Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Chargement... You Will Know Mepar Megan Abbott
Books Read in 2017 (88) » 12 plus Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesDistinctions
Fiction.
Literature.
Thriller.
HTML: A "shocking and perfect" bestseller about family and ambition from the award-winning author of Dare Me and The Turnout (New York Times Book Reviewâ??). Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Discussion en coursAucunCouvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.6Literature English (North America) American fiction 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
|
J’avais envie de lire un « page turner », quelque chose de simple et d’accessible, après des lectures plus corsées et difficiles à terminer, et c’est pourquoi j’ai choisi ce titre. Par contre, j’avoue que je ne sais plus trop comment j’ai entendu parler de ce livre… Si je me souviens bien, je l’ai croisé sur un site web qui recensait des bons thrillers, et celui-ci m’a frappé parce qu’il se déroule dans le monde de la gymnastique.
Un aspect qui m’a plu :
Ce qui m’a d’abord frappé, c’est l’univers du roman, plutôt atypique pour un thriller : le monde de la gymnastique adolescente. Il fallait le faire ! J’ai aimé explorer ce monde qui m’est à la fois vaguement familier (je regarde les Olympiques comme tout le monde) et fondamentalement étranger. J’appréciais les descriptions des programmes d’exercices, de la psychologie des personnages sportifs et perfectionnistes, etc. J’ai donc aimé me plonger dans un univers inconnu et, surtout, voir comment l’auteure allait se débrouiller pour construire une intrigue de thriller dans celui-ci.
Un aspect qui m’a moins plu :
La pauvreté du style. C’était peut-être à prévoir, puisqu’il s’agit avant tout d’un roman de divertissement qui se veut accessible à tous, mais le style m’a semblé parfois banal et inerte. Je trouvais qu’il manquait de ces petites épiphanies – une phrase inattendue qui éclaire un personnage autrement, un paragraphe qui ouvre sur une réflexion inédite – qui rendent la langue d’un livre vraiment séduisante. J’aurais préféré un peu plus d’attention portée au style, et je ne crois pas que le rythme du récit en aurait été affecté.
L’objet livre :
Il s’agit d’un livre imprimé somme toute traditionnel. Il est divisé en cinq parties, qui chacune contient plusieurs chapitres assez courts, et parties et chapitres suivent la progression chronologique de l’intrigue. Le papier est plutôt épais et de bonne qualité pour un livre à grand tirage, et l’encre est dense et bien imprimée, sans pâleurs occasionnelles comme dans certains livres grand public (et surtout, elle sent bon !). La typographie du livre d’Abbott est spécialement agréable à lire : élégante sans être encombrée de fioritures, avec un léger empattement qui n’accroche pas l’œil, et son italique n’est pas trop exagéré. Le livre ne contient pas d’illustrations.
Sur le plan des éléments paratextuels, la page de couverture est frappante : c’est un gros plan sur le profil plongé dans l’ombre d’une jeune fille (sûrement la gymnaste au cœur du récit). Elle annonce bien l’ambiance menaçante et mystérieuse du récit. Sinon, la page de titre, le résumé et la biographie de l’auteure m’ont semblé assez canoniques et ne m’ont pas marqué outre mesure.
Je crois que plusieurs des éléments que j’ai mentionnés contribuent à installer un puissant rapport sensoriel entre l’objet livre et moi, en particulier le papier, l’encre et la typographie. En fait, ces derniers sont carrément essentiels pour me procurer une expérience de lecture vraiment satisfaisante. Me plonger dans un livre, ce n’est pas uniquement me plonger dans l’acte intellectuel de la lecture : c’est aussi quelque chose de corporel. Cet acte va de la posture adoptée dans un fauteuil préféré à tous ces éléments paratextuels. Pour moi, entrer en contact avec l’univers singulier d’un auteur implique nécessairement toute ma personne et, pour ce faire, j’ai besoin d’impliquer aussi mon corps, qui trouve toujours plaisir au papier agréable à toucher, à l’odeur spéciale de l’encre, à une typographie harmonieuse, etc.