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Homo Deus: A Brief History of Tomorrow par…
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Homo Deus: A Brief History of Tomorrow (original 2017; édition 2017)

par Yuval Noah Harari (Auteur)

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Sapiens retraçait l'histoire de l'humanité. Homo Deus interroge son avenir. Que deviendront nos démocraties quand Google et Facebook connaîtront nos goûts et nos préférences politiques mieux que nous-mêmes ? Qu'adviendra-t-il de l'Etat providence lorsque nous, les humains, serons évincés du marché de l'emploi par des ordinateurs plus performants ? Quelle utilisation certaines religions feront-elles de la manipulation génétique ? Homo Deus nous dévoile ce que sera le monde d'aujourd'hui lorsque, à nos mythes collectifs tels que les dieux, l'argent, l'égalité et la liberté, s'allieront de nouvelles technologies démiurgiques. Et que les algorithmes, de plus en plus intelligents, pourront se passer de notre pouvoir de décision. Car, tandis que l'Homo Sapiens devient un Homo Deus, nous nous forgeons un nouveau destin. Best-seller international – plus de 200 000 exemplaires vendus en France, traduit dans près de 40 langues – Sapiens interrogeait l'histoire de l'humanité, de l'âge de la pierre à l'ère de la Silicon Valley. Le nouveau livre de Yuval Noah Harari offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXIe siècle.… (plus d'informations)
Membre:Gregg444
Titre:Homo Deus: A Brief History of Tomorrow
Auteurs:Yuval Noah Harari (Auteur)
Info:Harper (2017), Edition: Illustrated, 455 pages
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:
Mots-clés:Aucun

Information sur l'oeuvre

Homo deus: une brève histoire de l'avenir par Yuval Noah Harari (2017)

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4 sur 4
Toujours intéressant mais beaucoup moins pertinent que le premier opus. Quelques lacunes et erreurs historiques ternissent un travail brillant par ailleurs. ( )
  Nikoz | Mar 31, 2020 |
Suite de Homo Sapiens, succès planétaire, Mr Harari nous propose de prolonger la réflexion sur le devenir de l'homme, de notre civilisation face aux incertitudes planétaires et climatiques, aux dégâts qu'engendre nos type de sociétés fondés essentiellement sur la consommation et le toujours plus. Au-delà de cette première interrogation c'est sur la nature même de l'homme avec ses limites que l'auteur s'interroge et sa perpétuelle quête de survie (échapper à la mort), du bonheur et finalement la divinité :
"Avec les niveaux de prospérité, de santé et d'harmonie sans précédent que nous avons atteints, et compte tenu de notre bilan et de nos valeurs actuelles, l'humanité se fixera probablement comme prochains objectifs l'immortalité, le bonheur et la divinité. Après avoir réduit la mortalité liée à la faim, à la maladie et à la violence,nous allons maintenant chercher à triompher de la vieillesse et de la mort elle-même. Après avoir sauvé les gens de la misère profonde, nous allons chercher à les rendre vraiment heureux. Et avant sorti l'humanité de la brutalité des luttes pour la survie, nous allons chercher à hisser les hommes au rang de dieux, à transformer Homo Sapiens en Homo Deus" (pg 31-32)
Mais cette quête se fera à quel prix ? Sera t-elle accessible à tous ?
Et enfin l'homme en apprenti sorcier ou Docteur Frankestein n'a t-il pas créé l'outil de sa perte par l'intelligence artificielle en abandonnant le sens au profit du pouvoir.
En trois parties, Homo Sapiens conquiert le monde, Homo Sapiens donne sens au monde et Homo Sapiens perd le contrôle, Mr Harari déploie sa thèse assez sombre et pessimiste sur le devenir de l'homme si nous ne changeons pas de cap et en se demandant s'il n'est déjà pas trop tard.
La première partie du livre est un peu une redite de Homo Sapiens par contre à partir de la seconde partie du livre, l'analyse et la thèse prend corps. Avec beaucoup de pédagogie et toujours une écriture simple ponctuée de quelques très d'humour (démarche pédagogique très empreinte des Etats-unis), Yuval Noah Harari nous amène à penser notre avenir, réfléchir sur le monde que nous voulons, prendre du recul sur la société que chacun d'entre nous contribue à développer en croyant, s'illusionnant, que nous sommes libres et puissants alors que nous courons à notre perte.
Le seul reproche que je pourrai faire à la démonstration de Mr Harari est que ses arguments et démonstrations reposent quasi exclusivement sur la culture et les sociétés occidentales même si on peut constater que les cultures asiatiques, africaines s'occidentalisent à toute vitesse sous la pression de l'économie libérale et globale.
Le plus inquiétant dans tout cela, c'est qu'à la lecture des journaux, l'écoute des nouvelles, les nombreux articles, émissions consacrées aux intelligence artificielles, les évolutions de nos comportements face notamment à l'emprise des réseaux sociaux et ce culte du moi, on constate que ce qu'annonce Harari est déjà en cours.

