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Un Cheval entre dans un bar (2016)

par David Grossman

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Sur la scène d'un club miteux, dans la petite ville côtière de Netanya en Israël, le comique Dovale G. distille ses plaisanteries salaces, interpelle le public, s'en fait le complice pour le martyriser l'instant d'après. Dans le fond de la salle est assis un homme qu'il a convié à son one man show - ils se sont connus à l'école -, le juge Avishaï Lazar, retraité et veuf inconsolable. Il écoute avec répugnance le délire verbal de l'humoriste. Mais peu à peu le discours part en vrille et se délite sous les yeux des spectateurs médusés. Car ce soir-là Dovale met à nu la déchirure de son existence lorsque adolescent, alors à Gadna (camp de préparation militaire parascolaire) avec son ami Avishaï, on l'avait informé de la mort d'un de ses parents sans lui préciser lequel. Et jusqu'à l'enterrement, Dovale s'était trouvé devant ce choix terrible : de qui - mère ou père - "souhaitait-il" la mort ? Avishai, par lâcheté, lui avait tourné le dos alors que Dovale avait eu besoin de son soutien. Le juge comprend où Dovale veut en venir avec ce spectacle. Il ressent soudain l'envie d'écrire. Il noircit de notes les serviettes qu'il a sous la main. Trahison de l'amour, trahison de l'amitié ? Règlement de comptes ? Pourtant, à la fin du spectacle, entre le juge et l'humoriste, un début de rédemption s'ébauche.… (plus d'informations)
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2 sur 2
J’aurai essayé, vraiment. Seulement quelques semaines après avoir lu ce livre, je m’essaie à l’adaptation qui en a été faite pour la scène, avec un enregistrement réalisé par France Culture au festival d’Avignon en 2017. J’espérais que le passage par le théâtre me permettrait de, cette fois, être touchée par le personnage de Dovalé. J’avais bien perçu toute la dimension tragique que pouvait porter ce personnage, mais la lecture m’a laissée insensible à ses failles et ses blessures.
Encore une fois, c’est raté. Comme quoi ce n’est pas le médium qui est en cause. Lecture solitaire ou mise en scène théâtrale, je suis toujours gênée par les mêmes aspects. La gouaille de l’acteur qui incarne Dovalé, le recours à l’humour lourd et un peu salace, non, je n’arrive pas à passer au-dessus pour m’intéresser au personnage dans son humanité et sa complexité. Je n’arrive pas à me laisser entraîner dans le mouvement des spectateurs au rire facile et contagieux.
Rien à y faire, je reste en dehors du spectacle, je reste en dehors du drame qui se joue devant les yeux du spectateur et, par ricochet, du lecteur. Ce livre est plein d’un tragique que j’aperçois mais qui s’éloigne au fur et à mesure que je m’approche ; il est plein d’une incommensurable tristesse que j’effleure mais qui se dérobe quand je tends la main.
Je conclurai de la même façon que pour ma note de lecture sur le livre papier. Je suis passée à côté de ce livre, je sui restée à l’extérieur d’une histoire par laquelle j’aurais aimé être touchée. Mais je suis contente que ce livre ait eu un tel succès, qu’il ait rencontré son public. Je suis seulement déçue de ne pas faire partie de ce public.
  raton-liseur | Nov 11, 2018 |
Perplexe. C’est bien le maître mot de cette note de lecture. Je suis perplexe… Ayant lu avec avidité Une femme fuyant l’annonce, m’étant perdue avec Ora sur les chemins du déni, ayant eu le cœur lourd avec elle, ayant senti le poids de son passé sur mes épaules, je me suis accrochée dans cette nouvelle lecture de David Grossman, j’ai accepté l’étrange pacte qu’il propose à son lecteur en le faisant assister, par mots interposés à un one-man show de seconde zone dans la ville elle aussi très secondaire de Netanya.
Et quelques deux-cents pages plus loin, je ressors de ma lecture on ne peut plus perplexe. Qu’est-ce que l’auteur a voulu me dire, me faire ressentir, pourquoi tout simplement a-t-il écrit ce livre ? Certes, le personnage se complexifie au fil des pages, il en deviendrait presque attachant. On comprend que son métier de comique qui se prend comme propre matériau de ses blagues parfois trop éculées et de ses mises en scène douteuse, que ce métier cache de profondes meurtrissures. Le spectateur qui est aussi narrateur a lui aussi ses travers et ses blessures. Mais je n’ai pas réussi à ressentir l’empathie voulue pour ces deux personnages ni, comme je le disais, à comprendre ce que l’auteur attendait de moi.
Dommage, j’ai vraiment l’impression d’être passée à côté de cette lecture, d’avoir loupé quelque chose. Et quand je vois le portrait de l’auteur sur la quatrième de couverture, ces grands yeux sérieux et pleins d’une incommensurable tristesse (a-t-elle été prise avant ou après l’annonce, je ne peux m’empêcher d’y songer, bien que là je devienne intrusive…), je ne peux que me dire que j’aurais aimé mieux comprendre, j’aurais aimé avoir été emportée par ce livre. Je réessayerai, il n’y a pas de doute, mais pas tout de suite, il me faut d’abord digérer cette déception, déception vis-à-vis de moi-même je crois, plutôt que déception vis-à-vis de l’auteur.
  raton-liseur | Sep 30, 2018 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Grossman, Davidauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Cohen, JessicaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Verhasselt, RubenTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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"GOOD EVENING! GOOD EVENING! Good evening to the majestic city of Ceasariyaaaaaah!"
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...I suddenly know in the clearest and simplest way that I do not want or need to be here.
Take everything people value away from them, and they have nothing left to lose—but give them some of what they want, and they may be too afraid to let go of the little that they have.
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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Sur la scène d'un club miteux, dans la petite ville côtière de Netanya en Israël, le comique Dovale G. distille ses plaisanteries salaces, interpelle le public, s'en fait le complice pour le martyriser l'instant d'après. Dans le fond de la salle est assis un homme qu'il a convié à son one man show - ils se sont connus à l'école -, le juge Avishaï Lazar, retraité et veuf inconsolable. Il écoute avec répugnance le délire verbal de l'humoriste. Mais peu à peu le discours part en vrille et se délite sous les yeux des spectateurs médusés. Car ce soir-là Dovale met à nu la déchirure de son existence lorsque adolescent, alors à Gadna (camp de préparation militaire parascolaire) avec son ami Avishaï, on l'avait informé de la mort d'un de ses parents sans lui préciser lequel. Et jusqu'à l'enterrement, Dovale s'était trouvé devant ce choix terrible : de qui - mère ou père - "souhaitait-il" la mort ? Avishai, par lâcheté, lui avait tourné le dos alors que Dovale avait eu besoin de son soutien. Le juge comprend où Dovale veut en venir avec ce spectacle. Il ressent soudain l'envie d'écrire. Il noircit de notes les serviettes qu'il a sous la main. Trahison de l'amour, trahison de l'amitié ? Règlement de comptes ? Pourtant, à la fin du spectacle, entre le juge et l'humoriste, un début de rédemption s'ébauche.

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