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Stoner par John Williams
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Stoner (original 1965; édition 2012)

par John Williams, Edzard Krol

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneDiscussions / Mentions
6,6803531,405 (4.27)1 / 356
Classic Literature. Fiction. HTML:

William Stoner is born at the end of the nineteenth century into a dirt-poor Missouri farming family. Sent to the state university to study agronomy, he instead falls in love with English literature and embraces a scholar's life, so different from the hardscrabble existence he has known. And yet as the years pass, Stoner encounters a succession of disappointments: marriage into a "proper" family estranges him from his parents; his career is stymied; his wife and daughter turn coldly away from him; a transforming experience of new love ends under threat of scandal. Driven ever deeper within himself, Stoner rediscovers the stoic silence of his forebears and confronts an essential solitude. John Williams's luminous and deeply moving novel is a work of quiet perfection. William Stoner emerges from it not only as an archetypal American, but as an unlikely existential hero, standing, like a figure in a painting by Edward Hopper, in stark relief against an unforgiving world.

.… (plus d'informations)
Membre:ritaleest
Titre:Stoner
Auteurs:John Williams
Autres auteurs:Edzard Krol
Info:Amsterdam Lebowski 2012
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:
Mots-clés:roman

Information sur l'oeuvre

Stoner par John Williams (1965)

  1. 60
    Mrs. Bridge par Evan S. Connell (agmlll)
  2. 40
    Mr. Bridge par Evan S. Connell (agmlll)
  3. 30
    Good-bye mr. chips par James Hilton (Booksloth)
  4. 30
    La Maison du professeur par Willa Cather (shaunie, Petroglyph)
    Petroglyph: Both "Stoner" and "The professor's house" deal with a small-town university professor vaguely comfortable with his family life, who fits uneasily in a new life that sorta kinda happened to him while he was focusing on his work. Both present compelling immersions in bittersweet nostalgia and the ever-present sense that life could have gone entirely different (and perhaps it should have).… (plus d'informations)
  5. 20
    Les vestiges du jour par Kazuo Ishiguro (SCPeterson)
    SCPeterson: Melancholy main characters whose devotion to duty is met with disappointment and lack of fulfillment in life and love
  6. 10
    Canada par Richard Ford (shaunie)
  7. 10
    The Magnificent Ambersons par Booth Tarkington (potenza)
    potenza: Comparable tone / period / moral messaging.
  8. 00
    Larry's Party par Carol Shields (GCPLreader)
  9. 00
    Servitude humaine par W. Somerset Maugham (quartzite)
    quartzite: Another book about a sad white man tied to the wrong woman
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 Missouri Readers: November 2012: Stoner17 non-lus / 17Donna828, Novembre 2012