Tel est le paradoxe de la connaissance historique. Une connaissance qui n'a pas d'effet sur les comportements est inutile. Mais si elles les change, elle perd vite sa pertinence. Plus nous avons de données et mieux nous comprenons l'histoire, plus vite l'histoire change de cap, et plus vite notre savoir se périme (p71)

Toute coopération humaine à grande échelle repose en définitive sur notre croyance en un ordre imaginaire : un ensemble de règles que nous croyons aussi réelles et inviolables que la gravité. (pg160)

Nous voulons croire que nos vies ont un sens objectif, et que la portée de nos sacrifices va au-delà des histoires que nous nous racontons. En vérité, pourtant, la vie de al plupart des gens n'a de sens qu'à travers le réseau des histoires qu'ils se racontent (p164)

Les sapiens sont les mâitres du monde parce qu'eux seuls peuvent tisser une toile de sens intersubjective : une toile de lois, de forces, d'entités et de lieux qui n'existent que dans leur imagination commune (p168)

Les organisations humaines réellement puissantes (..). Leur pouvoir repose largement sur leur capacité d'imposer leurs croyances fictives à une réalité docile (p189)

Loin d'être un récit unique l'histoire est faites de milliers de récits alternatifs. Chaque fois que nous choisissons d'en raconter un, nous choisissons aussi de passer les autres sous silence. (p 195)

La religion est un récit qui englobe tout, conférant une légitimité surhumaine aux lois, normes et valeurs humaines. Elle légitime les structures sociales humaines en affirmant qu'elles reflètent les lois surhumaines (p 200)

La modernité est un deal, un marché dont nous sommes tous partie prenante dès le jour de notre naissance. (...) tout le contrat peut se résumer en une seule phrase : les hommes acceptent d'abandonner le sens en échange du pouvoir (p219)

Si la modernité a une devise, c'est "les emmerdes ça arrive" (p220)

Nous nous croyons assez malin pour profiter de tous les bénéfices du deal moderne sans avoir à en payer le prix (p 221)

Le crédit est la manifestation économique de la confiance (p223)

La modernité a fait du "toujours plus" une panacée applicable à la quasi-totalité des problèmes publics et privés (p226)

La plus grande découverte scientifique a été la découverte de l'ignorance (p233)

Cela fait des siècles que l'humanisme nous a convaincus que nous sommes l'ultime source du sens, et que notre libre arbitre est donc l'autorité suprême en toute chose (p245)

Dans l'Europe du moyen-âge : Savoir = Ecritures x Logique
La révolution scientifique propose : Savoir = Données empiriques x Mathématiques
L'humanisme propose : Savoir = Expériences x Sensibilité

Plus nous consentons de sacrifices pour une histoire imaginaire, plus nous nous u accrochons avec ténacité, parce que nous voulons désespérément donner du sens à ces sacrifices et aux souffrances que nous avons causées (p322)

Le moi est aussi un récit imaginaire, tout comme les nations, les dieux et l'argent. Chacun de nous a en lui un système raffiné qui se débarrasse de la plupart des expériences pour ne garder que quelques morceaux choisis, les mêle à des bribes de films que nous avons vu, de romans que nous avons lus, de discours que nous avons entendus, de rêvasseries que nous avons goûtées puis, à partir de ce fatras, tisse une histoire apparemment cohérente sur qui je suis, d'où je viens et où je vais (p325)

