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"The summer after university, Emma Woodhouse returns home to the village of Highbury, where she will live with her health-conscious father until she is ready to launch her interior-design business and strike out on her own. In the meantime, she will do what she does best: offer guidance to those less wise in the ways of the world than herself. Happily, this summer brings many new faces to Highbury and into the sphere of Emma's not always perfectly felicitous council: Harriet Smith, a naive teacher's assistant at the ESL school run by the hippie-ish Mrs. Goddard; Frank Churchill, the attractive stepson of Emma's former governess; and, of course, the perfect Jane Fairfax. This Emma is wise, witty, and totally enchanting, and will appeal equally to Sandy's multitude of fans and the enormous community of wildly enthusiastic Austen aficionados"--… (plus d'informations)
Emma de Alexander McCall SMith est le fameux gros livre en anglais qui m’a empêché d’avancer dans mes lectures. En fait, il n’est pas si gros que cela, 360 pages, mais à chaque fois que je l’ai pris, j’étais rapidement fatiguée de le porter (je ne sais pas si c’est mes doigts qui n’aiment pas être écartés ou si c’est le fait que le livre ne s’ouvre pas bien …). En tout cas, depuis 2014, date où je l’ai acheté, il est sorti en poche en anglais mais aussi en français (aux éditions Terra Nova). Emma fait partie d’une série de réécriture moderne des romans de Jane Austen par de célèbres auteurs britanniques. On peut ainsi trouver Sense and Sensibility de Joanna Trollope mais aussi de Northanger Abbey par Val McDermid.
Il y a quelques années j’avais lu le roman de Jane Austen, roman que j’avais adoré grâce à une traduction formidable. Ici, Alexander McCall Smith reprend l’histoire, les personnages … de manière générale. Il ne suit pas à la lettre le roman de Jane Austen, mais fait sienne l’histoire en la réinterprétant pour qu’elle corresponde à notre époque. J’ai beaucoup aimé ce roman, non pas pour la réécriture de Jane Austen, mais bien parce qu’on y retrouve la manière de raconter une histoire, la plume, l’humour de Alexander McCall Smith. J’ai ressenti un plaisir proche mais moindre de celui que je prends en lisant la série des Isabel Dalhousie.
Je ne vais pas reprendre l’histoire car en gros, l’auteur reprend l’histoire et les personnages du roman de Jane Austen. La modernisation est particulièrement drôle : Emma conduit une Mini Cooper, Harriet Smith est très superficielle mais très gentille : son père est un donneur de sperme anonyme, elle enseigne dans une école d’anglais pour étudiants étrangers, sa logeuse / patronne / ami prépare des cakes un peu spéciaux, Mr. Woodhouse craint énormément beaucoup de choses (d’autant qu’il est abonné à de nombreuses revues scientifiques), a fait fortune grâce à une invention scientifique, le frère de George Knightley est photographe de mode à Londres alors que lui a choisi de reprendre et faire revivre le domaine familial. J’ai trouvé que tout était mêlé avec énormément d’humour.
Par rapport à l’histoire, Alexander McCall Smith ne s’intéresse pas à la même chose que Jane Austen. Elle décrivait une communauté à un moment t et travaillait surtout sur les relations entre chacun des membres de la communauté. Lui suit l’évolution du personnage d’Emma, ce qu’il fait qu’elle est comme elle est. Elle est dépeinte comme une enfant / adolescente / femme un peu spéciale, ayant un fort caractère, pour qui chaque chose à sa place (et c’est elle qui décide la place de chaque chose, les gens sont aussi des choses malheureusement), très marquée par sa gouvernante. J’ai trouvé que l’évolution d’Emma (surtout l’affirmation de son caractère) était intéressante (un peu comme si tout s’était joué pendant l’enfance). À l’âge adulte, elle est décrite comme gentille mais très, voire trop gâtée. Les autres personnages du roman ne semblent pas réellement interagir avec elle. Elle interagit avec eux et décide pour eux. J’ai eu l’impression d’une certaine solitude du personnage d’Emma, que je n’avais pas eu en lisant le roman de Jane Austen.
