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Le Cheval rouge

par Eugenio Corti

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1955139,016 (4.52)6
A literary phenomenon in Italy, this European best-seller was voted the best Italian novel of the decade in a public survey. Its success has gone way beyond Italy, having been translated into Spanish, French, Japanese and 3 other languages. This epic historical novel about World War II and after, written from the author's own personal experiences as an Italian Freedom Fighter, is a profoundly moving account of the war, those who fought in it on both sides, and the effects the war had on families in the author's hometown in northern Italy.On a wider scale, it is a faithful witness to the actual events of the war -- including the historic personages who appear, the Russian campaign, the Nazi barbarism, the Communist gulag, the North Italian resistance, and beyond to the political life in the two decades after the war. This world, filled with powerful personalities, drama and clashing armies, bathes in the complex light of the truth.A truly great historical novel with its epic scope, what makes this a masterpiece is the underlying spiritual dimensions of the protagonist, his family and friends, which illuminates the ongoing tragedy of the war and its aftermath. In the end, it is a story of faith and hope in a world reduced to barbarism and cruelty.… (plus d'informations)
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1245 pages d’une écriture petite et serrée… La lecture de ce livre m’aura pris très exactement un mois, du 1er au 31 mars. Une lecture au long cours, donc, et il faut y être prêt avant de se lancer dans ce livre. La question est alors, le jeu en vaut-il la chandelle ? L’éditeur présente ce livre comme un nouveau Tolstoï. Moi qui avait adoré Guerre et Paix, je ne pouvais qu’être sensible à ce genre d’argument. Et puis je dois bien avouer que l’implication de l’Italie dans la seconde guerre mondiale m’est particulièrement inconnue, ce livre était donc un bon moyen de remédier un tant soit peu à cette lacune. Je me suis donc lancée, après que l’éditeur m’ait gracieusement envoyé ce livre via netgalley.
Je me suis alors retrouvée dans le village de Nomana, non loin de Milan, en mai 1940, entourée de différents jeunes gens de la classe 21, la première qui allait partir à la guerre. Eugenio Corti nous présente une Italie fasciste par défaut, militariste par ordre. Et les jeunes partent, les uns après les autres. Beaucoup iront sur le front russe, qui fut une déconfiture totale pour l’armée italienne et une hécatombe pour les soldats. C’est en particulier la retraite de l’hiver 1942-1943 qui est décrite en détail, lorsqu’un grande partie des force italiennes lancée dans la bataille se retrouve encerclée dans une poche et ne peut fuir qu’à pied. Beaucoup n’en réchapperont pas, quelques uns pourront rentrer, d’autres seront faits prisonniers et affronteront un nouveau lot de terribles épreuves.
Les épreuves de la captivité, ainsi qu’une incursion sur le front albanais puis sur la reconquête de l’Italie face aux Allemands forment la grande partie de la deuxième partie. D’ailleurs, voir, à partir de l’été 1943, l’Italie changer de camp et voir tout à coup dans l’allié allemand tout puissant un occupant, a quelque chose d’assez fascinant. Si l’Italie est entrée tard dans la guerre, elle signe tôt sa reddition, mais n’en finit pas de sortir de la guerre. C’est aussi le temps de l’attente pour les familles restées au pays, le temps des doutes et de l’angoisse.
Enfin, dans une dernière partie, l’auteur évoque, bien plus rapidement, les premières décennies d’après guerre. Les rescapés de la classe 21 ont mûri et doivent faire face à de nouveaux défis, la reconstruction économique d’abord, politique aussi, puis les changements d’une société qui, comme dans le reste de l’Europe occidentale est en pleine mutation.