Les êtres humains sont passés maître dans l'art de la dissonance cognitive (p326)

Les hommes sont menacés de perdre leur valeur économique parce que l'intelligence est découplée de la conscience (p334)

Comment Facebook pourrait-il obtenir des données politiques inestimables ? C'est nous qui les lui donnons gratuitement (p366)

Des millions d'années durant, nous avons été des chimpanzés augmentés. A l'avenir, nous pourrions devenir des fourmis surdimensionnées (p390)

Quand vous écoutez vos sentiments, vous suivez un algorithme que l'évolution à élaboré sur des millions d'années et qui a résisté aux test de contrôle de qualité les plus sévères de la sélection naturelle. Vos sentiments sont la voix de mulsions d'ancêtres qui ont réussi à survivre et à se reproduire dans un milieu impitoyable (p421)

Sous l'influence dadaïste (culte des données), les sciences de la vie comme les science sociales ont cédé à l'obsession des processus de décision, comme si la vie se ramenai à cela (p423)

Le dataïsme menace de faire subir à Homo Sapiens ce que ce dernier à fait subit à tous les autres animaux. Au cours de l'histoire, les hommes ont créé un réseau mondial et évalué chaque chose à l'aune de sa fonction dans ce réseau. Des millénaires durant, cela a nourri l'orgueil et les préjugés humains. Les hommes assumant les fontions les plus importantes dans ce réseau, il nous était facile de nous attribuer le mérite de ses réalisations et de nous considérer comme le faîte de la création. La vie et les expériences de tous les autres animaux étaient sous-évaluées parce que leurs fonctions étaient bien moins importantes et chaque fois qu'une animal cessait de remplir une fonction, il s'éteignait. Toutefois, le jour où nous, humains, perdrons notre importance fonctionnelle dans le réseau, nous découvrirons que nous ne sommes pas du tout le sommet de la création. Les étalons de mesure que nous avons consacrés nous condamneront à rejoindre aux oubliettes les mammouths et les dauphins d'eau douce de Chine. Rétrospectivement, l'humanité n'aura été qu'une ondulation dans le flux de données cosmiques (p425)

Nous ne saurions prédit l'avenir parce que la technologie n'est pas déterministe (...) Il n'est pas facile de trouver de nouvelles façons de penser et de se conduire, parce que nos pensées et actes sont habituellement contraints par des idéologies et systèmes sociaux de notre époque. (p425)

Si les hommes abandonnent l'autorité au marché, à la sagesse de la foule et à des algorithmes extérieurs, c'est en partie parce que nous ne pouvons faire face au déluge de données. Dans le passé la censure opérait en bloquant le flux d'information. Au XXI° siècle, elle opère en inondant la population d'informations non pertinentes. Nous ne savons précisément pas à quoi prête attention, et passons souvent notre temps à débattre de problème annexes. Dans les temps anciens, avoir le pouvoir voulait dire accéder aux données. Aujourd'hui cela signifie savoir ce qu'il faut ignorer.
Si nous pensons en mois, nous ferions probablement mieux de nous concentrer sur des problèmes immédiats comme les troubles au Moyen Orient la crise des réfugiés en Europe et le ralentissement de l'économie chinoise. Si nous pensons en terme de décennies, le réchauffement climatique, l'inégalité croissante et les problèmes du marché de l'emploi passent au premier plan. Mais si nous prenons encore plus de recul, tous les autres problèmes et évolutions sont éclipsés par trois processus liés les uns aux autres :
1 - la science converge sur un dogme universel, suivant lequel les organismes sont des algorithmes et la vie se réduit au traitement de données
2- L'intelligence se découple de la conscience
3- Des algorithmes non conscients, mais forts intelligents, pourraient bientôt nous connaître mieux que nous-même
Ces trois processus soulèvent trois questions cruciales,
1- les organismes ne sont-ils réellement que des algorithmes et la vie se réduit-elle au traitement de données (et des processus de décisions)
2- De l'intelligence ou de la conscience, laquelle est la plus précieuse
3- Qu'adviendra t-il de la société,de la politique et de la vie quotidienne quand les algorithmes non conscients mais hautement intelligents nous connaîtront deux que nous ne nous connaissons. ( )
  folivier | Jan 19, 2018 |
Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000 ans, de s’ouvrir à une autre échelle de temps pour éprouver notre humanité. En magicien de la vulgarisation, Harari nous avait fait comprendre que ce qui nous a distingué des singes, c’est notre capacité à raconter des histoires (comme les religions, les Etats, l’argent ou la loi) nous permettant de coopérer à vaste échelle, ce que les groupes de singes sont encore incapables. Chaque lecteur s’est régalé de cette vision holistique, de ses formules saisissantes, des points de vue décalés, des exemples truculents et toujours pertinents qu’use l’historien. Que ses fans se rassurent, ils retrouveront tout cela dans son nouvel ouvrage, Homo Deus. Yuval est toujours un formidable conteur, passionnant de bout en bout !

