La télévision française propose à Amélie Nothomb, écrivain célèbre, de revisiter le Japon ou elle a passé ses premiers années et où elle a abandonné son fiancé japonais; on veut tourner un documentaire. Nothomb accepte: elle va tenir un journal durant la semaine qu’elle va passer dans le pays de son passé.

Filmée à toutes les heures de la journée, Nothomb traverse ses vieux repaires, s’étonnant que tant a changé. Elle se considère presque mi-japonaise, bien qu’elle ne peut que balbutier le japonais mal construit, bien qu’elle n’aurait peut-être jamais retourné au Japon de sa propre initiative. Cognée contre tous les changements, contre ses ex-connaissances qui mènent des vies tout à fait indépendants d’elle, Nothomb commence à réaliser qu’elle est plutôt touriste que japonaise.

Dans La nostalgie heureuse Nothomb nous emporte lorsqu’elle découvre ses propres limites et ses défauts -- un livre plus intime que d’habitude. Néanmoins, ce bouquin présuppose qu’on a lu les livres autobiographiques de Nothomb. En bref: un livre gratifiant pour ses admirateurs. ( )

Roman toujours bien écrit, j'aime le style d'Amélie Nothomb, mais cette histoire ne m'apparait pas si heureuse que ça ! Il reste beaucoup trop d'ombre, de non-dit dans ce récit malgré la présence de la caméra ou plutôt à cause de la caméra ?

Seize après son dernier séjour au Japon et une année après le tsunami, l'auteur, accompagnée d'une équipe de télévision, retourne dans le pays de son enfance. Si on suit les retrouvailles avec sa nounou et son ex-fiancé avec amusement, et son expérience de Fukushima avec une petite émotion, on n'échappe pas à l'ennui et à une certaine indifférence. ( )

Le récit d'Amélie émeut quand il évoque ses retrouvailles avec sa "mère", puis son fiancé nippons. Il nous capture en abordant le Tsunami. Mais manque de poésie et de charme en se limitant au reportage télévisuel source de ce retour au Japon. ( )