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4 sur 4
Ce roman est resté longtemps inconnu en France, avant d’être tiré de l’oubli par Anna Gavalda, qui l’a traduit et publié sur la foi de son nom alors qu’elle connaissait un beau succès avec ses premières publications. Peut-être en ai-je trop entendu parlé, peut-être ai-je trop vu ce roman encensé, peut-être m’étais-je trop fait une idée de ce que ce livre racontait… Tout ce tapage a pollué mon entrée dans ce roman, que je sens bien que je n’ai pas su apprécier autant que je l’aurais dû et pu.
Ce roman avait tout pour me plaire : il raconte la vie sans relief d’un professeur de qualité médiocre dans une université secondaire, toute une vie passée à attendre de commencer à vivre.
Mais, à force de l’entendre décrit ainsi, j’ai trouvé que la vie de ce William Stoner n’était finalement pas si vide que cela. Il se marie (un mariage raté certes) ; il a un enfant (qui ne trouvera pas le bonheur non plus certes) ; il a des démêlés avec ses collègues et connaît même son heure de gloire (qui ne dure pas longtemps, certes) ; il a même une aventure extra-conjugale (à laquelle la pression sociale et le sens du devoir le font renoncer certes). Mais, si cette vie est banale, elle n’est pas vide. C’est plutôt une vie où tout ce qui est entrepris avorte ou tourne mal. Mais, parce que le personnage est trop bonne pâte, ou trop passif, il reste englué entre actes manqués et impasses.
Mais si je passe par-dessus mes idées de départ erronées, je vois toute la beauté de ce livre. Toute la mélancolie qui se dégage de cette vie qui se décide sans que notre personnage ne semble vraiment y être pour quelque chose. Il y a bien la révolte fondatrice, celle qui lui fait abandonner ses études d’agronomie pour des études de littérature anglaise, peut-être bien, à 20 ans, le seul acte réussi de cette vie, qui l’arrache à la servitude de la terre qu’il a toujours connue dans la ferme familiale d’une grande pauvreté financière autant qu’intellectuelle, et qui lui ouvre les portes d’une immense forêt de livres et d’œuvres dans lesquelles il est possible de se perdre toujours plus avant.
Mais les conventions sociales le rattrapent : un mariage qui est dès le début un échec cuisant, un enfant, un crédit, des intrigues de bureau qui ne lui garantissent aucun avancement. La vie familiale et sociale de Stoner est un fiasco, sa vie professionnelle est terne.
Et pourtant, John Williams réussit à écrire plus de 300 pages sur ce personnage, sans lasser son lecteur, au contraire. La prose est tout en retenue, mais moins elle dit plus elle fait ressentir. Le personnage est de ceux sur lesquels on n’aurait pas idée de se retourner dans la vie de tous les jours, sauf peut-être pour les plaindre à voix feutrée ou les mépriser avec douceur, mais qui dans un livre prennent une envergure inversement proportionnelle à celle de la vie réelle.
Stoner est un archétype des inadaptés à la vie en société. Un être qui a des qualités, plein même, mais pas celles qu’il faut pour le monde tel qu’il est. C’est ce que lui dit un de ses rares amis étudiants et sa vie ne sera que la confirmation de cette prophétie précoce. Heureusement, Stoner trouve un certains confort dans la compagnie de ses chers livres. Il ne sait pas communiquer son enthousiasme, pas même à ses élèves, ne fait pas de découvertes fracassantes. Son apprentissage est sans fin, mais il est personnel et tout cela mourra avec lui. Il s’en rend compte et finit par l’accepter.
Une vie qui passe, comme une légère trace de fumée dans le ciel. A peine visible, très vite effacée, mais qui s’est réchauffée à sa propre chaleur. Avec Stoner, John Williams fait entrer cette fumée dans la littérature.
  raton-liseur | Nov 27, 2021 |
Superbe roman, superbe écriture, toute en simplicité . Une belle découverte ! ( )
  pangee | Aug 17, 2017 |
John Williams fait partie de ces excellents écrivains américains qui ne jouissent pas de la renommée qu'ils méritent.
En témoigne ce roman, une chronique poignante de la déception que l'auteur peint en petites touches d'une telle subtilité et d'une telle profondeur qu'elle s'insinue dans le coeur du lecteur. Ainsi, l'émotion du lecteur naît en quelque sorte de l'effort constant que l'auteur/protagniste fait pour la contenir.
Roman sur la désillusion conjugale et le milieu universitaire qui fait souffler une douce mélancolie sur la vie ratée et solitaire d'un personnage terriblement humain et attachant. ( )
  biche1968 | Nov 2, 2014 |
C'est un roman passif qui évoque toute une vie — ce n'est pas péjoratif, on emploie parfois ce terme par opposition au roman actif qui isole une crise. Cette vie, c'est celle de William Stoner. Ce n'est pas quelqu'un d'exceptionnel et c'est déjà l'une des forces de cette histoire. D'origine modeste, ce sont les études qui ont changé sa vie. Une matière a tout de suite retenu son intérêt: la littérature. Ce sera le fil rouge de sa vie. La seule chose que personne ne pourra lui enlever malgré les difficultés et les désillusions, elle restera toujours comme un refuge, une béquille de l'âme.
Il ferma les yeux et respira le parfum des vieux livres. Cette odeur apaisante de cuir et de bon savoir enfermé ... Enfin il soupira.

C'est Anna Gavalda — la romancière qui a publié le recueil de nouvelles à succès Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part — qui a assuré la traduction de ce livre publié en 1965 par John Williams, un auteur américain méconnu. Nous pouvons la remercier une première fois d'avoir exhumé ce texte et de l'avoir mis sur le devant de la scène. Nous pouvons la remercier une seconde fois pour son écriture qui, sans rien enlever à l'auteur, nous offre de très belles lignes :
La brume retenait dans ses nuées une odeur de déchets en train de brûler au fond d'un jardin et, tandis qu'il marchait lentement en respirant les parfums de la nuit et en sentant le piquant de sa bise sur sa langue, il lui sembla que cet instant précis suffisait à son bonheur et qu'il n'aurait jamais besoin de beaucoup plus.

La structure du récit est extrêmement simple et suit un ordre chronologique sans sophistication, seul l'accent est mis alternativement sur la vie privée et la vie professionnelle de Stoner. Le narrateur ne rompt quasiment jamais cette ligne chronologique sauf parfois pour une ellipse ou pour se livrer à de brèves prolepses — c'est l'anticipation dans un récit d'une action à venir.
Stoner quitta ce bureau et, pendant les vingt années qui allaient suivre, aucun de ces deux hommes n'adressera la parole à l'autre.

