser enquêteur est un peu gâché.
L’objet livre :
Les romans de la collection Actes noirs de la maison d’édition Actes sud ont un visuel très caractéristique. Les romans sont gros et épais, mais légers et souples, ce qui facilite la lecture des grands formats. Le papier n’est pas très épais. Ma copie provenait d’une bibliothèque publique et le papier avait jauni, en plus d’être déchiré à quelques endroits. Une table des matières, très brève, se retrouve à la fin du roman. L’écriture, très noire, est grosse et espacée, ce qui vient aussi faciliter et accélérer la lecture. De cette collection, l’élément paratextuel le plus important selon moi est la page couverture. La couverture de La Princesse des glaces est noire à bordure rouge avec en son centre une illustration glauque de deux fillettes, ce qui donne immédiatement le ton pour situer l’ambiance du roman. Au verso, le résumé du roman, intitulé «le point de vue des éditeurs» donne une bonne idée du roman pour attirer des lecteurs potentiels, mais sans dévoiler l’intrigue. Dessous se trouve une petite biographie de l’auteure. L’écriture blanche sur fond noir participe à la création d’une ambiance par l’effet dramatique que cela donne. La première page du roman participe aussi à la création d’ambiance. Un court texte d’une demi-page, écrit en italique, fait état du meurtre d’une femme. Tous ces éléments qui entourent le texte viennent enrichir l’expérience de lecture en créant une ambiance sombre, dramatique, et c’est approprié dans le cas d’un roman policier.