Par contre, j’ai lu un commentaire sur GoodReads auquel je souscris entièrement. Comment Emma peut-elle se découvrir un sentiment amoureux pour George Knightley alors qu’elle ne le rencontre jamais ! Visiblement, les histoires d’amour ne sont pas trop la tasse de thé de l’auteur.
Si on veut comparer le roman de Jane Austen et celui d’Alexander McCall Smith, clairement, ce n’est pas la même chose ! Alexander McCall Smith prend le temps de s’intéresser à des moments que Jane Austen n’avait pas détaillés. Ainsi, on découvre l’enfance et l’adolescence d’Emma et d’Isabella, avec leur gouvernante Miss Taylor. Par contre, d’autres moments importants pour Jane Austen ne le sont pas du tout ; le pique-nique par exemple ne prend qu’un chapitre à la toute fin du livre. Alexander McCall Smith s’intéresse aussi énormément aux personnages secondaires : Mr. Woodhouse est particulièrement savoureux ; par contre Jane Fairfax et Ms. Bates ne sont pas trop présentes. Frank Churchill et son père ont ainsi une vie propre, pas forcément intéressante pour l’histoire d’Emma, mais que pourtant l’auteur développe beaucoup. C’est pour cela que je dis que le livre est plus Alexander McCall Smith que Jane Austen. Les digressions et les remarques (plus générales) sont la marque d’Alexander McCall Smith à mon avis
En conclusion, un roman qui ravira les fans de Alexander McCall Smith, mais un peu moins ceux de Jane Austen. ( )
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For my daughters, Lucy and Emily
Premiers mots
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Emma Woodhouse's father was brought into this world, blinking and confused, on one of those final nail-biting days of the Cuban Missile Crisis.
Citations
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Was there something about her—some vaguely fragile quality—that made men fear that if they got too close to her, if they actually touched her, she would break? There were some people who gave one that impression: they were not made for the rough and tumble of ordinary life.
Disinclination to discuss a subject that needs to be discussed is never a solution: the topic merely assumes increasing prominence the longer it remains untouched.
She had felt it during their sparring, but now she felt the rawness that followed from the argument. Disagreements, even with people she knew, made her feel like that—shocked, perhaps, at the animus that can lie behind mere words.
Why should she care what he thought? Why should she bother if she had somehow fallen short of whatever standards he had mentally created for her?
"That's nothing to do with education, Pops. It's the culture. That's what happens. Isabella herself is losing her h's. When she comes here for the weekend, I find them all over the place once she leaves. Loads of them. Dropped with utter abandon."
People suited themselves; more and more that was the lesson she was learning.
These conflicting answers came from somewhere within her, from some hidden centre of self-knowledge.
"I don't know what to think," said Harriet. ¶ Emma took command of herself once more. "Actually," she said, "I don't think models think very much."
He agreed that Emma was trouble, but he rather liked the idea of young women larking about, as he put it, in a state of undress.
But of course he could not say that; there were many things that Bert Firhill thought but could not say, and this was one of them.
The awfulness of the situation seemed to have constricted her throat. It was hard enough to breathe, let alone to speak.
She felt her confidence grow; he sounded like a business letter.
There was no point in arguing with her father, who would always produce some good reason not to do anything. The only way to proceed was to proceed.
Derniers mots
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The eyes of the woman are not on the young man, nor upon the hand that she holds, but fixed on the one who views the painting, and they convey, as do so many of the figures in art that would say anything to us, this message: You do it too.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
Aucun
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"The summer after university, Emma Woodhouse returns home to the village of Highbury, where she will live with her health-conscious father until she is ready to launch her interior-design business and strike out on her own. In the meantime, she will do what she does best: offer guidance to those less wise in the ways of the world than herself. Happily, this summer brings many new faces to Highbury and into the sphere of Emma's not always perfectly felicitous council: Harriet Smith, a naive teacher's assistant at the ESL school run by the hippie-ish Mrs. Goddard; Frank Churchill, the attractive stepson of Emma's former governess; and, of course, the perfect Jane Fairfax. This Emma is wise, witty, and totally enchanting, and will appeal equally to Sandy's multitude of fans and the enormous community of wildly enthusiastic Austen aficionados"--
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Il y a quelques années j’avais lu le roman de Jane Austen, roman que j’avais adoré grâce à une traduction formidable. Ici, Alexander McCall Smith reprend l’histoire, les personnages … de manière générale. Il ne suit pas à la lettre le roman de Jane Austen, mais fait sienne l’histoire en la réinterprétant pour qu’elle corresponde à notre époque. J’ai beaucoup aimé ce roman, non pas pour la réécriture de Jane Austen, mais bien parce qu’on y retrouve la manière de raconter une histoire, la plume, l’humour de Alexander McCall Smith. J’ai ressenti un plaisir proche mais moindre de celui que je prends en lisant la série des Isabel Dalhousie.
