Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Chargement... Scandal in Skibbereenpar Sheila Connolly
Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série
Fiction.
Literature.
Mystery.
Bostonian Maura is beginning to feel settled in her new Irish home, just in time for summer tourist season to bring fresh business to her pub. But the first traveler to arrive is thirsty for more than just a pint of Guinness. Althea Melville is hot on the trail of a long-lost Van Dyck painting. Maura agrees to help Althea meet with the residents at the local manor house, the most likely location of the missing art. But when the manor's gardener is found murdered, Maura wonders what Althea's real motives are. Now, to solve the secret of the lost portrait and catch a killer, Maura will have to practice her Irish gift of gab and hunt down some local history-before someone else is out of the picture . . . Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Discussion en coursAucunCouvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.6Literature English (North America) American fiction 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
Est-ce vous ?Devenez un(e) auteur LibraryThing. |
On retrouve Maura, trois mois après les faits qui ont été raconté dans le premier tome. Elle est devenu propriétaire du pub Sullivan’s et de la maison de Old Mick, propriétaire décédé du même pub (je spoile un peu mais comme il y a peu de chances que vous lisiez le livre, vous ne m’en voudrez pas). Cela la change beaucoup puisque quand elle était à Boston, où sa grand-mère irlandais l’a élevée, elle était pauvre et était sans aucune attache (sauf sa grand-mère, avant son décès). Contrairement au premier volume, Sheila Connolly ne nous le rabâche pas toutes les trois lignes (ce qui vraiment est très reposant) et en plus elle ne rappelle pas toute l’histoire, c’est juste sous-entendu. On peut enfin se concentrer sur le cozy mystery ! On retrouve tous les personnages : Rose, Mick, Jimmy, Bridget, Sean (le policier).
Cela a pour moi été une source de grande déception : Maura sort avec Sean et non pas avec Mick. Je m’imaginais cela depuis le premier volume et non, l’auteur a fait tout le contraire de ce que je voulais. Je m’imagine Mick comme beau, fort, gentil et ténébreux alors que Sean pour moi est grand et maigre mais gentil aussi. Je pense que Maura est petite, gentille et très dynamique (un peu trop et se fourre donc toujours dans le pétrin). Il lui faut donc quelqu’un qui la protège et je pensais à Mick et pas au policier. Ce qui m’a fait rigolé, c’est que dans ce coin d’Irlande, d’après l’auteur, il n’y a pas beaucoup de gens entre 20 et 30 ans. Elle insiste beaucoup là-dessus (visiblement, elle a une marotte à chaque volume). Cela m’a fait pensé qu’elle était mandatée par l’office du tourisme pour attirer des femmes là-bas pour le repeuplement de ce coin du pays. Cela m’a fait regarder où était Skibbereen (j’ai même fait Street View) et donc, si tu est un homme de trente ans et qui habite par là, je veux bien venir habiter chez toi.
Tout cela j’espère vous permet de mieux situer le contexte général du roman. Passons à l’histoire, au fond du problème quoi. Skibbereen s’honore d’avoir un taux de criminalité très bas mais depuis l’arrivée de Maura, on compte déjà trois morts en trois mois (deux dans le premier volume et un dans celui-là)(à mon avis, elle porte la poisse). Pour l’instant, l’évènement reste suffisamment rare pour qu’il soit fascinant.
Un jour, Althea, une fashionista new-yorkaise, arrive dans le pub comme un éléphant au milieu d’un troupeau de souris et demande si par hasard il n’y aurait pas aux alentours des familles issus de la noblesse anglo-irlandaise (ou plus précisément des familles qui ont eu de l’argent dans le temps). En effet, elle travaille dans un musée et a eu connaissance d’une esquisse de Van Dyck (c’est ce qu’elle suppose) qui pourrait la préparation d’un tableau qui serait dans la région de Cork (au vu de qui possédait l’esquisse). Commence alors une véritable chasse au trésor. Maura, trop récente du coin, s’adresse à Old Billy qui squatte un fauteuil du bar toute la journée et qui raconte ses vieilles histoires au touriste. Il aiguille Althea vers le manoir des Townsend, où vit la dernière descendante de la famille qui a plus de quatre-vingt ans. Elle est gardé par deux domestiques, un couple, et un jardinier. Althea, toute à son enthousiasme, y va le soir-même et se fait claquer la porte au nez. Le problème est qu’au matin, on retrouve le jardinier assassiné sur la pelouse. Maura est obligé de signaler à Sean, la présence de l’américaine (car ce ne peut être un hasard tout de même). Une fois qu’il y a eu le meurtre, Maura se consacre à aider Althea avec l’aide de Gillian, une artiste locale, qui vit la moitié de l’année à Dublin, et Harry, le neveu de la vieille dame du manoir qui est descendu à la suite du meurtre. Ils recherchent le tableau dans la maison, le trouve, cherche ensuite la preuve formelle que c’est un Van Dyck …
La mort du jardinier revient épisodiquement dans la mémoire de Maura (mais elle ne le connaissait pas donc bon …) mais elle préfère chercher la peinture que de s’occuper du meurtre ou de son pub. À la page 230 (sur 294), on en arrive enfin à la résolution du meurtre ! C’est quand même pour cela que je lis des romans policiers pas pour chercher des peintures. Enfin, bref … Le problème est que la résolution s’exécute par un tour de passe-passe (un personnage extérieur à l’histoire et à la région ; c’était déjà la même idée dans le premier volume) et qu’il n’y a pas d’arguments logiques pour cette réponse. C’est ce qui me fait dire que l’auteur a un problème avec les meurtres. Il ne faut pas faire mourir les gens si on ne veut pas résoudre d’énigmes !
C’est tout à fait le genre de romans dont j’aime voir les défauts et chicaner sur l’histoire alors qu’en réalité j’y passe un bon moment de détente et de rigolade. Il ne faut juste pas chercher à y voir ce qu’il n’y a pas. ( )