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First published in 1951, Shamanism soon became the standard work in the study of this mysterious and fascinating phenomenon. Writing as the founder of the modern study of the history of religion, Romanian émigré--scholar Mircea Eliade (1907-1986) surveys the practice of Shamanism over two and a half millennia of human history, moving from the Shamanic traditions of Siberia and Central Asia--where Shamanism was first observed--to North and South America, Indonesia, Tibet, China, and beyond. In this authoritative survey, Eliade illuminates the magico-religious life of societies that give primacy of place to the figure of the Shaman--at once magician and medicine man, healer and miracle-doer, priest, mystic, and poet. Synthesizing the approaches of psychology, sociology, and ethnology, Shamanism will remain for years to come the reference book of choice for those intrigued by this practice.… (plus d'informations)
> LE CHAMANISME et les techniques archaïques de l’extase, de Mircea Eliade. — Travail de comparatiste qui couvre un champ immense, cet ouvrage, l’un des plus importants du maître de Chicago, s’efforce de définir une « catégorie de l’expérience religieuse ». Il offre d’abord une description, devenue classique, de l’itinéraire chamanique : vocation et recrutement, divers modes d’acquisition des pouvoirs, maladies et rêves initiatiques, initiation proprement dite ; puis il examine le symbolisme du costume et du tambour ; les ascensions célestes et les descentes aux enfers, en particulier pour accompagner les âmes des morts ; les thérapies. Il aborde les multiples cultures à chamans, dans leurs différences, tout en conservant l’idée d’une unicité d’expérience : « Nous avons désigné l’expérience extatique comme un “phénomène originaire” parce que nous ne voyons aucune raison de la considérer comme le produit d’un certain moment historique, c’est-à-dire provoquée par une certaine forme de civilisation ; nous sommes plutôt enclins à la considérer comme constitutive de la condition humaine » (p. 392). Cet universalisme mystique, qui relègue au second plan les variations historico-culturelles a été souvent reproché à Eliade, comme un a priori. Il n’en demeure pas moins que le Chamanisme est l’un des plus magnifiques essais d’histoire des religions. D’Eliade, il faut lire aussi : Les religions australiennes ; Aspects du mythe ; Initiations, rites, sociétés secrètes ; Le sacré et le profane ; Le mythe de l’éternel retour, La nostalgie des origines. Tous sont en collections de poche, et de lecture aisée. Tous traitent des questions qui nous intéressent ici : initiations individuelles ou collectives, rites de passage de classes d’âges, morts et résurrections rituelles, seuils du profane au sacré... Payot, 1978. —Revue Française de Yoga, janvier 1996
> LE CHAMANISME, de Mircéa Eliade. — Personne ne doute que le chanvre n'ait ses lettres de noblesse et certains vont même jusqu'à supposer que le chanvre lui-même inspira ces lettres. Mircea Eliade. ce génial historien des religions et du chamanisme, en parle tort bien dans son livre sur "les techniques archaïques de l'extase". En voici des fragments télescopés. «... la fumée de chanvre, moyen rudimentaire d'extase connu aussi bien des Thraces que des Scythes. Les kapnobatai seraient des danseurs et des sorciers gètes ayant utilisé la fumée de chanvre pour les transes extatiques...” “Un fait du moins est certain: le chamanisme et l’ivresse extatique provoquée par la fumée du chanvre étaient connus des Scythes. L'usage du chanvre à des fins extatiques est également attestée chez les Iraniens, et c'est le nom iranien du chanvre qui sert à désigner l’ivresse mystique en Asie centrale et septentrionale.” “Il est hors de doute que la technique la plus élémentaire de l’extase, l’ivresse par le chanvre était connue des anciens Iraniens.” “L'importance de l’ivresse demandée au chanvre est confirmée par l'énorme diffusion du terme iranien à travers l’Asie centrale. Le mot iranien désignant le chanvre, bangha. en est venu à désigner, dans nombre de langues ougriennes, aussi bien le champignon chamanique par excellence, l’amanite tue-mouche, que l'ivresse.'' “D’autre part, il faut se rappeler également le rôle du haschich et des autres narcotiques dans la mystique islamique...” —Mainmise, octobre 1974, (p. 51)( )
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Since the beginning of the century, ethnologists have fallen into the habit of using the terms "shaman," "medicine man," "sorcerer," and "magician" interchangeably to designate certain individuals possessing magico-religious powers and found in all "primitive" societies.
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What a magnificent book remains to be written on the ecstatic "sources" of epic and lyric poetry, on the prehistory of dramatic spectacles, and, in general, on the fabulous worlds discovered, explored, and described by the ancient shamans. . . .