Je ne vais pas reprendre l’histoire car en gros, l’auteur reprend l’histoire et les personnages du roman de Jane Austen. La modernisation est particulièrement drôle : Emma conduit une Mini Cooper, Harriet Smith est très superficielle mais très gentille : son père est un donneur de sperme anonyme, elle enseigne dans une école d’anglais pour étudiants étrangers, sa logeuse / patronne / ami prépare des cakes un peu spéciaux, Mr. Woodhouse craint énormément beaucoup de choses (d’autant qu’il est abonné à de nombreuses revues scientifiques), a fait fortune grâce à une invention scientifique, le frère de George Knightley est photographe de mode à Londres alors que lui a choisi de reprendre et faire revivre le domaine familial. J’ai trouvé que tout était mêlé avec énormément d’humour.
Par rapport à l’histoire, Alexander McCall Smith ne s’intéresse pas à la même chose que Jane Austen. Elle décrivait une communauté à un moment t et travaillait surtout sur les relations entre chacun des membres de la communauté. Lui suit l’évolution du personnage d’Emma, ce qu’il fait qu’elle est comme elle est. Elle est dépeinte comme une enfant / adolescente / femme un peu spéciale, ayant un fort caractère, pour qui chaque chose à sa place (et c’est elle qui décide la place de chaque chose, les gens sont aussi des choses malheureusement), très marquée par sa gouvernante. J’ai trouvé que l’évolution d’Emma (surtout l’affirmation de son caractère) était intéressante (un peu comme si tout s’était joué pendant l’enfance). À l’âge adulte, elle est décrite comme gentille mais très, voire trop gâtée. Les autres personnages du roman ne semblent pas réellement interagir avec elle. Elle interagit avec eux et décide pour eux. J’ai eu l’impression d’une certaine solitude du personnage d’Emma, que je n’avais pas eu en lisant le roman de Jane Austen.
Par contre, j’ai lu un commentaire sur GoodReads auquel je souscris entièrement. Comment Emma peut-elle se découvrir un sentiment amoureux pour George Knightley alors qu’elle ne le rencontre jamais ! Visiblement, les histoires d’amour ne sont pas trop la tasse de thé de l’auteur.
Si on veut comparer le roman de Jane Austen et celui d’Alexander McCall Smith, clairement, ce n’est pas la même chose ! Alexander McCall Smith prend le temps de s’intéresser à des moments que Jane Austen n’avait pas détaillés. Ainsi, on découvre l’enfance et l’adolescence d’Emma et d’Isabella, avec leur gouvernante Miss Taylor. Par contre, d’autres moments importants pour Jane Austen ne le sont pas du tout ; le pique-nique par exemple ne prend qu’un chapitre à la toute fin du livre. Alexander McCall Smith s’intéresse aussi énormément aux personnages secondaires : Mr. Woodhouse est particulièrement savoureux ; par contre Jane Fairfax et Ms. Bates ne sont pas trop présentes. Frank Churchill et son père ont ainsi une vie propre, pas forcément intéressante pour l’histoire d’Emma, mais que pourtant l’auteur développe beaucoup. C’est pour cela que je dis que le livre est plus Alexander McCall Smith que Jane Austen. Les digressions et les remarques (plus générales) sont la marque d’Alexander McCall Smith à mon avis
En conclusion, un roman qui ravira les fans de Alexander McCall Smith, mais un peu moins ceux de Jane Austen. ( )