Pourtant, en utilisant les mêmes ficelles, cette suite est beaucoup moins réussie. D’abord, parce que si Sapiens se terminait sobrement, prophétisant la possible fin de l’humanité, cette suite prend un tout autre chemin : celui d’envisager notre propre dépassement en temps qu’espèce. Reprenant une vulgate commune, Harari estime que la technologie va nous permettre de nous affranchir de toutes nos limites, oubliant peut-être trop rapidement que notre domination du monde ne repose pas sûr le dépassement de nos seuls limites, mais aussi sur le dépassement des limites de notre environnement tout entier. En extrapolant des tendances à la manière d’un Harry Seldon, célèbre psycho-historien de science-fiction capable de prédire l’avenir de l’humanité sur des milliers d’années, Harari signe un
essai de science-fiction où il pousses ses propres biais jusqu'à leur caricature. En appliquant son stimulant schéma d’explication du monde à l’avenir, Harari en éprouve les limites, celles d’un gênant
réductionnisme, souvent très schématique et parfaitement libéral.

L’hubris de la techno, par nature, consiste à dépasser toutes les limites. Surtout les plus fondamentales, celles du temps, de la vie, de l’espace et de la matière. Pourtant, avons-nous vraiment dépassé l’une d’entre elle comme nous le racontent les prophètes des techno-sciences ? Si nous avons repoussé la mort, nous n’avons pas dépassé la durée de vie naturelle de notre espèce et pour l’instant, malgré des décennies d’annonces, rien ne nous assure que nous y
parviendront vraiment. Nous sommes certes allé dans l’espace, mais nous sommes parfaitement incapables d’envisager les seuls voyages importants, les voyages interstellaires, permettant de nous conduire sur d’autres mondes habitables à des milliers d’années de notre planète. Nous ne savons toujours pas créer de la matière depuis des éléments fondamentaux. Et nous n’avons découvert aucune prise sur le temps.

Ces échecs n’empêchent pas Yuval Harari de faire sien le prophétisme technologique, qui ne cesse d’annoncer ses réalisations à venir, soulignant combien l’imaginaire transhumaniste nous ébloui. Après l’avoir rejeté, nous voulons désormais dépasser notre condition pour réaliser nos rêves. Le récit qui nous projette dans un dépassement de nous-mêmes en tant qu’espèce semble si puissant qu’il permet de croire qu’on sera capable de le réaliser. Ce serait peut-être possible, si nous n’avions pas déclenché un compte à rebours qui éloigne l’objectif à mesure qu’on cherche à s’en rapprocher.

Comme le dit Yuval Harari, nos constructions conceptuelles contemporaines sont encore plus puissantes que les religions et c’est pour cela qu’elles les détrônent. La technologie notamment va plus loin encore. C’est une religion performative, qui tente d’accomplir ce qu’elle annonce. En cela elle est toute puissante. Le risque est d’oublier que malgré sa puissance, la technologie est aussi et avant
tout un moteur de notre imaginaire, une représentation, une manière de nous convaincre de notre puissance sans limite. La réalité montre plutôt que nos rêves vont être très difficiles à réaliser. La limite intrinsèque des ressources naturelles de la planète ou le défi climatique viennent réclamer leur dû. Nous allons avoir du mal à abandonner notre condition d’autant plus quand ce que nous avons
saccagé se rappelle à nous. Non seulement nous avons été incapables de penser notre environnement jusqu’à le détruire, mais nous avons été aussi incapables de nous penser en tant qu’espèce, de dépasser nos récits coopératifs pour prendre en compte le temps, la matière,
l’espace et la vie.

