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Chargement... 14 (2012)par Jean Echenoz
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Malgré un style et une écriture remarquable, je n'ai pas été convaincu par ce court roman qui m'a laissé sur ma faim. Tant de livres remarquables ont déjà été écrit prenant pour cadre cette tragédie absurde que j'attendais un texte donnant une nouvelle approche pour traiter la première guerre mondiale. Malheureusement je n'ai rien trouvé d'extraordinaire, de nouveau, de touchant, de percutant. En un peu plus de cent pages, on survole ce conflit, la psychologie des personnages est à peine dessinée. Un texte agréable à lire mais dont il ne me restera pas grand chose une fois fermé le volume. 14 : le titre est bref et concis, à l'image du texte court de ce roman qui rend compte des ravages de la Grande Guerre. La description froide et tranchante des atrocités commises, les ennuis causés par tous les ennemis que sont aussi les poux et les rats, inlassables dans leur quête de chair et de sang humains, l'attente d'une femme, l'impossible retour de certains... disent en quelques chapitres l'horreur d'une génération sacrifiée. Jean Echenoz, avec son style sobre et efficace, a osé écrire un livre de seulement une centaine de pages sur cette période qui a inspiré des pavés à tant d'autres auteurs. Intéressant mais pas démesurément. J'avoue que mes souvenirs du livre se sont déjà fortement estompés 48 heures après l'avoir refermé. Il écrit bien, pourtant, Jean Echenoz. Ainsi, sur le caractère peut-être vain de décrire les atrocités de la guerre : "Tout cela ayant été décrit mille fois, peut-être n'est-il pas la peine de s'attarder encore sur cet opéra sordide et puant. Peut-être n'est-il d'ailleurs pas bien utile non plus, ni très pertinent, de comparer la guerre à un opéra, d'autant moins quand on n'aime pas tellement l'opéra, même si comme lui c'est grandiose, emphatique, excessif, plein de longueurs pénibles, comme lui cela fait beaucoup de bruit et souvent, à la longue, c'est assez ennuyeux." aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialeBvT (1019) Prix et récompensesListes notables
"Depuis la parution du Méridien de Greenwich en 1979, Jean Echenoz s'est imposé comme l'un des écrivains parmi les plus singuliers et les plus novateurs du paysage littéraire français de notre temps, reconnu par la critique et suivi par un public toujours plus enthousiaste. Ce Cahier de L'Herne propose d'interroger une œuvre qui n'a cessé de déplacer ses enjeux pour interroger de nouvelles formes narratives. De fait, loin d'être figées, l'interprétation et la connaissance de l'œuvre de Jean Echenoz se voient constamment remises en jeu par les romans successifs que l'auteur a pu faire paraître, chaque nouveau récit éclairant d'une lumière neuve les romans précédents. Le volume révèle plusieurs périodes de l'écriture de Jean Echenoz rendues lisibles grâce aux carnets personnels de l'écrivain, accessibles pour la première fois et dont la lecture modifie en profondeur la saisie de l'œuvre. Alternant les contributions de spécialistes, qui interrogent la poétique même d'Echenoz, avec des interventions d'autrices et d'auteurs qui, toutes générations confondues, rendent hommage à l'influence majeure de Jean Echenoz dans la littérature contemporaine, ce Cahier entend dessiner le portrait de l'un des romanciers qui, s'il se tient parmi l'un des plus discrets de sa génération, n'en est pas moins l'un des plus influents."--Publisher's description. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.914Literature French French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Certes, quelques images de boucherie ne manquent pas (même si l’auteur prévient, « tout cela ayant déjà été décrit mille fois »), mais sans nulle émotion. Et c’est de façon désinvolte, voir souvent avec humour que nous suivons ces troufions marcher et courir, aller se faire percer, découper, amputer, gazer et charcuter sur terre et dans les airs.
Sans oublier les rats et les poux !
Une narration absurde, à la hauteur de ce qu’elle décrit ( )