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Des enfants en guerre. Allemagne 1939-1945

par Nicholas Stargardt

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2575103,818 (3.78)1
Dans le ghetto de Varsovie, les enfants juifs s'amusaient à imiter les gardiens SS quand les petits Polonais jouaient aux interrogateurs de la Gestapo. À Berlin, en 1945, des adolescents furent envoyés combattre les chars de l'Armée rouge avec des armes de fortune… Qu'ont vécu et ressenti les enfants, aussi bien en Allemagne que dans les territoires annexés, au cours de la Seconde Guerre mondiale ? Les plus jeunes incarnant l'avenir racial du Reich, les nazis commencèrent rapidement à écarter ou à tuer ceux qui le compromettaient : maisons de redressement pour délinquants ou supposés tels, stérilisation puis élimination des handicapés, extermination des indésirables… Si un sort privilégié était réservé aux représentants de la « race aryenne » – qui, dans leurs jeux, recréaient les victoires de la Wehrmacht –, ces derniers apprirent à grandir sous les bombardements avant, pour certains, d'être entraînés dans une fuite éperdue pour échapper à l'avancée des Alliés. Les liens familiaux explosant, les déracinements se multipliant, les enfants découvrirent l'impuissance et la vulnérabilité de leurs parents, le mensonge et la violence de la société, tout en devant assumer des responsabilités d'adultes pour survivre. À partir d'archives inédites – devoirs d'écoliers, dessins, journaux intimes, lettres envoyées depuis les maisons de correction, témoignages rapportés par les travailleurs sociaux… –, Nicholas Stargardt livre une analyse novatrice et puissante des vies d'une poignée d'enfants de tous horizons que la barbarie nazie a fini par dévorer.… (plus d'informations)
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Author Nicholas Stargardt comments that many Holocaust and war memoirs are “restrained” and “matter-of-fact”. I find this applies to his account Witnesses of War: Children’s Lives Under the Nazis. Individual stories cover German, Jewish, and Polish boys and girls; Hitler Youth, ghetto and camp inmates, and civilians – Germans and Poles - caught up in the war and the aftermath. As much as possible is taken from testimony and diaries of the children themselves. (In the front matter, Stargardt apologizes that privacy laws prevent using the real names of some of the children).

The stories are ordered chronologically. In the early days, German boys and girls are enthusiastic about serving the Reich. In the end, they are disillusioned by bombing and Allied armies. And, of course, in the middle is brutal occupation for the Poles.

And The Holocaust. I find it difficult to write anything about children and The Holocaust.

I’ll have to read some more about Himmler. The SS maintained a “showpiece” camp at Theresienstadt (now Terezín), stocked with families and the elderly. The International Red Cross was allowed to inspect it and reported favorably. Himmler apparently believed his own propaganda, thinking that “International Jewry” actually wielded enough power to stop the Allied bombing campaign or even sign a separate peace if offered the Theresienstadt inmates in exchange. It isn’t clear if the offer was ever made; at any rate as things ran down it became irrelevant and Theresienstadt was liquidated.

“Childish innocence” is a cliché. The German kids play at Germans and Jews. The Polish kids play at Poles and Germans. The Jewish kids play at Kapos and prisoners. Sooner or later the survivors of all the groups play at having enough to eat.

One of the most disquieting chapters – in the whole ghastly litany of disquiet – was the discussion of the T-4 program. Just before the war a couple wrote the Führer about their handicapped son; he was becoming too difficult to care for; could he be euthanized? Whoever was in charge of the reading the mail decided this was worthy of attention, and the T-4 program was initiated – handicapped children were collected at regional centers and gassed (later, they were simply locked up and starved to death). Some parents, like the original petitioners, were glad to get rid of their burden. Others attempted to visit, but were told that the military had priority over railroads and they couldn’t get travel passes; eventually they received a little package of their child’s possessions, after death from “natural causes”. The technicians who had built the T-4 gas chambers later helped out the SS with their own construction problems.

