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Capitalisme, désir et servitude par…
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Capitalisme, désir et servitude (original 2010; édition 2010)

par Frédéric Lordon, Frédéric Lordon (Auteur)

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Comment un certain désir s'y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C'est le problème de ce qu'on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d'enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l'enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d'affects qui pouvaient s'y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c'est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s'en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L'enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés. Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l'occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d'aliénation, d'exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement… (plus d'informations)
Membre:LeMaigre
Titre:Capitalisme, désir et servitude
Auteurs:Frédéric Lordon
Autres auteurs:Frédéric Lordon (Auteur)
Info:La Fabrique éditions (2010), Broché, 213 pages
Collections:Votre bibliothèque, En cours de lecture
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Mots-clés:Aucun

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Capitalisme, désir et servitude par Frédéric Lordon (2010)

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> Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza, par Frédéric LORDON, La Fabrique Editions 2010 - 213 p. - 12 €
Se reporter au compte rendu de CG.
In: Revue Silence, n°385 (Décembre 2010), p.43… ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1XIe9JWFVHOCCHfgMtHWunUh9bdSjBuze/view?usp=shari...
Dans cet essai, l’économiste revisite les fondamentaux de la soumission, et sur celui du salariat aujourd’hui. Citant Spinoza et cette provocante sentence "Si quelque homme voit qu’il peut vivre plus commodément suspendu au gibet qu’assis à sa table, il agirait en insensé en ne se pendant pas", Lordon explore le mouvement qui anime aujourd’hui le prolétariat. Son obéissance joyeuse qui produit au salarié la satisfaction de ses désirs et dont le libéralisme tire les profits aboutira-t-elle à son émancipation ? Fréderic Lordon, après avoir décortiqué les mécanismes du Faire faire entrepreneurial et montré la situation mobile des salariés actuels, questionne un communisme où le désir et la liberté ne seraient pas punis, comme il le fut dans le régime du stalinisme mais selon des principes plus proches de la pensée bakouninienne. Il rompt avec l’idée d’un grand soir car "la sortie des rapports sociaux du capitalisme ne nous fait pas sortir de la servitude passionnelle". —C.G.

> Philippe Arnaud. Frédéric Lordon : Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza. In: Le Monde.fr, 18 octobre 2010 (Le Monde.fr)
  Joop-le-philosophe | Oct 18, 2019 |
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Frédéric Lordonauteur principaltoutes les éditionscalculé
Ash, GabrielTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Bussoni, IlariaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kowalska, MagdalenaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kozłowski, MichałTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Comment un certain désir s'y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C'est le problème de ce qu'on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d'enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l'enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d'affects qui pouvaient s'y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c'est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s'en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L'enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés. Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l'occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d'aliénation, d'exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement

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