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Chargement... Les fourmis (1991)par Bernard Werber
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. J'avais lu auparavant un bon nombre de livres de Werber mais jamais son premier. J'y ai retrouvé la genèse de "l'encyclopédie du savoir absolu" que nous retrouvons dans tous les autres opuscules de l'auteur, ses obsessions pour la science, la nature, les démonstrations, les dieux. Ici nous avons un parallèle entre notre société, sa construction, les relations humaines et internationales et la communauté des fourmis. Je l'ai écouté en livre audio, amusant et instructif mais je n'aurais certainement pas été jusqu'au bout si je l'avais eu en livre papier. J'ai aimé les livres de Werber à une certaine époque, je n'accroche plus, j'ai dû vieillir.......... Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d'années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Iles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d'égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n'en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infra¬terrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman fascinant, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialeLe livre de poche (9615) Prix et récompensesListes notables
Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront n es sur la plan te. Sept cents millions d'individus dans une communaut estim e un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hi rarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.Lorsqu'il entre dans la cave de la maison l gu e par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va leur rencontre.A sa suite, nous allons d couvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces infraterrestres , au fil d'un thriller unique en son genre, o le suspense et l'horreur reposent chaque page sur les donn es scientifiques les plus rigoureuses.Voici pour la premi re fois un roman dont les h ros sont des... fourmis Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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—Le Livre de Poche
> LES FOURMIS. Le jour des fourmis (2 vol.), par Bernard Werber - Ed. Albin Michel. — Petit homme aux velléités anthropocentriques, apprenti sorcier du monde comme centre de l’univers, abandonne là tout scepticisme ignare et plonge-toi sans tarder dans la planète "intra-terrestre” de nos voisines et modèles insoupçonnés en sociétés hautement spécialisées : la fourmilière. Un milliard d’individus interchangeables en monarchies matriarcales, ouvrières à la chaîne et guerriers implacables. Apprend les vertus du sacrifice librement consenti, la raison d’état institutionnalisée et l’intégration à toutes les biosphères. Oublie ton ego, la question religieuse et l’énigme des fins dernières : métaphysique de la fonction, et rien que la fonction. Apprend comment chevaucher les scarabées en escadrilles vombrissantes, traverser les cours d’eau sur des feuilles de myosotis tractées par des dytiques, recharger tes accus de venin d’abeilles dangereusement allergène et tes batteries d’acide nitrique. Croissance et adaptation, mélange des cultures. Alors que nous nous épuisons au fondement d’une communauté étriquée entre semblables, la micropopulation réalise - intérêts bien compris - la grande symbiose inter-ethnique, la solidarité des espèces : termites, fourmis, blattes, guêpes moucherons, ennemis de toujours, se retrouvent contre l’incarnation du mal, le prédateur commun : l’homme. La lutte est certes inégale, mais pas dans le sens où vous l’imaginez. Livre à l’intérieur du livre, “l’encyclopédie du savoir relatif et absolu” vous en révélera chaque page un peu plus cette formidable confrontation, et Bernard Werber n’est pas un romancier fumeux ou un journaliste à sensation : ses connaissances entomologiques font autorité dans certaines classes de biologie et ses romans d’aventure sont autant d’arcanes scientifiques dont dépend peut-être la survie de notre espèce par trop… approximative. Au terme d’une telle lecture, conte philosophique ou livre codé (Bernard Werber nous rappelle que les mots “conte” et “compte” ont cette même correspondance de prononciation dans toutes les langues ; en anglais to count, to recount ; en allemand zahlen, erzahlen ; en hébreu li saper et le saper ; en chinois shu (chaque lettre correspond à un chiffre, chaque chiffre à une lettre et si on donne leur valeur numérique aux lettres des mots, on découvre des formules et des associations magiques), une seule question demeure : qui de l’homme ou de l’insecte est condamné à survivre ? Vous connaissez déjà la réponse. « Les humains pensent toujours de la même manière, en ramenant tout à leur échelle et à leurs valeurs. Parce qu’ils sont satisfaits et fiers de leurs cerveaux. Ils se trouvent logiques, ils se figurent sensés. Aussi voient-ils toujours les choses de leur point de vue : l’intelligence ne peut être qu’humaine, tout comme la conscience ou la vision… L’homme de l’an 100 millions (celui qui a autant d’expérience que les fourmis actuelles) devra savoir se mettre à la place des poissons, à la place des vagues, à la place des nuages, à la place des pierres. L’homme de l’an 100 millions devra savoir parler aux montagnes pour puiser dans leur mémoire. Sinon tout n’aura servi à rien. » (Michel FOURNIER)
—Nouvelles Clés, (30), Eté 1993, (p. 81)