Extensively researched and footnoted, with a long bibliography. Maps of places under discussion; two photograph sections. Not an easy read, for obvious reasons, but worthwhile. ( )
2 voter setnahkt | Nov 7, 2019 |
A good piece of history, obviously well researched. It contains some fascinating (and horrifying) stories, but suffers overall from a surfeit of detail and a lack of a connecting thread for the general reader. ( )
  etnobofin | May 7, 2008 |
4142 Witnesses of War Children's Lives Under the Nazis, by Nicholas Stargardt (read 16 Mar 2006) This book undertakes to tell of children during World War II, and right after the war. I was hoping for more insight into kids' thinking about Hitler--but it seemed they mostly accepted what they were told. Many suffered greatly and the accouts of what various children endured, while tragic, I did not find of overwhelming interest. The book seems somewhat "thrown together" although there was a tremendous amount of reeearch : 59 pages of endnotes, and 27 pages of bibliography (many German sources). There was much bad going on, the kids suffered horribly, and the author's concluding comments are telling. But in general I did not appreciate the book. ( )
  Schmerguls | Oct 21, 2007 |
This was a very interesting book that focuses on the children of WWII. Very rarely does a book come out that focuses on the lives of the children. Not only that, but this book deals with all of the children whether they be Polish, Jewish, Russian or German. The author also utilizes excerpts from the children's own writings that had been preserved and drawings that the children made during the war. Even though the author gets sidetracked at times I would still recommend this read. ( )
  CarlaR | Jun 7, 2007 |
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  chrisbrooke | Mar 5, 2006 |
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Nicholas Stargardtauteur principaltoutes les éditionscalculé
Dauzat, Pierre-EmmanuelTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Saint-Loup, Aude deTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Épigraphe
/
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/
Premiers mots
LE DROIT À UN NOM

Posséder un nom propre est l’une des formes d’identité personnelle les plus élémentaires. [...]
LISTE DES PERSONNAGES

Yehuda Bacon : Jeune garçon judéo-tchèque à Theresienstadt et Auschwitz
Martin Bergau : Adolescent allemand de Palmnicken en Prusse-Orientale
Lothar Carsten : [...]
INTRODUCTION

Se retournant sur son enfance, Katrin Thiele ne pouvait concilier ses souvenirs heureux avec ce qu’elle avait appris sur l’Allemagne nazie : « Se pouvait-il que tous les nazis que j’ai connus – à peu près tous ceux que j’ai aimés – aient été les brutes odieuses que l’on a décrites ensuite ? » Comme beaucoup d’autres enfants de sa génération, Katrin ne parvenait pas à mettre en regard la preuve accablante des meurtres de masse avec les idéaux nazis qu’elle « avait appris à révérer, tels le sacrifice et l’accomplissement de son devoir ».
[...]
I
LE FRONT INTÉRIEUR

1
ALLEMANDS EN GUERRE

Le 1er septembre 1939, au matin, Janina sortait des toilettes, au fond du jardin de ses grands-parents, quand elle aperçut deux avions qui tournaient dans le ciel. [...]
Citations
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Dans le ghetto de Varsovie, les enfants juifs s'amusaient à imiter les gardiens SS quand les petits Polonais jouaient aux interrogateurs de la Gestapo. À Berlin, en 1945, des adolescents furent envoyés combattre les chars de l'Armée rouge avec des armes de fortune… Qu'ont vécu et ressenti les enfants, aussi bien en Allemagne que dans les territoires annexés, au cours de la Seconde Guerre mondiale ? Les plus jeunes incarnant l'avenir racial du Reich, les nazis commencèrent rapidement à écarter ou à tuer ceux qui le compromettaient : maisons de redressement pour délinquants ou supposés tels, stérilisation puis élimination des handicapés, extermination des indésirables… Si un sort privilégié était réservé aux représentants de la « race aryenne » – qui, dans leurs jeux, recréaient les victoires de la Wehrmacht –, ces derniers apprirent à grandir sous les bombardements avant, pour certains, d'être entraînés dans une fuite éperdue pour échapper à l'avancée des Alliés. Les liens familiaux explosant, les déracinements se multipliant, les enfants découvrirent l'impuissance et la vulnérabilité de leurs parents, le mensonge et la violence de la société, tout en devant assumer des responsabilités d'adultes pour survivre. À partir d'archives inédites – devoirs d'écoliers, dessins, journaux intimes, lettres envoyées depuis les maisons de correction, témoignages rapportés par les travailleurs sociaux… –, Nicholas Stargardt livre une analyse novatrice et puissante des vies d'une poignée d'enfants de tous horizons que la barbarie nazie a fini par dévorer.

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