First published in 1951, Shamanism soon became the standard work in the study of this mysterious and fascinating phenomenon. Writing as the founder of the modern study of the history of religion, Romanian émigré--scholar Mircea Eliade (1907-1986) surveys the practice of Shamanism over two and a half millennia of human history, moving from the Shamanic traditions of Siberia and Central Asia--where Shamanism was first observed--to North and South America, Indonesia, Tibet, China, and beyond. In this authoritative survey, Eliade illuminates the magico-religious life of societies that give primacy of place to the figure of the Shaman--at once magician and medicine man, healer and miracle-doer, priest, mystic, and poet. Synthesizing the approaches of psychology, sociology, and ethnology, Shamanism will remain for years to come the reference book of choice for those intrigued by this practice.
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> BAnQ (Basile J., Le devoir, 12 oct. 1974) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2774854
> Maître Jacques. Eliade (Mircea). — Le Chamanisme et les techniques archaïques de l'extase.
In: Archives de sociologie des religions, n°28, 1969. pp. 199-200.… ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/assr_0003-9659_1969_num_28_1_1830_t1_0199_0000_2
> LE CHAMANISME et les techniques archaïques de l’extase, de Mircea Eliade. — Travail de comparatiste qui couvre un champ immense, cet ouvrage, l’un des plus importants du maître de Chicago, s’efforce de définir une « catégorie de l’expérience religieuse ». Il offre d’abord une description, devenue classique, de l’itinéraire chamanique : vocation et recrutement, divers modes d’acquisition des pouvoirs, maladies et rêves initiatiques, initiation proprement dite ; puis il examine le symbolisme du costume et du tambour ; les ascensions célestes et les descentes aux enfers, en particulier pour accompagner les âmes des morts ; les thérapies. Il aborde les multiples cultures à chamans, dans leurs différences, tout en conservant l’idée d’une unicité d’expérience : « Nous avons désigné l’expérience extatique comme un “phénomène originaire” parce que nous ne voyons aucune raison de la considérer comme le produit d’un certain moment historique, c’est-à-dire provoquée par une certaine forme de civilisation ; nous sommes plutôt enclins à la considérer comme constitutive de la condition humaine » (p. 392). Cet universalisme mystique, qui relègue au second plan les variations historico-culturelles a été souvent reproché à Eliade, comme un a priori. Il n’en demeure pas moins que le Chamanisme est l’un des plus magnifiques essais d’histoire des religions. D’Eliade, il faut lire aussi : Les religions australiennes ; Aspects du mythe ; Initiations, rites, sociétés secrètes ; Le sacré et le profane ; Le mythe de l’éternel retour, La nostalgie des origines.
Tous sont en collections de poche, et de lecture aisée. Tous traitent des questions qui nous intéressent ici : initiations individuelles ou collectives, rites de passage de classes d’âges, morts et résurrections rituelles, seuils du profane au sacré... Payot, 1978.
—Revue Française de Yoga, janvier 1996
> LE CHAMANISME, de Mircéa Eliade. — Personne ne doute que le chanvre n'ait ses lettres de noblesse et certains vont même jusqu'à supposer que le chanvre lui-même inspira ces lettres. Mircea Eliade. ce génial historien des religions et du chamanisme, en parle tort bien dans son livre sur "les techniques archaïques de l'extase". En voici des fragments télescopés.
«... la fumée de chanvre, moyen rudimentaire d'extase connu aussi bien des Thraces que des Scythes. Les kapnobatai seraient des danseurs et des sorciers gètes ayant utilisé la fumée de chanvre pour les transes extatiques...” “Un fait du moins est certain: le chamanisme et l’ivresse extatique provoquée par la fumée du chanvre étaient connus des Scythes. L'usage du chanvre à des fins extatiques est également attestée chez les Iraniens, et c'est le nom iranien du chanvre qui sert à désigner l’ivresse mystique en Asie centrale et septentrionale.” “Il est hors de doute que la technique la plus élémentaire de l’extase, l’ivresse par le chanvre était connue des anciens Iraniens.” “L'importance de l’ivresse demandée au chanvre est confirmée par l'énorme diffusion du terme iranien à travers l’Asie centrale. Le mot iranien désignant le chanvre, bangha. en est venu à désigner, dans nombre de langues ougriennes, aussi bien le champignon chamanique par excellence, l’amanite tue-mouche, que l'ivresse.'' “D’autre part, il faut se rappeler également le rôle du haschich et des autres narcotiques dans la mystique islamique...”
—Mainmise, octobre 1974, (p. 51) ( )