« On a 30 ans, ils en ont le triple. Et tout bascule quand on se rencontre. Ils nous bouleversent, nous rendent nos rêves, nous envahissent de plus en plus… Mais quel est leur vrai but ? Vont-ils nous sauver ou nous détruire ? » Dans le parc où ils aiment se promener, Soline, ravissante violoncelliste, et Ilan, un brillant glandeur, aperçoivent sur le banc où ils ont l'habitude de s'assoir un couple de petits vieux qui se tiennent tendrement la main. Georges, fringant professeur à la retraite, mince et le bronzage à peine ridé, et Yoa, son épouse tlingit, semblent tout droit sortis d'une publicité pour croisière. « On dirait nous, à leur âge » s'exclame Soline. Cette phrase va changer leur destin : Georges et Yoa s'immiscent dans la vie du couple avec la plus étrange des propositions… Un merveilleux roman d'amour et de fantaisie, où il est aussi question du désir d'éternité. Un livre plein d'humour et de tendresse, où l'on rit à chaque page sans cesser d'être ému.

• Pourquoi ce livre ?
Le titre On dirait nous est le premier élément qui m’a poussée vers ce livre. Puis, j’ai été intriguée par le début du résumé, celui que je pouvais apercevoir à partir de la liste des nouveautés de pretnumerique.ca. J’ai donc cliqué sur Voir la fiche pour pouvoir poursuivre ma lecture du résumé. J’ai alors voulu percer les mystères qui y étaient présentés. De plus, la session universitaire venait de se terminer et je ressentais le besoin de décrocher avec une petite lecture légère. Il s’agissait donc d’une lecture de loisir.

• Un aspect qui m’a plu :
J’ai beaucoup apprécié la beauté de l’écriture de ce livre. Le narrateur, Ilan décrit les scènes avec un ton que je qualifierais de contemplatif. Les descriptions sont parsemées de qualificatifs plus savoureux les uns que les autres. De plus, les dialogues sont presque toujours suivis par la description des réactions qu’ils engendrent dans la tête d’Ilan. Cela nourrit notre besoin d’en savoir plus que les autres personnages, nous élève à un rang supérieur à celui de simple spectateur. La technique d’écriture utilisée est donc le principal élément qui m’a plu dans cette œuvre.

• Un aspect qui m’a moins plu :
J’ai moins apprécié la manière utilisée pour présenter les différents lieux où ont pris vie les multiples scènes du livre. N’étant jamais allée en France, je ne connais pas tous ses avenues et ses noms de commerces, en voir une multitude étalée dans les pages de ce livre m’a donc bien mélangée. Bien que cela ait mené à un renforcement du réalisme de l’œuvre, je ne crois pas qu’il était nécessaire de parler, par exemple, de l’avenue Pierre-1er-de-Serbie.

• L’objet numérique :
Fonctions liées à l’affichage et à l’annotation

Le principal avantage d’une liseuse réside dans le fait qu’elle nous permet de modifier une multitude d’aspects graphiques des livres. Police, grosseur de caractères et interligne sont tous des éléments que nous pouvons modifier afin d’obtenir un meilleur confort de lecture. En plus de cela, nous avons aussi la possibilité de déterminer à quel endroit nous préférons appuyer dans l’écran pour tourner la page. Enfin, nous avons le pouvoir de surligner ou d’ajouter des notes au texte, et ce, de manière très intuitive, en maintenant le « clic » sur le mot ou groupe de mots qui nous intéresse. Ces annotations peuvent ensuite être retracées via une liste. De manière plus négative, la liseuse est réduite à l’affichage en noir et blanc, les illustrations perdent ainsi de leur intérêt.

Fonctions hypertextuelles

Sur une liseuse, les fonctions hypertextuelles sont plutôt limitées. En effet, les renvois externes par exemple, ne sont pas possibles vu l’absence d’une navigation internet harmonieuse. Sur le modèle de liseuse utilisée dans le cadre de cette lecture, un navigateur internet sous forme bêta est disponible, mais il est bien loin d’être au point notamment en raison de sa lenteur. Le seul élément hypertextuel que nous retrouvons dans une liseuse réside dans le fait qu’à partir de la table de matière, nous pouvons aisément atteindre le chapitre qui nous intéresse. Cela peut s’avérer utile si nous avons un livre de type documentaire entre les mains, mais la lecture d’une œuvre de fiction ne nécessite habituellement pas ce type de fonction. ( )