En soulignant combien dieu est une récit dépassé, régénérer cette perspective en faisant de l’homme un dieu, comme nous y invite Homo Deus, n’est-il pas une perspective vouée à l’échec ? Si dieu n’existe pas, comment l’homme pourrait-il en devenir un ?, pourrait-on répondre
à Harari.

Comme bien des techno-prophètes, Harari fait de la science une fiction. Son défaut si commun est une sur-rationalisation, sans voir combien cette logique de l’efficience parfaite, absolue, produit
pourtant des absurdités… Chez Harari, la notion de progrès semble n’avoir connu aucune critique : il est toujours infini. En projetant des régularités passées sur l’avenir, il déduit des progrès linéaires
de la science des percées à venir exponentielles. C’est ainsi que de constats justes on dresse des perspectives fausses. A nouveau, la disparition des ressources, la grande extinction, le réchauffement
climatique qui pourraient conduire à la disparition même de la vie sur Terre, semblent des perspectives peu importantes pour les dieux que nous sommes appelé à devenir. Reste que ces considérations là pourraient bien pourtant nous empêcher d’atteindre un quelconque Olympe.

Au final, Harari brode son récit d’un avenir qui ne fait rêver personne, sans poser vraiment la question de la finalité : voulons-nous vraiment vivre 1000 ans ? Voulons-nous vraiment quitter notre condition - ce qui implique notamment de ne plus faire des enfants comme nous les faisons puisque ce n’est pas la manière la plus optimale ? Voulons-nous vraiment la société inégalitaire et de contrôle total que cela implique ? Comment être heureux si nous nous coupons de la seule chose qui finalement nous rend heureux : « les sensations agréables », comme il les appelle ?

Comme le dit Harari, la plus grande découverte scientifique a été celle de l’ignorance, car elle nous a permis de partir à la recherche de la connaissance. Il est peut-être tant de se souvenir de ses vertus, plutôt que de chercher à nous faire croire que tout est résolu ou que tout va l’être. ( )
  hubertguillaud | Sep 23, 2017 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Harari, Yuval Noahauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
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Heijne, BasAvant-proposauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Holdorf, JürgenErzählerauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Perkins, DerekNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Pieters, IngeTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Retzlaff, JoachimTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ros i Aragonès, JoandomènecTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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To my teacher, S. N. Goenka (1924 - 2013), who lovingly taught me important things.
Premiers mots
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The New Human Agenda

At dawn of the third millenium, humanity wakes up, stretching its limbs and rubbing its eyes.
Citations
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The study of the human mind has so far assumed that Homo sapiens is Homer Simpson.
(p 76) ... To understand all this we need to go back and investigate who Homo Sapiens really is, how humanism became the dominant world religion and why attempting to fulfil the humanist dream is likely to cause its disintegration. This is the basic plan of the book.
(p 153) Humans nowadays completely dominate the planet not because the individual human is far smarter and more nimble-fingered than the individual chimp or wolf, but because Homo Sapiens is the only species on earth capable of cooperating flexibly in large numbers. Intelligence and toolmaking were obviously very important as well. But if humans had not learned to cooperate flexibly in large numbers, our crafty brains and deft hands would still be splitting flint stones rather than uranium atoms.
(p 253) In a capitalist world the lives of the poor improve only when the economy grows. Hence they are unlikely to support any steps to reduce future ecological threats that are based on slowing down present-day economic growth. Protecting the environment is a very nice idea, but those who cannot pay their rent are worried about their overdraft far more than about melting ice caps.
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
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"First published as A History of Tomorrow in Hebrew in Israel in 2015 by Kinneret Zmora-Bitan Dvir."
"Previously published in Great Britain in 2016 by Harville Secker, a division of Penguin Random House Group Ltd."--Title-page verso.
Directeur de publication
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Courtes éloges de critiques
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Langue d'origine
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