C'est certainement l'une des forces de ce livre, cette apparente simplicité dans le fil du récit n'est en rien gênante, l'histoire relatée se suffit à elle-même et n'a aucunement besoin d'artifices narratifs pour capter et emprisonner l'attention du lecteur. Il faut dire que le personnage force le respect par sa simplicité et sa résilience. Celui qui semble être, au début du livre, l'archétype du anti-héros fait montre par ses actes, et à sa manière, d'un comportement éminemment héroïque.
C'est un roman d'une force et d'une beauté incroyables. Un grand merci à l'auteur et à Anna Gavalda, de m'avoir permis de lire ce que je tiens pour l'un des plus beaux romans. Lisez-le. http://www.aubonroman.com/2012/01/stoner-par-john-williams.html ( )
  yokai | Jan 17, 2012 |
4 sur 4
Part of “Stoner” ’s greatness is that it sees life whole and as it is, without delusion yet without despair. Stoner realizes at the last that he found what he sought at the university not in books but in his love and study of them, not in some obscure scholarly Grail but in its pursuit. His life has not been squandered in mediocrity and obscurity; his undistinguished career has not been mulish labor but an act of devotion. He has been a priest of literature, and given himself as fully as he could to the thing he loved. The book’s conclusion, such as it is—I don’t know whether to call it a consolation or a warning—is that there is nothing better in this life. The line, “It hardly mattered to him that the book was forgotten and served no use; and the question of its worth at any time seemed almost trivial,” is like the novel’s own epitaph. Its last image is of the book falling from lifeless fingers into silence.
ajouté par SnootyBaronet | modifierNew Yorker, Tim Kreider (Oct 20, 2013)
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Williams, Johnauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Cameron, PeterPostfaceauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Krol, EdzardTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
McGahern, JohnIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Rekiaro, IlkkaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Robben, BernhardTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Rodell, MarieContributeurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Torrescasana, AlbertTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Tummolini, StefanoTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Titre canonique
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Films connexes
Épigraphe
Dédicace
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This book is dedicated to my friends and former colleagues in the Department of English at the University of Missouri. They will recognize at once that it is a work of fiction--that no character portrayed in it is based upon any person, living or dead, and that no event has its counterpart in the reality we knew at the University of Missouri. They will also realize that I have taken certain liberties, both physical and historical, with the University of Missouri, so that in effect it, too, is a fictional place.
Premiers mots
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William Stoner entered the University of Missouri as a freshman in the year 1910, at the age of nineteen.
Citations
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He had dreamed of a kind of integrity, of a kind of purity that was entire; he had found compromise and the assaulting diversion of triviality. He had conceived wisdom, and at the end of the long years he had found ignorance.
Derniers mots
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
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Langue d'origine
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Classic Literature. Fiction. HTML:

William Stoner is born at the end of the nineteenth century into a dirt-poor Missouri farming family. Sent to the state university to study agronomy, he instead falls in love with English literature and embraces a scholar's life, so different from the hardscrabble existence he has known. And yet as the years pass, Stoner encounters a succession of disappointments: marriage into a "proper" family estranges him from his parents; his career is stymied; his wife and daughter turn coldly away from him; a transforming experience of new love ends under threat of scandal. Driven ever deeper within himself, Stoner rediscovers the stoic silence of his forebears and confronts an essential solitude. John Williams's luminous and deeply moving novel is a work of quiet perfection. William Stoner emerges from it not only as an archetypal American, but as an unlikely existential hero, standing, like a figure in a painting by Edward Hopper, in stark relief against an unforgiving world.

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Aucune description trouvée dans une bibliothèque

Description du livre
Né pauvre dans une ferme du Missouri en 1891, le jeune William Stoner est envoyé à l’université par son père, et au prix de quels sacrifices, pour y étudier l’agronomie. Délaissant peu à peu ses cours de traitement des sols, ce garçon solitaire découvre les auteurs, la poésie et le monde de l’esprit. Il déçoit les siens, devient professeur, se voue corps et âme à la littérature, sert ses étudiants, assiste impuissant aux ravages causés par une terrible crise économique et deux guerres mondiales, se trompe d’histoire d’amour et finit par renoncer au bonheur. Tout cela l’entame, mais rien ne le diminue : il lit. Célébration d’une âme droite enchâssée dans un corps que la vie a très tôt voûté, voilà le récit d’une vie austère en apparence, ardente en secret. « Au cours de sa quarante-troisième année, William Stoner apprit ce que d’autres, bien plus jeunes, avaient compris avant lui : que la personne que l’on aime en premier n’est pas celle que l’on aime en dernier et que l’amour n’est pas une fin en soi, mais un cheminement grâce auquel un être humain apprend à en connaître un autre » .
Résumé sous forme de haïku

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