Le propos est intéressant, il m’a fait découvrir beaucoup d’aspects de l’histoire italienne moderne que je ne connaissais pas. Mais la lecture fut, je dois l’avouer, assez difficile. J’ai trouvé que l’œuvre manquait d’unité, avec d’un côté les épisodes de la guerre, décrits avec une minutie presque clinique (mais en même temps avec très peu d’événements tragiques qui se déroulent sous les yeux du lecteur. Pendant une assez longue première partie, les personnages semblent comme arriver après les horreurs, après les morts, et pendant longtemps, la guerre n’est présente que comme en creux). Puis, après la guerre, des événements qui sont survolés, mais cette fois, avec une pesanteur dans l’écriture qui confine à l’obsession.
La première partie est difficile à lire, à moins d’aimer la littérature de guerre dans ce qu’elle a de plus frustre, la seconde partie est un pensum. On comprend très vite la thèse de l’auteur : l’anti-communisme et les valeurs chrétiennes comme rempart absolu contre tous les dévoiements de la société moderne, comme summum de la civilisation. On en arrive à des absurdités, avec les personnages chrétiens qui sont bons et beaux et les autres qui, immanquablement, vieillissent mal et ont des mœurs peu recommandables. Voir dans la morale chrétienne l’alpha et l’oméga de la morale tout court et de la civilisation, c’est vraiment pesant au bout d’un moment et rend le livre plus que répétitif.
A signaler aussi, que ce roman est en fait en grande partie autobiographique. On retrouve beaucoup d’Eugenio Corti dans deux des principaux personnages du roman : le jeune Ambrogio Riva, fils d’un industriel du textile (comme Corti) qui a une conception trèèèès paternaliste de son rôle et son ami Michele Tintori, qui se porte volontaire pour le front russe (comme Corti) et qui devient écrivain au retour de la guerre, basant son œuvre sur une dénonciation inlassable du communisme et sur une défense incessante des valeurs catholiques. L’épisode sur la pièce de théâtre écrite par Tintori (Eugenio Corti en a écrit une, Procès et mort de Staline) est d’ailleurs intéressante (bien que pesante à lire) pour voir comment cet homme voit le monde ligué contre lui, lui qui a raison contre tous. On dirait un peu la mauvaise foi de Rousseau dans Les Confessions, pas une mauvaise compagnie certes, mais pas pour les bonnes raisons…).

En définitive, je suis contente d’avoir fait cette lecture, d’y avoir appris beaucoup de choses, mais je ne peux pas la recommander, car elle me semble trop pesante (toujours ce mot qui revient), d’une honnêteté intellectuelle discutable et j’espère qu’il existe d’autres livres sur cette période qui sont plus agréables à lire pour le même résultat.
A noter, cependant, que ce livre est un succès de librairie en Italie, et ce depuis sa sortie en 1983. Je pense que des Italiens, ou des personnes connaissant mieux la société italienne que moi, voient peut-être plus dans ce livre que je ne suis capable de le faire. Un livre que je ne peux donc pas déconseiller, mais que j’accompagnerais d’une mise en garde, que l’on sache dans quoi on met les pieds avant de se lancer dans cette course de fond...
  raton-liseur | Apr 8, 2020 |
Une fresque démente de l'Italie de la guerre jusque dans les années 70 où tour à tour sont évoqués les combats de Russie et la lutte acharnée pour le pouvoir dans la péninsule.

Ce livre est un livre de souvenirs pour l'auteur. Ceux qui l'ont rencontré ne peuvent oublier ce regard bleu si doux qui a connu tant d'horreurs. Avoir vécu l'hiver russe de 1942-1943 sur les rives du Don rend humble et l'auteur ne craint pas de tremper sa plume dans le réalisme le plus terrible pour rendre compte de son expérience. Pour autant, ce livre n'est pas un roman de guerre mais un roman chrétien de chair, d'os et de prières. Il plonge dans l'horreur et les prévarications humaines pour nous montrer le Ciel, pour nous montrer le seul combat qui vaille.

Eugenio Corti agit comme un révèlateur photographique qui nous montre noir ce qui nous paraît lumineux, lumineux ce qui nous semble le plus noir et nous entraîne à la découverte d'une réalité étonnante.

Un livre à conseiller pour tous les niveaux de lecture, tant à celui qui aime l'action (il sera servi copieusement) que celui qui aime la méditation (la coupe sera également pleine). un livre qui laisse une trace intense sur la rétine, comme lorsqu'on ferme les yeux après avoir regardé un point lumineux trop brillant. Pour ma part, la seconde lecture de ce pavé m'a laissé encore plus anéanti et emerveillé. ( )
  Veilleur_de_nuit | Jan 11, 2011 |
Excellente fresque de la société italienne de la seconde guerre mondiale aux années 60, avec un éclairage inédit sur la perversion du système communiste et de ses crimes. ( )
  Christian-Jacques | Apr 2, 2009 |
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A literary phenomenon in Italy, this European best-seller was voted the best Italian novel of the decade in a public survey. Its success has gone way beyond Italy, having been translated into Spanish, French, Japanese and 3 other languages. This epic historical novel about World War II and after, written from the author's own personal experiences as an Italian Freedom Fighter, is a profoundly moving account of the war, those who fought in it on both sides, and the effects the war had on families in the author's hometown in northern Italy.On a wider scale, it is a faithful witness to the actual events of the war -- including the historic personages who appear, the Russian campaign, the Nazi barbarism, the Communist gulag, the North Italian resistance, and beyond to the political life in the two decades after the war. This world, filled with powerful personalities, drama and clashing armies, bathes in the complex light of the truth.A truly great historical novel with its epic scope, what makes this a masterpiece is the underlying spiritual dimensions of the protagonist, his family and friends, which illuminates the ongoing tragedy of the war and its aftermath. In the end, it is a story of faith and hope in a world reduced to barbarism and cruelty.

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