AccueilGroupesDiscussionsPlusTendances
Site de recherche
Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.

Résultats trouvés sur Google Books

Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.

The Glass Bead Game par Hermann Hesse
Chargement...

The Glass Bead Game (original 1943; édition 2000)

par Hermann Hesse

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
6,836981,353 (4.11)234
Set in the 23rd century, "The glass bead game" is the story of Joseph Knecht, who has been raised in Castalia, the remote place his society has provided for the intellectual elite to grow and flourish. Since childhood, Knecht has been consumed with mastering the Glass Bead Game, which requires a synthesis of aesthetics and scientific arts, such as mathematics, music, logic, and philosophy, which he achieves in adulthood, becoming a Magister Ludi (Master of the Game).… (plus d'informations)
Membre:worldsworstbutterfly
Titre:The Glass Bead Game
Auteurs:Hermann Hesse
Info:Vintage/Ebury (a Division of Random (2000), Paperback, 544 pages
Collections:Read, Votre bibliothèque
Évaluation:*
Mots-clés:books I own, dystopia, german lit, philosophy, read 2018, science fiction

Information sur l'oeuvre

Le Jeu des perles de verre par Hermann Hesse (1943)

Chargement...

Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre

Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre.

» Voir aussi les 234 mentions

Anglais (87)  Français (3)  Allemand (1)  Hongrois (1)  Finnois (1)  Danois (1)  Portugais (1)  Italien (1)  Néerlandais (1)  Espagnol (1)  Toutes les langues (98)
3 sur 3
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Hesse-Le-Jeu-des-perles-de-verre/8364
> Fa, le 9 mars 2009 (Critiques Libres) : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/19307

> Juin Hubert. Hermann Hesse : Le Jeu des Perles de Verre (roman, traduit de l’allemand par Jacques Martin) — 2 vol. — Ed. Calmann-Lévy.
In: Revue Esprit, Nouvelle série, No. 236 (3) (Mars 1956), pp. 475-476. … ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/article/juin-hubert/hermann-hesse-le-jeu-des-perles-de-... ;
https://drive.google.com/file/d/1oER7s-jCBL5nxctN9qVBChGxbqB93hyp/view?usp=shari...

