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Chargement... La lettre à Helga (2011)par Bergsveinn Birgisson
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Une magnifique, profonde et touchante lettre d'amour. ( ) Le très joli livre que voilà! Bergsveinn Birgisson a écrit une lettre-confession, un chant d'amour vibrant au cœur de la sauvage nature islandaise. Au crépuscule de sa vie, Bjarni, éleveur de moutons qui vient de perdre son épouse, écrit une longue lettre à la femme qu'il a aimée passionnément tout au long de sa vie. L'âpreté de son activité d'éleveur, le contact très charnel avec les animaux se mêlent à l'amour et au désir violent ressenti pour cette femme qu'il a pourtant choisi de ne pas suivre lorsqu'elle l'avait prié de le faire. Un texte très sensuel, poétique aux mots abrupts trempés dans la neige, le grésil, le gel, le vent et le soleil timide de l'Islande. Quelques extraits qui vont donneront peut-être envie de lire ce livre : À son ouverture : "Certains meurent de causes extérieures. D'autres meurent parce que la mort depuis longtemps soudée à leurs veines travaillent en eux, de l'intérieur. Tous meurent. Chacun a sa façon. Certains tombent par terre au milieu d'une phrase. D'autres s'en vont paisiblement dans un songe. Est-ce que le rêve s'éteint alors, comme l'écran à la fin du film? Ou est-ce que le rêve changé simplement d'aspect, acquérant une autre clarté et des couleurs nouvelles? Et celui qui rêve, s'en aperçoit-il tant soit peu? Ma chère Unnar est morte. Elle est morte en rêvant, une nuit où il n'y avait personne. Bénie soit sa mémoire. [...] Ah, je suis devenu un vieillard impossible qui prend plaisir à raviver de vieilles plaies. Mais on a tous une porte de sortie. Et nous aspirons tous à lâcher notre moi intérieur au grand air. Mon issue de secours à moi, c'est la vieille porte de la bergerie de feu mon père, celle que le soleil traverse par les fentes, en longs et fins rayons entre ses planches disjointes. Si la vie est quelque part, ce doit être dans les fentes." "Je me suis engouffré dans la bergerie pour m'effondrer sur une botte de foin, à l'endroit où nous avions joui l'un de l'autre si peu de temps auparavant, à ce qu'il me semblait, là même où j'avais regardé tes seins onduler contre la mangeoire comme des cygnes sur la vague. J'avais beau essayer de m'endurcir, les pleurs sourdaient comme du sang à travers un pansement." "Vous êtes toutes les deux la seule religion que j'ai jamais eue. Quand cela allait mal dans ma vie, je m'y prenais autrement que d'aller me frotter à Dieu et au Christ. Il y a assurément une foule de gens qui crèvent de faim et manquent de tout. Moi, j'ai toujours eu assez pour les miens et moi-même, et mes décisions, je les ai toutes assumées sans déranger ces messieurs dans leur boulot. J'ai compris aussi que ce Dieu qui est aux cieux doit être en partie fabriqué par l'homme. Je crois bien qu'il existe, mais il ne doit guère être du genre à se laisser pousser la barbe. Il m'a semblé qu'il se manifestait plutôt dans les couleurs d'automne ou dans l'arôme d'un bout de bout d'épave fraîchement fendu, qui se scinde joliment en deux piquets de clôture destinés à vous survivre." Un roman sous forme de longue lettre passionnée qu'un vieil Islandais de 90 ans écrit à une femme qu'il a aimé toute sa vie. Il était éleveur de brebis, comme elle, dans cette campagne islandaise époustouflante, battue par les vents ou la pluie. Véritable hymne à la femme aimée, auquel se mêle l'hommage merveilleux à la terre islandaise, terreau des sagas et des sortilèges. Une langue rude et crue parfois, qui rend palpable la dureté de ces vies. Magnifique ! aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesListes notables
"Bjarni has long held on to a letter from former lover Helga, with whom he shared an illicit, impassioned love. Her letter invited him to leave his wife and his farm and pursue prosperity in the city, where World War II had brought an influx of American marines and opportunities for work. But he chose not to reply. Years later, as he reflects on a long and simple life among the sheep in the Icelandic hillsides, he finally finds himself ready to explain why"--P. [4] of cover. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)839.6934Literature German literature and literatures of related languages Other Germanic literatures Old Norse, Old Icelandic, Icelandic, Faroese literatures Modern West Scandinavian; Modern Icelandic Modern Icelandic fiction 1900-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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