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The Sermon on the Fall of Rome par Jérôme…
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The Sermon on the Fall of Rome (édition 2014)

par Jérôme Ferrari

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
2871492,127 (3.63)11
La 4e de couverture indique : "Dans un village corse perché loin de la côte, le bar local est en train de connaître une mutation profonde sous l’impulsion de ses nouveaux gérants. À la surprise générale, ces deux enfants du pays ont tourné le dos à de prometteuses études de philosophie sur le continent pour, fidèles aux enseignements de Leibniz, transformer un modeste débit de boissons en “meilleur des mondes possibles”. Mais c’est bientôt l’enfer en personne qui s’invite au comptoir, réactivant des blessures très anciennes ou conviant à d’irréversibles profanations des êtres assujettis à des rêves indigents de bonheur, et victimes, à leur insu, de la tragique propension de l’âme humaine à se corrompre. Entrant, par-delà les siècles, en résonance avec le sermon par lequel saint Augustin tenta, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d’une écriture somptueuse d’exigence, une lumière impitoyable sur la malédiction qui condamne les hommes à voir s’effondrer les mondes qu’ils édifient et à accomplir, ici-bas, leur part d’échec en refondant sans trêve, sur le sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies."… (plus d'informations)
Membre:fmclellan
Titre:The Sermon on the Fall of Rome
Auteurs:Jérôme Ferrari
Info:MacLehose Press, Kindle Edition, 240 pages
Collections:Votre bibliothèque, En cours de lecture, Liste de livres désirés, À lire, Lus mais non possédés, Favoris
Évaluation:
Mots-clés:to-read

Information sur l'oeuvre

Le Sermon sur la chute de Rome par Jérôme Ferrari

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> Le Sermon sur la chute de Rome by Jérôme Ferrari
Se reporter au compte rendu de Étienne ACHILLE
In: The French Review, Vol. 87, No. 1 (October 2013), p. 271

> Le Sermon sur la chute de Rome by Jérôme Ferrari
Se reporter au compte rendu de Chantal LABRE
In: Revue Esprit No. 388 (10) (Octobre 2012), pp. 147-148… ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/article/labre-chantal/jerome-ferrari-le-sermon-sur-la-c...
  Joop-le-philosophe | Jan 22, 2021 |
Quel magnifique texte. Quelle superbe réflexion.
Roman captivant, envoûtant qui m'a littéralement scotché par sa profondeur. Autour d'un bar dans un petit village corse, repris par des jeunes ayant abandonné leurs études et rêvant de construire un îlot de bonheur c'est une magnifique métaphore de nos sociétés, nos civilisations qui apparaissent mais sont voué également à disparaître. Que faut-il alors garder, conserver, maintenir au-delà du temps,
que faut-il transmettre, comment maintenir le souvenir et doit-on se remémorer le passé ?
L'écriture est magnifique. Comme un leitmotiv envoûtant certains mots reviennent constamment, comme "monde" : le monde des civilisations anciennes disparues dont on se souvient, le monde de nos sociétés différentes selon notre milieu social, notre environnement, notre propre monde individuel et même nos mondes multiples que nous avons en nous entre nos espoirs, nos souhaits, ce que nous sommes ce que nous voudrions être, chaque individu est un monde unique et infini enclôt dans des mondes qui s'emboîtent, s'interconnectent, se répondent, se rejettent.
Le roman baigne dans une nostalgie, un léger pessimisme de la raison avec un teinte d'optimisme de l'espoir.
Un très beau roman, couronné à juste titre du prix Goncourt.

"... et il voyait sans émotion son père se lever à l'aube pour aller cultiver des terres qui ne lui appartenait pas et s'occuper des bêtes qui n'étaient pas les siennes, alors que s'élevaient de toutes parts les monuments aux morts sur lesquels des femmes de bronze qui ressemblaient à sa mère poussaient devant elles d'un geste auguste et décidé l'enfant qu'elles consentaient à sacrifier à la patrie, aux côtés de soldats qui tombaient la bouche ouverte en brandissant des drapeaux, comme si après avoir payé le prix de la chair et du sang, il fallait maintenant offrir à un monde disparu le tribut de symboles qu'il réclamait pour s'effacer définitivement et laisser enfin sa place au monde nouveau. Mais rien ne se passait, un monde avait bel et bien disparu sans qu'aucun monde nouveau ne vienne le remplacer, les hommes abandonnés, privés de monde, continuaient la comédie de la génération et de la mort, les soeurs aînées de Marcel se mariaient, l'une après l'autre, et l'on mangeait des beignet rassis sous un implacable soleil mort, en buvant du mauvais vin et en s'astreignant à sourire comme si les femmes devaient finir par engendrer, avec leurs enfants, le monde nouveau lui-même, mais ne se passait, le temps n'apportait rien de plus que la succession monotone de saisons qui se ressemblaient toutes et ne promettaient que la malédiction de leur permanence, le ciel, les montagnes et la mer se figeaient dans l'abîme du regard des bêtes qui traînaient sans fin leurs carcasses maigres au bord des fleuves, dans la poussière ou dans la boue et, au fond des maisons, à la lueur des bougies, tous les miroirs reflétaient des regards semblables, les mêmes abîmes creusés dans des visages de cire." (p 19) ( )
  folivier | Dec 29, 2019 |
Voici un honnête texte écrit en bon français, ramassé, prudent et concret. Et fait claquer quelques citations, flatte par des trouvailles, scande ses phrases, leur ligne, respiration, profil et coda ! et y retrouver les douces, toujours inattendues dépendances entre réel et imaginé, le cru et le ressenti, l'inexprimé. ( )
  gigile | Oct 15, 2013 |
Pour la deuxième fois, le Goncourt est remporté par Actes Sud. La maison d'édition d'Arles ne pouvait rêver mieux pour inaugurer ses nouvelles couvertures qu'un beau bandeau rouge siglé du Graal de la littérature française. Elles ne sont plus illustrées, mais affichent l'austérité qui est devenu l'apanage des prestigieuses collections des grandes maisons comme Gallimard ou Grasset. La seule concession au conformiste concerne le format plus étroit que les standards qui devenu au fil du temps la marque de fabrique de la maison.
Mais parlons du livre et de son auteur Jérôme Ferrari. Ce professeur de philosophie avait déjà fait parler de lui avec son précédent roman Où j'ai laissé mon âme traitant de la torture en Algérie. L'Algérie où il a enseigné, il en est question dans ce livre, mais ce n'est pas le théatre principal du roman. Il se déroule sur les lieux d'une autre de ses affectations : la Corse.

