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Clarissa

par Stefan Zweig

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The daughter of a high-ranking Austrian military official has a spotless social image as hard-working and all the rest of it. Working in an army hospital she finds that she is pregnant out of wedlock and her life is undone.
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Clarissa Schulmeister, fille d'un militaire autrichien, est née en 1894. À l'aube du premier conflit mondial, elle rencontre en Suisse Léonard, un jeune professeur de français. La guerre les sépare, mais Clarissa attend un enfant. Un enfant d'un ennemi en temps de guerre… Dans l'Europe déchirée, en proie à l'hystérie nationaliste, son acceptation de cette maternité va devenir, plus qu'une décision personnelle : un destin et un symbole. Infirmière sur le front, elle se mariera avec un poltron pour donner un nom à son enfant. Peu à peu, elle va se prendre en charge. Et dans un monde soumis au chaos, sa vie promise à l'insignifiance va prendre un sens. Une oeuvre testamentaire où Zweig résume, de façon poignante, son idéal humaniste et son désespoir. Derrière Clarissa, se cache Stefan Zweig pour qui la guerre de 14 fait l'effet d'un choc traumatique profond dont il ne se remettra jamais. Il crie toute sa haine de la guerre, clame son refus du militarisme (« Les postes importants sont dangereux pour des hommes moyennement doués ; quand on doit se dépasser soi-même, cela transforme le caractère. »), son abjection contre le chauvinisme, le nationalisme. Comme Clarissa, Zweig s'est rendu en Suisse (à Zurich) où il rédigea un plaidoyer pour la paix. Ce n'est pas par hasard si Clarissa se découvre là, à son tour, une foi pacifiste. Ce n'est pas par hasard non plus, si elle travaille avec un psychologue qui a tout de Freud, et si elle attend un enfant d'un socialiste qui fait étrangement penser à Romain Rolland. Ce roman traduit le désir qu'avait Zweig de réécrire son autobiographie sous une autre forme. « Il ne sert à rien d'éprouver les plus beaux sentiments si l'on ne parvient pas à les communiquer. » Zweig, romancier humaniste bourré de talent, était à l'abri de ce genre de souci. On retrouva en 1981 dans ses archives, un cahier dont la première page portait la mention suivante : « Entrepris la première version d'un roman, le monde entre 1902 et le début de la Guerre, vu à travers l'expérience d'une femme. Esquissé simplement la première partie, le début de la tragédie, interrompu ensuite à cause du travail sur le Montaigne, troublé par les événements et l'absence de liberté dans mon existence. Stefan Zweig, novembre 1941-février 1942. » Il n'achèvera donc pas ce témoignage émouvant, preuve de ses ultimes préoccupations. Certains passages ont été complètement rédigés, d'autres seulement ébauchés. Mais on retrouve tout Zweig, son envie, son amour et sa compassion pour les innocents, les pauvres, les chairs à canons qui subissaient le pouvoir des possédants. « Car le vrai, c'est l'anonyme, l'homme simple, l'individu ce qui fait que nous sommes ce que nous sommes. » Il prenait des notes, inlassablement : « Ces notes ont une valeur inestimable. Peut-être plus que les grands discours et les gros livres, car eux ont des secrets à défendre ou à cacher ; mais nous, nous avons le devoir de dévoiler. Nous, c'est-à-dire les petites gens, nous pouvons nous offrir ce luxe, le luxe de la vérité. C'est là que se trouve la véritable substance. C'est comme un livre de compte familial. Quiconque n'est pas productif doit agir par son ardeur au travail et sa minutie. Là aussi, cela peut servir. » Le manque insupportable de liberté lui fit perdre la voix. Les années passèrent. La montée du nazisme en Allemagne conduisit Stefan Zweig à l'exil dès 1933. Il mit fin à ses jours en février 1942. « Dans toute action qu'on entreprend, il y a quelque chose qui finit, à la longue, par vous déformer. » Pascale Arguedas ( )
1 voter vdb | Jun 21, 2011 |
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The daughter of a high-ranking Austrian military official has a spotless social image as hard-working and all the rest of it. Working in an army hospital she finds that she is pregnant out of wedlock and her life is undone.

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