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An embittered judge who wants only to retire in peace lives in a crumbling, isolated house at the foot of Mount Kanchenjunga in the Himalayas, when his orphaned granddaughter, Sai, arrives on his doorstep. The judge's cook watches over Sai distractedly, for his thoughts are often on his son, Biju, who is hopscotching from one gritty New York restaurant to another.… (plus d'informations)
>La Perte en héritage, de Kiran DESAI (Fides, 529 p.) Se reporter au compte rendu de Marie LABRECQUE In: (2008). Compte rendu de [Nouveautés]. Entre les lignes, 4 (2), p. 49… ; (en ligne), URL : https://id.erudit.org/iderudit/10549ac Kiran Desai n'a pas volé le prestigieux prix Man Booker, gagné en 2006 avec ce roman riche et décapant. L'écrivaine née à Delhi y embrasse les tiraillements et contradictions de cette grande mosaïque culturelle qu'est l’Inde, tout en mettant en lumière les iniquités de la mondialisation. La Perte en héritage déroule un faisceau d'histoires suivant plusieurs personnages. Sai, une jeune orpheline ayant grandi à Kalimpong, dans le massif de l'Himalaya, auprès d’un ex-juge grognon, s'amourache d'un étudiant qui se fait bientôt enrôler dans les luttes des nationalistes indo-népalais. En parallèle, défile la triste épopée du fils du pauvre cuisinier, parti tenter sa chance à New York comme tant d'autres laissés-pour-compte de l'économie. Biju travaille dans les cuisines de ces restaurants qui consacrent l’infranchissable fossé entre l'Occident industrialisé et le tiers-monde « vingt-deux marches plus bas ». Entre ces exilés clandestins exploités, prêts à tous les sacrifices pour leur part du rêve américain, et les Indiens anachroniques, plutôt ridicules, vivant encore à l'heure de la culture britannique, entre les revendications nationalistes et les préjugés des uns et des autres, Desai dessine un portrait complexe des questions identitaires. D'une écriture vivante et souple, volontiers ironique malgré la gravité des thèmes, elle crée une tragi-comédie profondément contemporaine. Fides, 529 p.. — Marie Labrecque ( )
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Boast of Quietness
Writings of light assault the darkness, more prodigious than meteors. The tall unknowable city takes over the countryside. Sure of my life and my death, I observe the ambitious and would like to understand them. Their day is greedy as a lariat in the air. Their night is a rest from the rage within steel, quick to attack. They speak of humanity. My humanity is in feeling we are all voices of the same poverty. They speak of homeland. My homeland is the rhythm of a guitar, a few portraits, an old sword, the willow grove's visible prayer as evening falls. Time is living me. More silent than my shadow, I pass through the loftily covetous multitude. They are indispensable, singular, worthy of tomorrow. My name is someone and anyone. I walk slowly, like one who comes from so far away he doesn't expect to arrive.
-Jorge Luis Borges
Dédicace
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To my mother with so much love
Premiers mots
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All day, the colours had been those of dusk, mist moving like a water creature across the great flanks of mountains possessed of ocean shadows and depths.
Citations
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An accident, they said, and there was nobody to blame - it was just fate in the way fate has of providing the destitute with a greater quota of accidents for which nobody can be blamed.
Just ordinary humans in ordinary opaque boiled-egg light, without grace, without revelation, composite of contradictions, easy principles, arguing about what they half believed in or even what they didn't believe in at all, desiring comfort as much as raw austerity, authenticity as much as playacting, desiring coziness of family as much as to abandon it forever.
...and he felt a flash of jealousy as do friends when they lose another to love, especially those who have understood that friendship is enough, steadier, healthier, easier on the heart. Something that always added and never took away. (Ch 39)
Derniers mots
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All you needed to do was to reach out and pluck it.
An embittered judge who wants only to retire in peace lives in a crumbling, isolated house at the foot of Mount Kanchenjunga in the Himalayas, when his orphaned granddaughter, Sai, arrives on his doorstep. The judge's cook watches over Sai distractedly, for his thoughts are often on his son, Biju, who is hopscotching from one gritty New York restaurant to another.
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Se reporter au compte rendu de Marie LABRECQUE
In: (2008). Compte rendu de [Nouveautés]. Entre les lignes, 4 (2), p. 49… ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/10549ac
Kiran Desai n'a pas volé le prestigieux prix Man Booker, gagné en 2006 avec ce roman riche et décapant. L'écrivaine née à Delhi y embrasse les tiraillements et contradictions de cette grande mosaïque culturelle qu'est l’Inde, tout en mettant en lumière les iniquités de la mondialisation. La Perte en héritage déroule un faisceau d'histoires suivant plusieurs personnages. Sai, une jeune orpheline ayant grandi à Kalimpong, dans le massif de l'Himalaya, auprès d’un ex-juge grognon, s'amourache d'un étudiant qui se fait bientôt enrôler dans les luttes des nationalistes indo-népalais. En parallèle, défile la triste épopée du fils du pauvre cuisinier, parti tenter sa chance à New York comme tant d'autres laissés-pour-compte de l'économie. Biju travaille dans les cuisines de ces restaurants qui consacrent l’infranchissable fossé entre l'Occident industrialisé et le tiers-monde « vingt-deux marches plus bas ». Entre ces exilés clandestins exploités, prêts à tous les sacrifices pour leur part du rêve américain, et les Indiens anachroniques, plutôt ridicules, vivant encore à l'heure de la culture britannique, entre les revendications nationalistes et les préjugés des uns et des autres, Desai dessine un portrait complexe des questions identitaires. D'une écriture vivante et souple, volontiers ironique malgré la gravité des thèmes, elle crée une tragi-comédie profondément contemporaine. Fides, 529 p.. — Marie Labrecque (