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Chargement... The Story of a New Name: Neapolitan Novels, Book Two (original 2012; édition 2013)par Elena Ferrante (Auteur), Ann Goldstein (Traducteur)
Information sur l'oeuvreLe nouveau nom par Elena Ferrante (2012)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. J’avais beaucoup aimé l’adaptation du tome 1, au point d’acheter les quatre livres de la série d’un coup (mais sans les avoir lus pour l’instant). Je me suis donc précipitée sur cette adaptation du tome 2. Je l’ai trouvé peut-être un peu moins bien que le premier. Les personnages ont l’air de faire du sur place, de ne pas avancer. Peut-être est-ce voulu et ce tome-là serait alors le tome du temps des hésitations et des décisions difficiles à prendre, mais cela fait un livre au final un livre longuet qui ne donne qu’envie de passer au suivant en espérant retrouver la vivacité du premier tome. Elsa Ferrante a réussi à écrire une fresque ample et très vivante de Naples et de l’Italie, au sortir de la seconde guerre mondiale jusqu’à la fin du siècle, en passant par les noires années du fascisme. C’est une véritable saga mettant en scène de multiples personnages presque tous liés les aux autres d’une manière ou d’une autre. Il y est question de plusieurs familles dont certaines se vouent une haine féroce. Les personnages au centre du récit sont Elena, la narratrice qui, aux moyens d’efforts scolaires sans compter, parviendra à sortir du lot jusqu’à devenir une auteure assez célébrée, et Lila, camarade d’école extraordinairement intelligente et douée qui, happée par la pauvreté de son milieu, se marie très jeune avec un boutiquier sans jamais mettre à profit ses dons hors du commun. Tandis que le premier volume décrit les années d’enfance et d’adolescence, les deux tomes qui suivent font le récit de l’âge adulte, le quatrième allant jusqu’à l’orée de la vieillesse. Fidélité à l’enfance en même temps qu’un immense besoin de s’affranchir de la misère qu’elle caractérise, tant matérielle qu’intellectuelle au sein de la famille : la tétralogie d’Elena Ferrante est un long roman d’apprentissage dans lequel l’évolution n'est jamais linéaire. De doutes en remises en question, d’échecs en succès, de belles surprises en revers, rien n’est jamais acquis et l’objectif d’une vie supérieure et « heureuse » (si tant est que le bonheur ait véritablement un sens dans ce récit) se vit d’abord comme une course aveugle entre rivaux (mais n’en est-il pas hélas ainsi de tant de vies ?). Elena et Lila n’ont de cesse de se mesurer l’une à l’autre, de s’ignorer et de se dévorer tour à tour, de s’aimer et de se détester. Elles peinent à exister sans le regard de l’autre, encore davantage sous le regard de l’autre. Caractère insondable, trouble, ambivalent et terriblement inconstant des relations que l’on entretient avec autrui, notamment au sein d’une relation « amicale ». On est loin de l’amitié de Montaigne et de La Boétie ! Il faut dire qu’aucun personnage ne suscite la sympathie dans cette tétralogie à la fois sombre et réaliste (ou alors de courte durée). Chacun est dépeint, à commencer par la narratrice, dans sa vérité la plus crue et souvent peu reluisante. Colère, envie, jalousie, désir de vengeance et d’écraser « son prochain » occupent la plupart des personnages. Il y a heureusement des exceptions : Enzo, compagnon taiseux et stable de Lila après qu’elle ait quitté son mari, et Pietro, mari d’Elena que cette dernière quittera pour Nino, l’amour d’enfance, brillant et séduisant, ambitieux et malin, mais qui aime toutes les femmes et qui n’appartient à personne. Source d’agacement régulière par la profusion de détails qu’il charrie, ce long roman n’en étonne pas moins par son ampleur et sa force. Que de personnages, que de thématiques, quel regard acéré et sans concession porté sur les relations interpersonnelles ! Amitié, folie amoureuse, carcan familial, affranchissement par l’acquisition de connaissance, militantisme, mafia, écriture, sexualité, violence, féminisme, maternité, deuil, etc., font partie des nombreuses thématiques véritablement développées et en aucun cas effleurées. On est effrayé par le degré de violence omniprésente régnant à Naples au siècle dernier (et il n’est pas certain que cette violence se soit radicalement apaisée depuis), par le caractère inextricable de l’attachement à la famille, y compris quand elle montre son visage le plus monstrueux. Le premier tome, plus particulièrement dédié aux années d’enfance et d’adolescence des deux protagonistes, a suscité chez moi un intérêt somme toute un peu tiède. Il n’en a pas été de même avec les deux tomes suivants, que j’ai trouvés plus mûrs et plus percutants, alors que l’on assiste au combat de personnages, désormais plus familiers et plus riches par l’épaisseur que l’auteure leur a conféré, tentant de faire face à leur existence et même de lui donner un sens (par le militantisme, le terrorisme, l’écriture, l’amour, l’agent…). Petite baisse de régime, me semble-t-il, dans le quatrième et derrnier tome... peut-être en écho au rythme des existences qui faiblit au fur et à mesure du temps qui passe ? Alors que Lila s'est mariée trop jeune avec un homme violent, Elena poursuit ses études. Le deuxième volume de la tétralogie s'attarde sur les années de lycée et d'université, les vacances à la mer, les premiers amours, les premiers engagements politiques et toujours présente, la relation d'amour-haine entre les deux amies. Comment vivre les différences sociales qui s'installent dans un groupe, comment se rêver universitaire quand on vient d'un milieu presque illettré, comment être soi quand tout l'entourage attend de vous autre chose? Une saga napolitaine qui, malgré une baisse de régime au premier tiers de ce volume, ne vous lâche pas.
Every so often you encounter an author so unusual it takes a while to make sense of her voice. The challenge is greater still when this writer’s freshness has nothing to do with fashion, when it’s imbued with the most haunting music of all, the echoes of literary history. Elena Ferrante is this rare bird: so deliberate in building up her story that you almost give up on it, so gifted that by the end she has you in tears. Est contenu dansPrix et récompensesDistinctionsListes notables
La 4e de couverture indique : "«Si rien ne pouvait nous sauver, ni l'argent, ni le corps d'un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement.» Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qu'elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L'air de la mer doit aider Lila à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano." Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)853.92Literature Italian Italian fiction 1900- 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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