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Chargement... En finir avec Eddy Bellegueule (2014)par Edouard Louis
Information sur l'oeuvreEn finir avec Eddy Bellegueule par Édouard Louis (2014)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Eddy grandit dans un village picard. Enfant sensible, il est vite catalogué de ”pédale”, autant en famille qu’à l’école. Coups, brimades, humiliations pleuvent dans un milieu simple, ouvrier, peu éduqué et plus enclin à la violence qu’à l’expression des sentiments. Une fiction au ton autobiographique, mêlant parfaitement les niveaux de langue, percutante, sobre mais qui n’élude rien, pour mieux dénoncer misère humaine, sociale et culturelle, homophobie et haine de la différence. En regardant mes élèves, en réfléchissant à ce que j’ai fait de mes études, de ma vie, je me pose beaucoup de question sur la reproduction sociale, sur les plafonds de verre qui existent ou que l’on se crée. Ce sont des questions complexes de savoir ce que l’on veut dans la vie, ce que l’on peut, ce que l’on se croit en droit de vouloir. Ce livre d’un intellectuel qui vient d’un milieu populaire, très pauvre économiquement, et culturellement aussi semble-t-il, et qui a fait Normal Sup me paraissait une bonne façon d’aborder ce sujet, certes un peu de biais mais c’est souvent ma façon d’aborder beaucoup de sujets. Mais je n’ai probablement pas fait le bon choix, pas trouvé le bon biais. Peut-être que lire les réflexions de quelqu’un ayant tellement tourné le dos à là dont il vient qu’il a changé son nom et son prénom n’était pas la meilleure décision. Difficile de trouver une façon de tourner ce qu’il y a à dire. D’abord parce que le livre n’est pas très clair sur ce qu’il est : une fiction, mais en même temps très fortement inspiré de la vie de l’auteur. Est-il nécessaire d’ajouter de la noirceur à la noirceur, du scabreux au scabreux ? Cela sert-il le propos ? Pas pour moi qui me suis sentie dans une situation de voyeurisme imposé tout au long du livre. Et puis, ce livre écrit à vingt ans manque singulièrement de recul. C’est surtout un long et grand cri de colère. Une enfance très difficile, certes, avec des épisodes douloureux (inventés pour la fiction du livre ou véritablement vécus, ce n’est pas clair) et c’est un euphémisme de le dire ainsi. Mais on sent tout ce que ce jeune homme qui change de nom rejette, tout ce qu’il ne veut plus, tout ce qu’il abhorre. Il a tourné le dos à là d’où il vient et le dit avec toute la violence dont il est capable, une violence écrite pour répondre à la violence physique dont il a été victime. C’est difficile, et j’ai eu une vie bien trop privilégiée et conventionnelle pour pouvoir véritablement toucher du doigt la souffrance dont Edouard Louis parle, mais ce livre me semble plus être un début de thérapie, à laquelle je n’ai pas à être conviée, qui devrait être dite dans le secret du cabinet d’un psychologue ou d’un psychanalyste. Je n’ai jamais aimé lire des livres qui semblent être écrits comme des thérapies ou des règlements de compte personnels, dans lesquels je n’ai pas l’impression d’avoir une place de lecteur. Ce livre étant tout cela, j’ai eu du mal à le finir, mais j’ai espéré jusqu’à la fin y trouver autre chose qu’une litanie de récriminations. Ce livre étant tout cela, je n’en ai pas apprécié la lecture, mais je crois que cela est déjà clair. Je ne pense pas que je lirai un autre livre de cet auteur, mais je pense qu’il a avancé sur le chemin de cette fameuse thérapie dont je parlais, puisque son dernier livre, publié l’année dernière, semble le voir se réconcilier, au moins par livre interposé, avec son père et par extension au moins une partie de ses origines ou de son enfance. Dommage que cette thérapie soit étalée dans les pages de ses livres. aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesDistinctionsListes notables
Elev dans une famille ouvrire pauvre de Picardie, Eddy subit les quolibets et la violence de ses camarades, de son pre alcoolique et de sa mre revche qui le trouvent trop effmin. Lui-mme finit par se poser la question de son homosexualit. Premier roman.--[Memento]. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.92Literature French French fiction Modern Period 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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