> LE JEU DES PERLES DE VERRE, de Hermann Hesse. — DÉDIÉ AUX PÈLERINS — Située à une époque indéfinie, le "Jeu des perles de verre" est avant tout une sévère critique contre ce que l'on a coutume d'appeler la "Civilisation moderne".
En prenant la voix d'un vieil érudit : Hermann Hesse imagine avec tout l'art qu'on lui connaît, ce qu'il adviendrait de la civilisation moderne si la griserie de la puissance technique faisait place à une harmonie entre la science et l'art.
Par exemple, si grâce à ce jeu initiatique des perles de verre : instrument de la suprême perfection, on pouvait combiner une phrase de Bach, un verset biblique avec des lois astronomiques…
Ce livre idéaliste mais teinté de pessimisme est avant tout un livre religieux dédié aux pèlerins d'Orient. Il ne tend que vers une seule proposition : le salut de l'âme par la culture et la méditation. Ed. Calman-Lévy.
Nouvelles Clés, (24), Juillet/Août 1992 [Romans Clés], (p. 42)
  Joop-le-philosophe | Dec 2, 2018 |
Un des rares livres que j'emporterai sur une ile déserte... ( )
  Smaragde.Demeuse | Dec 30, 2015 |
Un gros livre, à la structure un peu déroutante : d’abord une biographie d’un personnage fictif, le Magister Ludi Joseph Valet, puis deux parties courtes contenant les écrits de jeunesse de ce même personnage, des poèmes d’abord puis des biographies imaginaires (étrange mise en abyme...).
Le livre fait montre d’un étalage de connaissances dans des domaines aussi variés que la musique, la religion hindoue ou la philosophie. Peut-être n’ai-je pas perçu toutes les subtilités et les sous-entendus, mais il ne m’a pas semblé que l’absence de connaissances approfondies dans ces domaines soit un obstacle à la compréhension du livre et au plaisir, un peu ardu et suranné certes, de sa lecture.
Dernier livre écrit par Hermann Hesse, cette oeuvre se veut probablement une sorte de testament. L’aboutissement de sa réflexion sur le sens à donner à sa vie, sur le meilleur usage que l’on puisse faire de son temps sur terre. Même si c’est la somme d’une vie de réflexion, il est intéressant de voir que le livre (et donc son auteur ?) ne tranche pas. Il n’y a ni thèse radicale ni slogan. Peut-être le plus important est-il de trouver sa propre voie, son propre équilibre, et de s’y tenir, de trouver et d’accepter sa place dans le monde. Si c’est bien le message de ce livre, c’est une philosophie finalement assez proche du Tao que nous propose Hermann Hesse : trouver sa place dans le flot du monde et se laisser porter plutôt que lutter inutilement.
Sous cette philosophie qui peut paraître fataliste à l’aune de la culture occidentale, on sent aussi une certaine désillusion dans le regard qu’Hermann Hesse porte sur le monde qui l’entoure, peut-être l’influence de la chape de plomb qui pesait sur la société allemande lors de la montée du Nazisme (le livre a été publié pour la première fois en 1943 en Suisse). J’ai le sentiment, peut-être erroné, que pour Hermann Hesse, la première moitié du XXème siècle a été marquée pas une décadence à la fois intellectuelle et morale, et il semble en être profondément affecté. (Cela me renvoie à un sentiment que j’ai éprouvé à la lecture du Tour du Malheur de Joseph Kessel, bien que les deux livres soient très différents l’un de l’autre tant dans leur écriture que dans leur propos).
C’est probablement cette désillusion qui a amené Hermann Hesse à se réfugier dans un futur rêvé (bien que pas idéal). Le Jeu des Perles de Verre se déroule en effet dans une province d’Allemagne fictive, la Castalie, probablement au cours du XXIIème siècle, malgré une atmosphère digne du XIXème. Un peu comme un fragile âge d’or retrouvé. Ce flou temporel fait de ce livre un roman d’anticipation lors de sa parution (l’après-guerre), et une sorte d’uchronie aujourd’hui (comment nous aurions pu reconstruire le monde si nous avions tiré les enseignements des innombrables guerres du siècle passé).
Le Jeu des Perles de Verre est comme une personnification de cet âge d’or. Il rassemble beaucoup des thèmes chers à Hermann Hesse : la notion d’universalisme, l’équilibre entre art et science, l’excellence, la notion de service... C’est aussi une tentative pour réconcilier notre culture européenne et la fascination pour les cultures asiatiques « découvertes » par les intellectuels du XIXème siècle, avec l’idée de renouveler la vitalité de notre culture par ces nouveaux apports.
Ne me demandez pas de vous expliquer les règles de ce jeu qui donne son titre au livre. Après toutes ces centaines de pages, je ne sais toujours pas ce que c’est. Tout sauf un jeu... Les parties sont écrites à l’avance, composées plutôt, comme une partition de musique ; il y a plusieurs joueurs mais rien n’indique qu’ils soient adversaires... Et le fait de dire que « jeu des perles de verre » est l’un des noms du jeu de go ne fait que brouiller un peu plus les pistes, car n’est pas un « simple » jeu de stratégie. Est-ce d’ailleurs même un jeu ? Ce jeu est plus un succédané de rituel religieux dans l’Ordre castalien, qui, lui, est laïc. C’est aussi la quintessence de cet Ordre centré sur l’universalisme du savoir, sur l’étude et la recherche de correspondances entre des disciplines aussi diverses que la musique et les mathématiques. La pratique de la méditation y est aussi centrale.
Ce jeu est donc plutôt une métaphore d’un idéal de vie, guidé par une grande rigueur intellectuelle et une volonté d’exemplarité. Il peut aussi symboliser la recherche d’une vérité unique ou unificatrice du monde. Et la biographie de ce fictif joueur est pour Hermann Hesse une réflexion sur la place qu’un homme a dans le monde. Il y a un parallèle intéressant avec la philosophie du Tao ou avec la notion de destruction / reconstruction de l’hindouisme (telle que personnifiée par Shiva), et il est intéressant de voir comment ces notions, apparemment si étrangères voire antagonistes à notre culture occidentale, sont incorporées, digérées, réarrangées.
En conclusion, Le Jeu des Perles de Verre est un livre à lire plutôt comme un document que comme un bon roman qu’on lit avec gourmandise sous la couette, mais c’est un exercice intéressant, qui me donne envie de relire des livres de mon adolescence, comme Siddharta ou le Loup des Steppes.
2 voter raton-liseur | Jul 13, 2010 |
3 sur 3
> LE JEU DES PERLES DE VERRE, de Hermann Hesse (Calmann-Lévy), n'est pas un roman d'anticipation, mais une exploration de la vie intérieure. Il n'est pas question de savoir si la possibilité, dans un avenir proche ou lointain, de l'établissement d'une province où tous les raffinements de la culture se seraient réfugiés en une sorte de monachisme laïc est purement utopique et si, en réaction contre l'effusion de bestialité et de sottise, le jeu sublime des "perles de verre" peut devenir le symbole du salut de l'esprit humain.
Une utopie contient toujours, même sur un fond de désenchantement, une bonne part d'optimisme ; il n'y en a aucun dans le roman de Hermann Hesse, et la tragédie de son héros, Joseph Valet (ce qui est la traduction du nom allemand du personnage : Knecht), ne nous laisse plus qu'un seul espoir : que toute chose soit illusion, maya, comme disent les hindous, et que l'action ait aussi peu d'importance que la non-action.
Il a paru durant les dix dernières années peu de livres aussi importants que celui-ci ; peu de livres capables de remuer aussi profondément l'inquiétude de tout homme d'aujourd'hui partagé entre la tentation de la sécurité intellectuelle, de la paix spirituelle qu'offre la province idéale de Castalie, à l'écart de tous les orages de la conscience et de la société, et la tentation de participer à la vie émouvante, impure, dangereuse, d'un monde où l'action n'est pas la soeur du rêve.
 

