Comme les autres romans de Marianne Fredriksson, voilà encore un livre écrit par une femme , sur des femmes ... et pour des femmes. Une histoire d'amitié entre deux femmes aux cultures différentes: Inge, est une héroïne qui ressemble aux autres héroïnes de Fredriksson, suédoise, calme, qui ne montre, ni ne dit ses sentiments. Elle a deux filles pour quelque temps en Grande-Bretagne et mène une vie paisible d'enseignante. Mira est son contraire; c'est une réfugiée chilienne, mère de 4 enfants mais seuls deux garçons ont survécu à l'horreur.
Chaque femme va découvrir l'univers de l'autre avec beaucoup d'affection mais aussi beaucoup de mal à comprendre des vies aussi différentes. Une révélation tardive d'un drame dans le passé des filles d'Inge va les rapprocher.

Ce roman m'a pas touché autant que Hanna et ses filles avait pu le faire. Néanmoins on reste dans des personnages très figés et parfois on a du mal à compatir à la douleur d'Inge face au passé bouleversant de Mira.

L'écriture reste fluide et agréable à la Fredriksson. ( )

Période peu connue, lorsque la Suède accueillait les réfugiés des dictatures d'Amérique du Sud.
Deux femmes que tout sépare, une est suédoise, athée, divorcée, carrée, l'autre est chilienne, réfugiée et parle à Dieu. Elles se sentent si différentes, mais les blessures de leur passé vont les rapprocher. Magnifiques portraits de femmes qui décident d'affronter ensemble leur mémoire ainsi que de lourds secrets. Ce parcours douloureux mais nécessaire, est écrit avec une grande sensibilité. Ce livre m'a longtemps habité. Toute femme devrait l'avoir lu.