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Chargement... La Mort d'Artémio Cruz (1962)par Carlos Fuentes
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In "La muerte de Artemio Cruz" we are present in the last moments of the lif e of a powerful man, one who was a revolutionary soldier, a lover without passion, and a father without a family. Carlos Fuentes reveals in this novel the thoughts of an elderly man who can no longer fend for himself; the man is confronted with an imminent and torturous death, but his will does not allow him to be defeated. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)863Literature Spanish and Portuguese Spanish fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Moi j’ai survécu. Regina. Comment t’appelais-tu ? Non. Toi Regina. Comment t’appelais-tu, toi, soldat sans nom ? J’ai survécu. Vous, vous êtes morts. Moi j’ai survécu. (p. 282).
Je ne sais pourquoi Monsieur Raton avait ce livre dans sa bibliothèque bien avant que nous ne nous connaissions, car ce n’est pas son genre de lecture et il ne l’a d’ailleurs jamais ouvert. Comme il était temps que je découvre cet auteur mexicain, j’ai commencé par ce livre esseulé, sans vraiment savoir à quoi m’attendre.
Artemio Cruz est une fortune récente du Mexique du début du XXème siècle. Le voilà agonisant sur son lit, entouré de sa famille, après une attaque. Un temps hors du temps qui bientôt va s’abolir, une transition qui permet aux souvenirs de remonter à la surface. Pas exactement le bilan d’une vie, seulement des moments épars, qui dessinent par touches le portrait d’un homme dont Carlos Fuentes fait une allégorie d’un Mexique à la fois troublé et en recherche de son identité propre dans ce nouveau siècle.
Le sujet était donc a priori intéressant, mais je dois avouer que je n’ai pas du tout été emballée par cette lecture, surtout du fait de son style. J’imagine que le fil désordonné des souvenirs et les répétitions se veulent le reflet de la pensée décousue du moribond, mais le style très « nouveau roman » m’a rebutée et m’a empêchée de me plonger vraiment dans cette histoire. Je vois bien comment Artemio Cruz peut représenter l’antagonisme qui existe toujours aujourd’hui entre des principes humanistes et un pouvoir qui fonctionne en vase clos, comment il incarne le pouvoir qui change de mains mais pas de forme, mais ce roman ne dit rien de plus que ce constat. Artemio Cruz n’a suscité chez moi ni empathie ni intérêt, encore moins de la compréhension des tiraillements de cette époque.
L’intérêt de lire un roman historique pour comprendre, par les moyens de la fiction un épisode historique n’est donc pas là, et peut-être que la lecture d’un livre d’histoire m’en aurait autant appris sur cette période, et la lecture n’en aurait pas été plus aride. D’ailleurs, c’est peut-être le principal intérêt de ce roman, il m’a obligée à ouvrir un livre d’histoire, pour replacer les évènements dans leur contexte, celui de la Révolution mexicaine et de la guerre civile qui s’ensuivit. Je suis toujours aussi perdue dans la chronologie des faits, avec des présidences parfois éphémères, de Madero à Carranza (si, si, celui de la plus connue des versions de la fameuse Cucaracha) en passant par Huerta, mais peut-être un tout petit peu moins qu’avant…
Un livre à réserver à ceux qui aiment la recherche stylistique et sur la forme des nouveaux romans, et qui veulent mettre un peu d’exotisme dans leur lecture donc. A noter cependant, que ce livre est l’un des premiers de Carlos Fuentes, peut-être faudra-t-il donc que je me frotte à nouveau à son œuvre, pour voir s’il a exploré d’autres styles et d’autres voies.