» Ajouter d'autres auteur(e)s (41 possibles)

Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Hesse, Hermannauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Ausma, TineTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Bļodnieks, ĢirtsTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Gregori, ArístidesTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Houwink ten Cate, AnnemarieTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kaila, KaiTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Sinervo, ElviTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Winston, ClaraTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Winston, RichardTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ziolkowski, TheodoreAvant-proposauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Апт, Соломон Константин…Traducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Vous devez vous identifier pour modifier le Partage des connaissances.
Pour plus d'aide, voir la page Aide sur le Partage des connaissances [en anglais].
Titre canonique
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Titre original
Titres alternatifs
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Date de première publication
Personnes ou personnages
Lieux importants
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Évènements importants
Films connexes
Épigraphe
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
. . . For although in a certain sense and for light- minded persons non-existent things can be more easily and irresponsibly represented in words than existing things, for the serious and conscientious historian it is just the reverse. Nothing is harder, yet nothing is more necessary, than to speak of certain things whose existence is neither demonstrable nor probable. The very fact that serious and conscientious men treat them as existing things brings them a step closer to existence and to the possibility of being born. (From Joseph Knecht's holograph translation of Albertus Secundus tract. de cristall. spirit. ed. Clangor et Collof. lib. I, cap. 28).
Dédicace
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
dedicated to the Journeyers to the East
Premiers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
It is our intention to preserve in these pages what scant biographical material we have been able to collect concerning Joseph Knecht, or Ludi Magister Josephus III, as he is called in the Archives of the Glass Bead Game.
Citations
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
But now for the first time I had heard the inner voice of the Game itself, its meaning. It had reached me and since that moment I have believed that our royal game is truly a lingua sacra, a sacred and divine language.
One who had experienced the ultimate meaning of the Game within himself would by that fact no longer be a player; he would no longer dwell in the delight in invention, construction and combination, since he would know altogether different joys and raptures. Because I think I have come close to the meaning of the Glass Bead Game, it will be better for me and for others if I do not make the Game my profession, but instead shift to music.
God sends us despair not to kill us; He sends it to us to awaken new life in us.
Derniers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais. Modifiez pour passer à votre langue.
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Set in the 23rd century, "The glass bead game" is the story of Joseph Knecht, who has been raised in Castalia, the remote place his society has provided for the intellectual elite to grow and flourish. Since childhood, Knecht has been consumed with mastering the Glass Bead Game, which requires a synthesis of aesthetics and scientific arts, such as mathematics, music, logic, and philosophy, which he achieves in adulthood, becoming a Magister Ludi (Master of the Game).

Aucune description trouvée dans une bibliothèque

Description du livre
Résumé sous forme de haïku

Discussion en cours

Aucun

Couvertures populaires

Vos raccourcis

Évaluation

Moyenne: (4.11)
0.5 1
1 24
1.5 1
2 43
2.5 12
3 170
3.5 64
4 358
4.5 62
5 484

Est-ce vous ?

Devenez un(e) auteur LibraryThing.

 

À propos | Contact | LibraryThing.com | Respect de la vie privée et règles d'utilisation | Aide/FAQ | Blog | Boutique | APIs | TinyCat | Bibliothèques historiques | Critiques en avant-première | Partage des connaissances | 203,190,419 livres! | Barre supérieure: Toujours visible