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Chargement... Pluie de juin (2006)par Jabbour Douaihy
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On June 16, 1957, a shoot-out in a village church in northern Lebanon leaves two dozen people dead. In the aftermath of the massacre, the town is rent in two: the Al-Ramis in the north and their rivals, the Al-Samaeenis, in the south. But lives once so closely intertwined cannot easily be divided. Neighbors turn into enemies, and husbands and wives are forced to choose between loyalty to each other and loyalty to their clan. Drawing on an actual killing that took place in his home town, Douaihy reconstructs that June day from the viewpoints of people who witnessed the killings or whose lives were forever altered by them. A young girl overhears her father lending his gun to his cousins but refusing to accompany them to the church. A school boy walks past the dead bodies, laid out in the town square on beds brought out from the houses. A baker, whose shop is trapped on the wrong side of the line, hopes the women who buy his bread will protect him. At the center of the portrait is Eliyya, who, twenty years after emigrating to the U.S., returns to the village to learn about the father who was shot through the heart in the massacre--the father he never knew. With a masterful eye for detail, Douaihy describes that fateful Sunday when rain poured from the sky and the traditions and affections of village life were consumed by violence and revenge. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)892.737Literature Literature of other languages Middle Eastern languages Arabic (Egypt, Lebanon, Palestine, Saudi Arabia, Sudan) Arabic fiction 2000–Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Son écriture est complexe, car le récit est comme diffracté par les témoignages de différents protagonistes qui tentent de se remémorer les faits de cette journée et de cette époque pour l'auteur, faits d'allers et retours entre le présent et l'histoire de la localité. C'est la vision d'un monde qui fuit et où la mémoire ne peut qu'être partielle, alors que la violence passée (le roman est écrit cinquante ans après les faits) ne cessent de hanter les habitants du pays et de structurer leur comportement et leurs schèmes d'appréhension du monde. Curieusement Beyrouth est largement absente du roman, sauf en creux, comme un lieu où l'on peut fuir ces attaches fatales. De ce point de vue, ce roman inverse la perspective par rapport à Learning English, livre de Rachid Ed Daïf, autre romancier zghortiote. Ce dernier abordait déjà ce thème du cycle de la vendetta dont le narrateur cherchait à se tenir à l'écart en renonçant à venir au village, et en cherchant au contraire à appartenir au village global en apprenant l'anglais. La diaspora - et le conditionnement des enfants pour le départ par l'apprentissage des langues étrangères - a ici une logique qui n'est pas seulement économique mais aussi psychlogique.
J'ai du mal à dire ce qui m'a déçu ou plutôt qui ne m'a pas satisfait. Sans doute quelque chose dans la construction, une écriture qui adopte un rythme assez lent qui perd un peu le lecteur. Sans doute aussi l'espèce de voile translucide que jette l'auteur entre l'histoire et le propos du roman en modifiant les noms, en construisant donc une fable comme pour tenter une mise à distance et peut être une généralisation. ( )