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Chargement... Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc (1948)par Eugen Herrigel
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Appartient à la série éditoriale
A classic work on Eastern philosophy, Zen in the Art of Archery is a charming and deeply illuminating story of one man's experience with Zen. Eugen Herrigel, a German professor of Philosophy in Tokyo, took up the study of archery as a step toward an understanding of Zen Buddhism. This book is the account of the six years he spent as a student of one of Japan's great kyudo (archery) masters, and of how he gradually overcame his initial inhibitions and began to feel his way toward new truths and ways of seeing. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)799.32The arts Recreational and performing arts Fishing, hunting, target shooting Target Shooting, Marksmanship ArcheryClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> Un classique incontournable : on y voit un moyen de former le mental, et même de le mettre en contact avec la réalité ultime.
—Nouvelles Clés
> Les éditions Dervy rééditent ce grand classique de la culture Zen. Un livre séduisant, écrit comme le témoignage d'un occidental qui a voulu partager son expérience de la mystique japonaise de l'art sans art. Loin de toute rhétorique initiatique, cet ouvrage se lit comme un récit d'apprentissage. L'auteur tente, avec simplicité, de nous décrire ses doutes, ses échecs, ses découvertes et succès, et réussit à nous rendre intelligible une expérience qui reste fort étrangère à notre culture.
Il ne s'agit cependant pas d'une sorte de guide de la vie bienheureuse ; aucune réponse n'est apportée à la question de savoir ce qu'est le Zen, dont les processus, incompréhensibles en eux-mêmes, sont pourtant entièrement saisissables.
Bras tendus au-dessus de la tête, de l'extrémité de l'arc, quelque chose s'en va percer le ciel, tandis qu'à l'autre bout un fil de soie vibre. Du sein de ce « devenir rien » de l'archer, dont on ne sait où il se trouve exactement dans ce dispositif pourtant simple, un événement a surgi comme un éclair, qui fonde en lui sa propre essence. Le satori s'offre comme oubli de soi où s'intégrer à l'événement qui surgit. Etrange mouvement fondateur de la surrection, qui n'est pas sans faire écho à cet énigmatique moment du cogito cartésien où le "Je" fait surrection sur fonds de panique, et ne trouve à fonder son essence que dans cette volte face, sans parvenir jamais à s'assurer de lui-même, sinon dans l'instabilité de cette volte.
—Joël Jégouzo, Urbuz.com
> Pour obtenir la maîtrise d’un art, les connaissances techniques doivent être dépassées pour faire en sorte que l’art devienne « un art sans artifice » qui plonge ses racines dans l’inconscient. Dans le cas du tir à l’arc, l’archer travaille à perdre la conscience de lui-même, comme d’un être occupé à atteindre le centre de la cible. Cet état particulier de conscience s’obtient lorsque l’archer, vidé et débarrassé de son ego, ne fait plus qu’un avec l’amélioration de son habileté technique. « Quand tout découle de l’oubli total de soi et du fait qu’on s’intègre à l’événement sans aucune intention propre, il convient que, sans aucune réflexion, direction ou contrôle, l’accomplissement extérieur de l'acte se déroule de lui-même ».
—Revue Française de Yoga, (1), Janv. 1990
> LE ZEN DANS L’ART CHEVALERESQUE DU TIR À L’ARC, de T. Herrigel. — Petit chef-d’oeuvre qui inclina bien des lecteurs à s’intéresser au Zen. F. Herrigel, philosophe allemand qui est venu au Japon et s’est adonné au tir à l’arc pour arriver à comprendre le Zen, donne de sa propre expérience un récit qui nous éclaire. Dans le cas du tir à l’arc, celui qui lance et celui qui reçoit ne sont plus deux entités opposées, mais une seule et même réalité. Cet art est une des approches du satori — dépassement des limites de l’Ego. Il est aussi l’art de l’oubli de soi : “l’homme est un roseau pensant, mais ses plus grandes oeuvres se font quand il ne pense, ni ne calcule — penser sans pensée…”. Éd. Dervy Livres. (Albert SARALLIER)
—Nouvelles Clés, (12), Juillet/Août 1990, (p. 46)