L'histoire est celle de deux jeunes hommes. Ils sont amis depuis l'enfance et vont saisir une occasion de réaliser leur rêve. Il est simple, ils cherchent le bonheur, créer quelque chose et vivre simplement sur cette île qui leur est si chère. L'occasion se présente sous l'apparence d'un bar. Oui un bar, un simple bar de village comme il en existe beaucoup — et malheureusement de moins en moins. Un repère de chasseurs et de poivrots où viennent parfois se perdre quelques touristes en manque de couleur locale — ou en quête d'un jambon-beurre. Ils veulent faire de ce lieu de rencontre un endroit ou chacun sera heureux où le bonheur régnera. Bref, une utopie à l'échelle d'un bistrot. En marge de cette trame principale le lecteur découvrira également la généalogie assez chargée de l'un des deux protagonistes.

L'écriture de Jérôme Ferrari est belle et travaillée, parfois lyrique. En ce sens, il se rapproche du précédent Goncourt de la maison, le grandiloquent Laurent Gaudé. Les phrases sont étonnamment longues à tel point que cette tendance pourrait paraître anachronique à l'époque des phrases courtes et du rapide. Il est à signaler que ce choix ne nuit en aucun cas à la compréhension du texte. Les mots, choisis avec soin, ébranlent le lecteur et frappent fort. Le roman lui n'est pas long et se lit d'une traite tant l'histoire est prenante. L'entrelac de l'histoire du bar et des histoires de famille alimentent le lecteur en permanence, lecteur qui n'a d'autre choix que de tourner les pages. Il ne faut pas se laisser effrayer par le professeur de philosophie et les références à Saint Augustin. Ce roman reste très accessible et la connaissance de ces références n'est pas indispensable à la compréhension de ce texte finalement très abordable. http://www.aubonroman.com/2013/06/le-sermon-sur-la-chute-de-rome-par.html ( )
  yokai | Jun 17, 2013 |
Agréable lecture au cours de laquelle l'auteur nous fait vivre les histoires du grand père et (surtout) de 2 amis corses.
Le parallèle entre leur petit monde et le sermon sur la chute de Rome est plutôt bien vu.
Je rejoins les critiques déjà postées en ce qui concerne le style. Il reste léger malgré les longues phrases. ( )
  marcolbooky | Feb 18, 2013 |
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quel beau livre ! Et quelles belles longues phrases. C’est presque un polar et c’est un Goncourt 2012 mérité.
ajouté par Marc-Narcisse | modifierLe sermon sur la chute de Rome
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Jérôme Ferrariauteur principaltoutes les éditionscalculé
Bracci Testasecca, AlbertoTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ghoos, ReintjeTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ruzicska, ChristianTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Sterre, Jan Pieter van derTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Strachan, GeoffreyTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Titre canonique
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Épigraphe
"Tu es étonné parce que le monde touche à sa fin ? Étonne-toi plutôt de le voir parvenu à un âge si avancé. Le monde est comme un homme : il naît, il grandit et il meurt. (...) Dans sa vieillesse, l'homme est donc rempli de misères, et le monde dans sa vieillesse est aussi rempli de calamités. (...) Le Christ te dit : Le monde s'en va, le monde est vieux, le monde succombe, le monde est déjà haletant de vétusté, mais ne crains rien : ta jeunesse se renouvellera comme celle de l'aigle."
Saint Augustin, sermon 81, §8, décembre 410
Dédicace
Premiers mots
Citations
Derniers mots
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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La 4e de couverture indique : "Dans un village corse perché loin de la côte, le bar local est en train de connaître une mutation profonde sous l’impulsion de ses nouveaux gérants. À la surprise générale, ces deux enfants du pays ont tourné le dos à de prometteuses études de philosophie sur le continent pour, fidèles aux enseignements de Leibniz, transformer un modeste débit de boissons en “meilleur des mondes possibles”. Mais c’est bientôt l’enfer en personne qui s’invite au comptoir, réactivant des blessures très anciennes ou conviant à d’irréversibles profanations des êtres assujettis à des rêves indigents de bonheur, et victimes, à leur insu, de la tragique propension de l’âme humaine à se corrompre. Entrant, par-delà les siècles, en résonance avec le sermon par lequel saint Augustin tenta, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d’une écriture somptueuse d’exigence, une lumière impitoyable sur la malédiction qui condamne les hommes à voir s’effondrer les mondes qu’ils édifient et à accomplir, ici-bas, leur part d’échec en refondant sans trêve, sur le sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies."

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