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The Mushroom at the End of the World: On the…
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The Mushroom at the End of the World: On the Possibility of Life in Capitalist Ruins (édition 2017)

par Anna Lowenhaupt Tsing (Auteur)

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"Ce n’est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu’il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l’erreur serait de croire que l’on se contente d’y survivre. Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu’Anna Tsing a choisi d’explorer en suivant l’odyssée étonnante d’un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites. Suivre les matsutakes, c’est s’intéresser aux cueilleurs de l’Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n’est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé. Suivre les matsutakes, c’est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s’est inventé comme mode d’exploitation et dont il ravage aujourd’hui la planète. Suivre les matsutakes, c’est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant. Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d’une leçon d’optimisme dans un monde désespérant."… (plus d'informations)
Membre:Jetztzeit
Titre:The Mushroom at the End of the World: On the Possibility of Life in Capitalist Ruins
Auteurs:Anna Lowenhaupt Tsing (Auteur)
Info:Princeton University Press (2017), Edition: Reprint, 352 pages
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:
Mots-clés:Aucun

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The Mushroom at the End of the World: On the Possibility of Life in Capitalist Ruins par Anna Lowenhaupt Tsing

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L'anthropologie est décidément surprenante. Elle parvient à mêler le singulier et le pluriel, à explorer les mondes dans leur plus vaste complexité et leurs plus précis agencements. Mais, si elle n'était qu'une science descriptive, elle flirterait au mieux avec la littérature comme les meilleurs écrivains voyageurs. Non, elle est aussi une science en action qui produit de la théorie actionnable, une compréhension du monde dont les enseignements vont bien plus loin que les milieux auxquels ils s'appliquent. Le long livre de Anna Lowenhaupt Tsing sur les champignons Matsutakes est incroyable. Depuis une enquête minutieuse à la fois biologique, écologique, économique, locale et globale, l'anthropologue décortique le capitalisme et nous offre de nouveaux outils conceptuels pour l'appréhender, le tout dans une langue magique, mêlant petites et grandes histoires. Une enquête magistrale et épatante. Un grand livre de science humaine déjà. ( )
  hubertguillaud | Jan 13, 2018 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Anna Lowenhaupt Tsingauteur principaltoutes les éditionscalculé
Ericksen, SusanNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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"Ce n’est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu’il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l’erreur serait de croire que l’on se contente d’y survivre. Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu’Anna Tsing a choisi d’explorer en suivant l’odyssée étonnante d’un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites. Suivre les matsutakes, c’est s’intéresser aux cueilleurs de l’Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n’est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé. Suivre les matsutakes, c’est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s’est inventé comme mode d’exploitation et dont il ravage aujourd’hui la planète. Suivre les matsutakes, c’est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant. Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d’une leçon d’optimisme dans un monde désespérant."

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