Ce roman d'Isaac Asimov fait partie du cycle de Fondation mais se déroule avant les évènements narrés dans le roman Fondation. Il met en scène le mathématicien Hari Seldon, alors âgé de trente-deux ans, alors qu'il vient de terminer une présentation de la science qu'il vient d'inventer, la psychohistoire, lors d'une convention de mathématique se déroulant sur Trantor, la planète capitale de l'Empire galactique. L'empereur Cléon Ier souhaite l'utiliser à des fins politiques mais Hari Seldon parvient à le convaincre que la psychohistoire n'est pour l'instant que théorique et qu'il n'a aucune idée de la manière de la développer afin de la rendre utilisable. Sa rencontre avec le journaliste Chetter Hummin va bouleverser sa vie : ce dernier lui affirme qu'Eto Demerzel, le premier ministre de Cléon Ier, tente de le capturer et il le convainc de rester sur Trantor plutôt que de rentrer sur sa planète natale Hélicon afin qu'il puisse s'occuper de sa protection. Traqué par Demerzel, Hari Seldon va découvrir plusieurs des secteurs clés de Trantor, qu'habitent des communautés très différentes, aves des croyances et des modes de vies très différents les uns des autres. Ces confrontations vont permettre de faire émerger dans l'esprit du mathématicien les prémices du développement pratique de la psychohistoire.
Isaac Asimov parvient à mettre en scène les prémices de la psychohistoire tout en liant encore un peu plus son cycle de Fondation avec son cycle des robots, et en enrobant le tout dans une histoire plutôt intéressante. Une très belle réussite. ( )

Un bon complément au génial cycle de fondation ( )

Harry Seldon venait d’inventer la psychohistoire et il n’y voyait qu’une pure spéculation, sans applications pratiques. Mais dès qu’il prit la parole à ce colloque, tout le monde comprit. La psychohistoire ne pouvait pas prédire l’avenir ? Les politiques s’en moquaient ! Ce qui comptait pour eux, c’est que les gens allaient y croire. Ensuite, les équations diraient ce qu’on leur ferait dire. Et si Seldon n’était pas d’accord tant pis pour lui ! Alors, le jeune chercheur s’enfuit en compagnie d’une belle historienne, Dors Venabili. Il sillonna les dédales souterrains de la planète Trantor, capitales de l’Empire galactique, toujours traqué par ceux qui voulaient contrôler sa découverte. Et ce qu’il vit le stupéfia. La ville géante se désagrégeait. Partout s’étaient constituées des communautés isolées, farouchement attachées à leur autonomie. Un terrain idéal pour affiner son modèle et formuler l’avenir inquiétant qui se dessinait sous ses yeux. Était-il trop tard pour éviter la catastrophe ? Y avait-il encore, pour Hari Seldon, quelque chose à faire ?