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L'esprit de mes pères (2011)

par Patricio Pron

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A young writer returns to his native Argentina to uncover a mystery surrounding his dying father's obsession with the disappearance of a local man, which he ties to the country's dark political past and his family's underground resistance activities.
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Présentation de l’éditeur

Au chevet de son père mourant, un jeune écrivain argentin découvre que son père nourrit depuis des années une véritable obsession pour un homme assassiné dans de mystérieuses circonstances en 2008. Sans le vouloir, il se lance sur les traces de son histoire familiale en cherchant à comprendre pourquoi son père traquait le moindre indice concernant ce fait divers. D’une écriture incisive, presque chirurgicale à la façon d’un Truman Capote, Patricio Pron met en scène les malaises d’une société argentine toujours malade de son passé. Ce n’est plus son histoire ni celle de son père qu’il raconte mais la douleur de toute une génération d’enfants en attente de réponses, si douloureuses soient-elles.

Mon avis

Ce livre est une histoire vraie, l’histoire de Patricio Pron, de son père, de sa famille, de son pays. L’auteur a cependant ajouté des éléments de fiction pour les besoins de son projet ; son père a jugé bon d’apporter des corrections, des observations. On peut lire son texte ici (en espagnol).

Le texte que nous livre ici Patricio Pron est touchant pour deux raisons :

sa sincérité ;
son incapacité à raconter l’histoire de son père, de la génération de celui-ci. Il raconte seulement sa génération. Il n’arrive pas à retrouver son père malgré ses efforts à mon avis.

Je m’explique un peu mieux. Quand j’ai ouvert le livre, je m’attendais à lire un livre classique sur l’envie de mieux comprendre ses parents avant qu’ils ne meurent. Dans le cas d’un écrivain argentin, je m’attendais aussi à lire l’histoire de disparus de la dictature. Il y a de tout cela mais le récit n’est pas classique car il ne cherche qu’à atteindre la vérité et non une vérité.

Patricio vivait en Allemagne depuis huit ans, sans aucune envie de retourner au pays pour voir sa famille par exemple. Il travaillait dans une université, n’avait pas d’appartement fixe car il préférait vivre chez les autres, se gavait de cachets pour oublier. Quoi ? On ne le sait pas vraiment et Patricio, lui, ne le sait plus vraiment tellement il en a pris. Patricio va chercher à transcrire cet état semi-comateux dans ce livre racontant la recherche du père, et ce même si le livre est écrit a posteriori. Cela passe par une construction originale : les chapitres sont extrêmement courts, pas numérotés dans l’ordre (beaucoup de numéros sont sautés). Tout cela est dans le but de nous faire ressentir une attention s’attachant à des détails qui disparaissent plus ou moins de suite, une attention ne voyant pas la globalité des choses. C’est ce qui à mon avis est le plus déroutant dans le livre, même si c’est aussi le plus touchant car le plus sincère.

Un jour, il reçoit donc un coup de téléphone lui expliquant que son père est dans le coma, qu’il est mourant et que la famille l’attend. Il y va donc souffrant du syndrome du touriste dans son propre pays. Ce qui est normal après autant d’absence. La première partie raconte le départ d’Allemagne, l’arrivé en Argentine, les retrouvailles de la famille (sa mère, un frère, une sœur), la première visite à l’hôpital.

La deuxième partie, très importante en volume, raconte la découverte par l’auteur d’un dossier, dans le bureau de son père, sur la disparition d’un homme en 2008. Cet homme a été retrouvé tué dans un puits. Il s’avèrent que c’est une sombre histoire d’escroquerie, où cet homme qui a toujours été seul a été abusé par une jeune femme, qui lui a pris son argent … et elle était assisté de son mari bien sûr. Il s’avère que le disparu est le frère d’une disparue de la dictature, que l’argent était celui de l’indemnité qu’il avait reçu pour cette disparition. Le père de l’auteur était un ami très proche de la disparue mais, on croit le comprendre à demi-mot, il avait aidé à ce que l’homme est cet argent. À travers la disparition du frère, le père de l’auteur voulait comprendre une disparition, celle de la sœur, qui n’a jamais été élucidée.

L’auteur fait clairement le parallèle entre la recherche du père avec celle que lui entreprend sur son père. C’est ce qu’il raconte dans le reste du livre.

En fermant ce récit, je me suis dit que Patricio Pron s’était exposé devant mes yeux tel qu’il est. C’est un livre touchant de sincérité car il ne donne pas l’impression d’avoir été arrangé dans l’histoire mais aussi dans la construction. Ce que j’en retire, c’est qu`à la fin du livre, l’auteur commençait à reprendre sa vie en main, que ce livre était un livre de reconstruction car il acceptait enfin de se souvenir de son enfance, de sa terreur aussi. Pourtant, je n’ai pas eu le sentiment que l’auteur avait mieux compris son père et c’est peut être aussi parce que moi je n’ai pas compris qui était ce père, grand absent dans le livre (forcément puisqu’il ne peut pas parler), quel avait été son combat. ( )
  CecileB | Dec 23, 2012 |
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They are murdering all the young men./ For half a century now, every day/ They have hunted them down and killed them./ They are killing them now./ At this minute, all over the world/ They are killing the young men./ They know ten thousand ways to kill them./ Every year they invent new ones. ----KENNETH REXROTH: 'THOU SHALT NOT KILL: A MEMORIAL FOR DYLAN THOMAS'
Dédicace
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This book is for my parents, Graciela "Yaya" Hinny and Ruben Adalberto "Chacho" Pron, and for my sister and brother, Victoria and Horacio, but also for Sara and for Alicia Kozameh, for "Any" Gurdulich and Raul Kantor and for their comrades and their children. This book is also for Giselle Etcheverry Walker:
"She is good to me/ And there's nothing she doesn't see/ She knows where I'd like to be/ But it doesn't matter.
Premiers mots
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Between March or April 2000 and August 2008, while I was travelling and writing articles and living in Germany, my consumption of certain drugs made me almost completely lose my memory, so that what I remember of those eight years - at least what I remember of some ninety-five months of those eight years - is pretty vague and sketchy: I remember the rooms of two houses I lived in, I remember snow getting in my shoes as I struggled to make my way to thew street from the door of one of those houses, I remember that later I spread salt and the snow turned brown and started to dissolve, I remember the door to the office of the psychiatrist who treated me but I don't remember his name or how I found him.
Citations
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

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A young writer returns to his native Argentina to uncover a mystery surrounding his dying father's obsession with the disappearance of a local man, which he ties to the country's dark political past and his family's underground resistance activities.

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