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Mogelijkheid van een eiland : roman par…
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Mogelijkheid van een eiland : roman (édition 2005)

par Michel Houellebecq, Martin de Haan

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
2,176437,237 (3.63)17
La 4e de couv. indique : "Qui, parmi vous, me rite la vie e ternelle ?"
Membre:davy.vandenheede
Titre:Mogelijkheid van een eiland : roman
Auteurs:Michel Houellebecq
Autres auteurs:Martin de Haan
Info:Amsterdam [etc.] : Arbeiderspers; 420 p, 23 cm; http://opc4.kb.nl/DB=1/PPN?PPN=287740803
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:****
Mots-clés:Aucun

Information sur l'oeuvre

La possibilité d'une île par Michel Houellebecq

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4 sur 4
Publié en 2005, après Domaine d'extension de la lutte et Les particules élémentaires, La possibilité d'une île est un assez long roman dans lequel on retrouve des thématiques chères à l'écrivain : la férocité de la société occidentale et son corollaire, à savoir la déliquescence des relations humaines, la quête d'amour et son absence. A ce titre, La possibilité d'une île est certainement le roman le plus noir, désespéré -pour ne pas dire sinistre- de Houellebecq.

En digne héritier de Schopenhauer, Baudelaire et Balzac, Houellebecq poursuit sa radiographie réaliste de notre société contemporaine avec la sombre conviction que la vie est une souffrance sans but. De la même manière, il y a plus que jamais du Céline -et même du Desproges- dans l'humour cynique et le style désespérément enjoué de ce roman.

L'histoire est celle de Daniel1, un humoriste connu et reconnu pour son cynisme provocateur, qui décide de raconter son histoire. Constamment en quête d'amour, il est proche de la secte des Elohimites qui promet la vie éternelle à travers ses expériences scientifiques en matière de clonage.

Le lecteur comprend d'ailleurs que cette promesse se réalise puisqu'il se trouve alternativement plongé dans un récit d'anticipation dans lequel Daniel25 s'avère être l'énième avatar de notre personnage, quelque 2000 ans plus tard.

Le très argenté Daniel1 est privé de la seule richesse qui se monnaie sur le marché du bonheur et de l'amour : la jeunesse. Tombant éperdument amoureux, à l'âge de 47 ans, d'une jeune Espagnole qu'il désire, convoite plus que tout et lui redonne vie, il comprend assez vite que cet amour a pouvoir de vie et de mort sur lui : "L'amour non partagé est une hémorragie". En rencontrant cette jeune Esther, il pressent douloureusement que "on finit tous par mourir d'amour, ou plutôt d'absence d'amour, c'est au bout du compte inéluctablement mortel".

Après être pour la première fois de sa vie tombé amoureux de la très aimante Isabelle qui n'aimait pas le sexe, il tombe amoureux de la très sexuelle Esther qui n'aime pas l'amour. La possibilité d'une île... le roman aurait pu s'appeler L'impossibilité de l'amour. Comme la quasi-totalité des personnages masculins de Houellebecq, Daniel se cogne furieusement à la paroi d'un rêve d'amour fou. Faisant le constat que les tentatives de sexualité intrinsèques ne le satisfont pas, il doit reconnaître qu'il est, comme presque tous ses congénères humains, à la fois cynique et sentimental.

Le chien Fox, par sa fidélité, sa présence sans faille et son amour inconditionnel, s'impose par contraste comme le parfait révélateur de l'incapacité amoureuse de l'homme.

Comme toujours chez Houellebecq, le roman fourmille d'idées et de thèses, de pistes de réflexion intelligentes que l'auteur se plaît à lancer et brouiller tout à la fois, aux moyens d'une langue blanche et tranchante.

Dans la dernière partie du livre, la description d'un monde dévasté emprunte clairement à Wells et n'est pas sans rappeler non plus des pages du roman de Ronald Wright, A scientific Romance. Même si l'on nourrit un intérêt très modéré pour la science fiction, il convient de reconnaître le caractère judicieux de son usage pour mettre en lumière le déclin et la déchéance d'une société post-moderne qui courrait aveuglement et inéluctablement vers sa fin. ( )
  biche1968 | Sep 20, 2016 |
Des thèmes intéressants : comment composer avec la vieillesse dans le culte de la jeunesse; peut-on réellement accepter la notion d'éternité; qu'est-ce que l'amour et existe-t-il? Malheureusement, le cynisme de Houellebecq, auteur misanthrope s'il en est, est tel qu'il est impossible de s'identifier aux personnages et difficile même de s'y intéresser. Enfin, l'histoire qui patauge dans les sectes et se termine dans la science fiction est tirée par les cheveux. Conclusion: ce livre ne m'a pas trop branchée. ( )
1 voter Cecilturtle | Apr 28, 2007 |
Daniel, humoriste misanthrope, un peu Pierre Desproges, fait le récit de sa déprimante existence. Ce récit de vie est entrecoupé dans le roman par les commentaires de deux de ses clônes futurs, vivant deux millénaires après sa mort. En effet Daniel finira par entrer dans une secte inspirée des Raëliens promettant la vie éternelle grâce à la technique du clônage.

Houellebecq est toujours aussi dépressif. À son désepoir sexuel il ajoute celui de la vieillesse, mais globalement on a une forte impression de rabâchage de plus en plus artificiel. La lucidité diabolique qui faisait la réussite d'Extension du Domaine de la Lutte s'est peut à peut transformée en une obstination naîve confinant à la mauvaise foi lorsqu'il assène laconiquement ses vérités sur l'humanité. Et puis surtout il n'y a pratiquement plus une trace de son humour féroce qui me faisait encore acheter ses livres malgré l'affaiblissement du niveau. Il est probable que je ne lirai pas le prochain. ( )
1 voter aipotu | Mar 4, 2007 |
Magistrale description du désarroi d'un homme qui veillit ... l'accent est mis sur ce qui décline petit à petit ... poignant le passage où vient le jour où il fait l'amour à une femme pour la dernière fois ... Prise de conscience aigue que nous allons vers une fin... en tout cas dans ce bas monde... ( )
4 sur 4
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Houellebecq, Michelauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Haan, Martin deTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Keynäs, VilleTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Wittmann, UliTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

Appartient à la série éditoriale

rororo (24338)
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Titre canonique
Titre original
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Épigraphe
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For Antonio Munoz Ballesta and his wife, Nico,
without whose friendship and great kindness
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Premiers mots
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Welcome to eternal life, my friends.
Citations
Derniers mots
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

La 4e de couv. indique : "Qui, parmi vous, me rite la vie e ternelle ?"

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